Le découpage administratif, qui a été entériné en mai 2014 devrait entrer en vigueur dès cette année. Mais vu le contexte actuel, le projet n'est pas sorti des tiroirs du gouvernement. Est-ce un simple report ou une annulation du projet ? Le découpage administratif, qui a été entériné en mai 2014 devrait entrer en vigueur dès cette année. Mais vu le contexte actuel, le projet n'est pas sorti des tiroirs du gouvernement. Est-ce un simple report ou une annulation du projet ? La question reste posée. Le projet du découpage administratif portant création de 17 nouvelles wilayas dans la région des Hauts-Plateaux et du Sud ne voit toujours pas le jour. On annonçait auparavant que ce découpage était fin prêt et que les dotations budgétaires pour ces nouvelles circonscriptions sont fin prêtes. En théorie, les nouvelles wilayas concernent certaines régions dans le Sud comme Aïn Salah, El Goléa, Timimoun pour ne citer que celles-là et d'autres régions de la steppe à l'Est et à l'Ouest. Le découpage selon ses concepteurs avait pour critères la superficie de la ville, la population en croissance, le patrimoine et l'importance de son développement. Ces nouveaux territoires devraient bénéficier au départ d'un budget spécifique, d'un organigramme de gestion administrative semblable à celui des autres wilayas et d'une délimitation géographique bien précise pour ne pas avoir des confusions dans les frontières avec les wilayas voisines. Ce découpage concerne également les daïras dont le nombre actuel est de 548. Avec chaque nouvelle wilaya, il devrait avoir le nombre de daïras précis et ses démembrements qui sont les communes. Or, dans cette équation, il y a ceux qui sont favorables en raison des critères cités plus haut et ceux qui considèrent qu'une nouvelle wilaya posera forcément des contraintes de gestion et alourdira le budget de l'Etat. Les pouvoirs publics qui ont entériné le projet estiment que le nouveau découpage sortira de l'anonymat des régions qui ont un potentiel de développement et leur permettra d'être autonomes en matière d'administration et portera leur image au niveau souhaité. Mais d'autres considérations entrent en jeu. Il y a la rivalité régionale qui met en compétition deux territoires qui présentent les mêmes atouts. C'est l'exemple d'El Eulma et Sétif, Laghouat et Aflou, Ghardaïa et El Ménéa ainsi que d'autres. Toutefois, il semble que cet élément a été étudié au niveau du ministère de l'Intérieur . Quant à la question du budget à fournir et vu la politique d'austérité qui sera appliquée en 2015, rien ne présage que le nouveau découpage soit conduit à terme. Selon plusieurs sources, il s'agit d'une décision à reporter à une échéance qui n'a pas non plus été précisée. S'agit-il dès lors d'un report jusqu'à la fin de cette année ? C'est une autre interrogation qui se pose. D'un autre côté, le gouvernement a pour priorité de stabiliser des régions qui ont connu des troubles à l'ordre public à l'instar de Ghardaïa et Ouargla. Mais pas que çà. Il y a aussi l'urgence de sortir certaines wilayas classées comme « pauvres » de leur précarité. La démarche de l'Etat étant de prôner un équilibre régional et de lutter contre les différents régionalismes qui peuvent nuire à la cohésion du tissu social. Ce sont là autant d'aspects que les pouvoirs publics doivent reconsidérer avant d'aller à implanter de nouvelles collectivités territoriales. La question reste posée. Le projet du découpage administratif portant création de 17 nouvelles wilayas dans la région des Hauts-Plateaux et du Sud ne voit toujours pas le jour. On annonçait auparavant que ce découpage était fin prêt et que les dotations budgétaires pour ces nouvelles circonscriptions sont fin prêtes. En théorie, les nouvelles wilayas concernent certaines régions dans le Sud comme Aïn Salah, El Goléa, Timimoun pour ne citer que celles-là et d'autres régions de la steppe à l'Est et à l'Ouest. Le découpage selon ses concepteurs avait pour critères la superficie de la ville, la population en croissance, le patrimoine et l'importance de son développement. Ces nouveaux territoires devraient bénéficier au départ d'un budget spécifique, d'un organigramme de gestion administrative semblable à celui des autres wilayas et d'une délimitation géographique bien précise pour ne pas avoir des confusions dans les frontières avec les wilayas voisines. Ce découpage concerne également les daïras dont le nombre actuel est de 548. Avec chaque nouvelle wilaya, il devrait avoir le nombre de daïras précis et ses démembrements qui sont les communes. Or, dans cette équation, il y a ceux qui sont favorables en raison des critères cités plus haut et ceux qui considèrent qu'une nouvelle wilaya posera forcément des contraintes de gestion et alourdira le budget de l'Etat. Les pouvoirs publics qui ont entériné le projet estiment que le nouveau découpage sortira de l'anonymat des régions qui ont un potentiel de développement et leur permettra d'être autonomes en matière d'administration et portera leur image au niveau souhaité. Mais d'autres considérations entrent en jeu. Il y a la rivalité régionale qui met en compétition deux territoires qui présentent les mêmes atouts. C'est l'exemple d'El Eulma et Sétif, Laghouat et Aflou, Ghardaïa et El Ménéa ainsi que d'autres. Toutefois, il semble que cet élément a été étudié au niveau du ministère de l'Intérieur . Quant à la question du budget à fournir et vu la politique d'austérité qui sera appliquée en 2015, rien ne présage que le nouveau découpage soit conduit à terme. Selon plusieurs sources, il s'agit d'une décision à reporter à une échéance qui n'a pas non plus été précisée. S'agit-il dès lors d'un report jusqu'à la fin de cette année ? C'est une autre interrogation qui se pose. D'un autre côté, le gouvernement a pour priorité de stabiliser des régions qui ont connu des troubles à l'ordre public à l'instar de Ghardaïa et Ouargla. Mais pas que çà. Il y a aussi l'urgence de sortir certaines wilayas classées comme « pauvres » de leur précarité. La démarche de l'Etat étant de prôner un équilibre régional et de lutter contre les différents régionalismes qui peuvent nuire à la cohésion du tissu social. Ce sont là autant d'aspects que les pouvoirs publics doivent reconsidérer avant d'aller à implanter de nouvelles collectivités territoriales.