Une grande partie de la population de la ville tient à son mot d'ordre, à savoir le gel de l'exploitation du gaz de schiste. Les sages et des membres de la société civile invités à Alger pour rencontrer un haut responsable de l'Etat. Serait-ce Ahmed Ouyahia le chef de cabinet du président de la République ? En attendant, la colère gronde toujours à In- Salah Une grande partie de la population de la ville tient à son mot d'ordre, à savoir le gel de l'exploitation du gaz de schiste. Les sages et des membres de la société civile invités à Alger pour rencontrer un haut responsable de l'Etat. Serait-ce Ahmed Ouyahia le chef de cabinet du président de la République ? En attendant, la colère gronde toujours à In- Salah La population de In Salah maintient la pression sur le gouvernement. La mobilisation contre le gaz de schiste ne faiblit pas. Hier encore, ils étaient plusieurs centaines de personnes à arpenter les rues de la ville pour protester contre l'exploitation du gaz de schiste, selon des sources locales. Les habituels slogans hostiles à l'exploitation du gaz de schiste et au gouvernement ont été scandés par les protestataires qui ne sont pas convaincus des assurances et des engagements exprimés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika lors du dernier conseil ministériel restreint tenu mardi dernier et consacré au Sud, à l'issue duquel il a affirmé que « l'exploitation du gaz de schiste n'est pas à l'ordre du jour » annonçant diverses mesures destinées à booster le développement socio-économique de cette région. Des mesures destinées sans doute à apaiser la tension dans la région du Tidikelt qui tient plus que jamais à son mot d'ordre, à savoir le gel de l'exploration du gaz de schiste. Toutefois à In- Salah, c'est la « fracture » au sein de la population au lendemain des déclarations du président de la République sur le gaz de schiste. Certains sont pour la fin du mouvement de protestation après les propos du chef de l'Etat, d'autres sont pour la poursuite des manifestations jusqu'à la fermeture du forage. La position n'est pas tranchée dans le fond. Les propos de Bouteflika ont trouvé un écho certain auprès d'une partie importante de la population de In-Salah qui souhaite reprendre la vie « normale » après plus d'un mois de protestation contre l'exploration du gaz de schiste à proximité immédiate de leur ville. Les « convaincus » par les propos de Bouteflika sont confortés par l'annonce, par un militant anti-gaz de schiste, du déplacement à Alger d'une commission composée de représentants de la société civile et de sages d'In- Salah pour rencontrer « un haut responsable de l'Etat » au sujet de l'exploration du gaz de schiste dans la région. « Nous avons annoncé aux manifestants, le déplacement à Alger d'une commission composée d'une trentaine de personnes. Une commission qui va rencontrer un haut responsable », précise-t-il. Pour autant, les militants anti-gaz de schiste ne désarment pas. Ils répètent à l'envi que le mouvement de protestation prendra fin spontanément quand on obtiendra des résultats concernant l'achèvement des forages-tests initiés à In- Salah. Aucune décision n'a été prise pour l'instant concernant la fin ou la poursuite de la protestation. Avant-hier, jeudi, encore, des manifestations ont été organisées, nonobstant les propos du président de la République qui a demandé, lors de son intervention devant le Conseil ministériel de mardi dernier « la poursuite des explications en direction de la population locale et de l'opinion publique en général, notamment pour faire savoir que les forages tests initiés à In-Salah, seront achevés à très brève échéance, et pour confirmer aussi que l'exploitation proprement dite de cette énergie nouvelle, n'est pas encore à l'ordre du jour». Ni gel, ni moratoire comme le souhaitait les anti-gaz de schiste de In-Salah. Le président de la République, avait également évoqué « les incompréhensions et les inquiétudes » suscitées par les essais préliminaires opérés dans le domaine du gaz de schiste. Des incompréhensions que tentent de lever le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi. Lors d'un point de presse animé, jeudi dernier, en marge de la distribution de diplômes à une promotion d'étudiants sortants de l'Institut algérien du pétrole de Boumerdès, Youcef Yousfi a affirmé, que le « gouvernement joue son rôle pour rassurer les citoyens concernés », en ayant engagé de nombreux contacts sur le terrain avec les protestataires, en vue de leur communiquer toutes les informations nécessaires, soulignant en outre « la disponibilité du gouvernement à poursuivre ce travail d'explication et d'information, à travers tout le territoire national ». Mieux, selon le ministre « le gouvernement oeuvre au renforcement de la communication avec tous les citoyens concernés, et les portes du dialogue demeureront ouvertes pour tous, afin d'expliquer tous les aspects liés à la production du gaz de schiste, au même titre que les mesures entreprises en matière de protection de la santé du citoyen et de la préservation de l'environnement ». Il a, en outre, assuré que « les cadres et techniciens de la Sonatrach veillent jour et nuit, à travers les projets et les champs de l'entreprise, à la protection de la santé des citoyens et la préservation de l'environnement et des ressources hydriques, qui nous sont très chères », et ce, conformément aux orientations du président de la République en la matière. Il semble que le représentant du gouvernement s'adresse à un auditoire bien précis, autre que celui qui manifeste contre le gaz de schiste à In-Salah et qui ne demande qu'à croire toutes les bonnes paroles l'assurant que l'exploitation de ce « combustible » n'enflammera pas la région. La population de In Salah maintient la pression sur le gouvernement. La mobilisation contre le gaz de schiste ne faiblit pas. Hier encore, ils étaient plusieurs centaines de personnes à arpenter les rues de la ville pour protester contre l'exploitation du gaz de schiste, selon des sources locales. Les habituels slogans hostiles à l'exploitation du gaz de schiste et au gouvernement ont été scandés par les protestataires qui ne sont pas convaincus des assurances et des engagements exprimés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika lors du dernier conseil ministériel restreint tenu mardi dernier et consacré au Sud, à l'issue duquel il a affirmé que « l'exploitation du gaz de schiste n'est pas à l'ordre du jour » annonçant diverses mesures destinées à booster le développement socio-économique de cette région. Des mesures destinées sans doute à apaiser la tension dans la région du Tidikelt qui tient plus que jamais à son mot d'ordre, à savoir le gel de l'exploration du gaz de schiste. Toutefois à In- Salah, c'est la « fracture » au sein de la population au lendemain des déclarations du président de la République sur le gaz de schiste. Certains sont pour la fin du mouvement de protestation après les propos du chef de l'Etat, d'autres sont pour la poursuite des manifestations jusqu'à la fermeture du forage. La position n'est pas tranchée dans le fond. Les propos de Bouteflika ont trouvé un écho certain auprès d'une partie importante de la population de In-Salah qui souhaite reprendre la vie « normale » après plus d'un mois de protestation contre l'exploration du gaz de schiste à proximité immédiate de leur ville. Les « convaincus » par les propos de Bouteflika sont confortés par l'annonce, par un militant anti-gaz de schiste, du déplacement à Alger d'une commission composée de représentants de la société civile et de sages d'In- Salah pour rencontrer « un haut responsable de l'Etat » au sujet de l'exploration du gaz de schiste dans la région. « Nous avons annoncé aux manifestants, le déplacement à Alger d'une commission composée d'une trentaine de personnes. Une commission qui va rencontrer un haut responsable », précise-t-il. Pour autant, les militants anti-gaz de schiste ne désarment pas. Ils répètent à l'envi que le mouvement de protestation prendra fin spontanément quand on obtiendra des résultats concernant l'achèvement des forages-tests initiés à In- Salah. Aucune décision n'a été prise pour l'instant concernant la fin ou la poursuite de la protestation. Avant-hier, jeudi, encore, des manifestations ont été organisées, nonobstant les propos du président de la République qui a demandé, lors de son intervention devant le Conseil ministériel de mardi dernier « la poursuite des explications en direction de la population locale et de l'opinion publique en général, notamment pour faire savoir que les forages tests initiés à In-Salah, seront achevés à très brève échéance, et pour confirmer aussi que l'exploitation proprement dite de cette énergie nouvelle, n'est pas encore à l'ordre du jour». Ni gel, ni moratoire comme le souhaitait les anti-gaz de schiste de In-Salah. Le président de la République, avait également évoqué « les incompréhensions et les inquiétudes » suscitées par les essais préliminaires opérés dans le domaine du gaz de schiste. Des incompréhensions que tentent de lever le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi. Lors d'un point de presse animé, jeudi dernier, en marge de la distribution de diplômes à une promotion d'étudiants sortants de l'Institut algérien du pétrole de Boumerdès, Youcef Yousfi a affirmé, que le « gouvernement joue son rôle pour rassurer les citoyens concernés », en ayant engagé de nombreux contacts sur le terrain avec les protestataires, en vue de leur communiquer toutes les informations nécessaires, soulignant en outre « la disponibilité du gouvernement à poursuivre ce travail d'explication et d'information, à travers tout le territoire national ». Mieux, selon le ministre « le gouvernement oeuvre au renforcement de la communication avec tous les citoyens concernés, et les portes du dialogue demeureront ouvertes pour tous, afin d'expliquer tous les aspects liés à la production du gaz de schiste, au même titre que les mesures entreprises en matière de protection de la santé du citoyen et de la préservation de l'environnement ». Il a, en outre, assuré que « les cadres et techniciens de la Sonatrach veillent jour et nuit, à travers les projets et les champs de l'entreprise, à la protection de la santé des citoyens et la préservation de l'environnement et des ressources hydriques, qui nous sont très chères », et ce, conformément aux orientations du président de la République en la matière. Il semble que le représentant du gouvernement s'adresse à un auditoire bien précis, autre que celui qui manifeste contre le gaz de schiste à In-Salah et qui ne demande qu'à croire toutes les bonnes paroles l'assurant que l'exploitation de ce « combustible » n'enflammera pas la région.