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Concert "De cordes et d'accords"
Auditorium aissa-messaoudi de la radio Algérienne
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 02 - 2015

"De cordes et d'accords", un concert de musique animé jeudi soir à Alger par le duo féminin, Vera Aït Tahar au violon et Francesca Romana Di Nicola à la harpe, dans une belle randonnée à travers les siècles, où les courants classique, postromantique et moderne ont été revisités.
"De cordes et d'accords", un concert de musique animé jeudi soir à Alger par le duo féminin, Vera Aït Tahar au violon et Francesca Romana Di Nicola à la harpe, dans une belle randonnée à travers les siècles, où les courants classique, postromantique et moderne ont été revisités.
Belle formule que ce duo de cordes qui s'est produit devant un public nombreux, durant près de deux heures, dans une prestation de haute facture marquée par la pureté des sonorités mélancoliques du violon et les arpèges cristallins de la harpe. A l'auditorium Aïssa- Messaoudi de la Radio algérienne, l'on est remonté, dans une ambiance sereine et conviviale, à l'époque classique où les pièces musicales devaient être courtes et enchaînées pour ne pas lasser la cour royale.
Parmi les pièces interprétées, Air de Jean-Sébastien Bach (1685-1750), Sonate en La Mineur en quatre mouvements de Georg Philipp Telemann (1681- 1765), Lascia ch'io Pianga de Georg Friedrich Haendel (1685-1759), Menuet de Luigi Boccherini (1743-1805) et L'Hiver (tiré des quatre saisons) d'Antonio Lucio Vivaldi (1678-1741). Dans des atmosphères paisibles et apaisées, la virtuosité était au rendezvous, avec des échanges entre les deux musiciennes plein de complicité, au plaisir d'une assistance attentionnée, présente sur invitation.
L'ère postromantique a ensuite été enchaînée avec les pièces, Sérénade de Joseph Haydn (1732- 1809), et Mélodie de Christoph Willibald Gluck (1714-1787), laissant ainsi ce beau voyage dans le temps se poursuivre. Vera Aït Tahar et Francesca Romana Di Nicola ont fait montre de toute l'étendue de leurs talents respectifs, dans une rigueur académique absolue, où technique, maîtrise, dextérité et musicalité étaient les maîtres mots.
Les pièces, Cygne de Camille Saint-Saëns (1835-1921), Sérénade espagnole de Alexandre Glazounov (1865-1936), Intermezzo de Pietro Mascagni (1863-1945), Entr'acte de Jacques Ibert (1890-1962), Méditation de Jules Massenet (1842-1912), Tango de Astor Piazzolla (1921-1992) et Variations de Charles Dancla (1817-1907) ont conclu cette soirée onirique.
Hamid Grine, ministre de la Communication, Michele Giacomelli, ambassadeur d'Italie en Algérie et Chabane Lounakel directeur général de la Radio algérienne ont honoré de leur présence cette belle randonnée à travers les siècles qui s'est conclue avec des compositeurs de l'époque moderne.
Savourant tous ses moments du spectacle dans l'allégresse et la volupté, le public a été unanime pour dire "sa joie et toute la splendeur de cette belle soirée". Née en Russie, Vera Aït Tahar, premier violon de l'Orchestre symphonique national (OSN), a commencé dès l'âge de sept ans à étudier le violon. Elle obtient le "Master of fine arts" et retourne en Algérie en 1986 où elle officie comme professeur de violon à l'Institut national de musique.
En 2003, elle est honorée lors du 5e Festival international de la musique classique. Née à Rieti (centre de l'Italie), Francesca Romana Di Nicola obtient le 1er Prix de la harpe au conservatoire supérieur d'A. Casela de l'Aquila. Elle collabore avec plusieurs orchestres symphoniques dont L'Officina Musicale Italiana", l'Orchestre philharmonique d'Oviedo et l'OSN, comme soliste invitée. Le spectacle "De cordes et d'accords" à été organisé par l'Institut
Belle formule que ce duo de cordes qui s'est produit devant un public nombreux, durant près de deux heures, dans une prestation de haute facture marquée par la pureté des sonorités mélancoliques du violon et les arpèges cristallins de la harpe. A l'auditorium Aïssa- Messaoudi de la Radio algérienne, l'on est remonté, dans une ambiance sereine et conviviale, à l'époque classique où les pièces musicales devaient être courtes et enchaînées pour ne pas lasser la cour royale.
Parmi les pièces interprétées, Air de Jean-Sébastien Bach (1685-1750), Sonate en La Mineur en quatre mouvements de Georg Philipp Telemann (1681- 1765), Lascia ch'io Pianga de Georg Friedrich Haendel (1685-1759), Menuet de Luigi Boccherini (1743-1805) et L'Hiver (tiré des quatre saisons) d'Antonio Lucio Vivaldi (1678-1741). Dans des atmosphères paisibles et apaisées, la virtuosité était au rendezvous, avec des échanges entre les deux musiciennes plein de complicité, au plaisir d'une assistance attentionnée, présente sur invitation.
L'ère postromantique a ensuite été enchaînée avec les pièces, Sérénade de Joseph Haydn (1732- 1809), et Mélodie de Christoph Willibald Gluck (1714-1787), laissant ainsi ce beau voyage dans le temps se poursuivre. Vera Aït Tahar et Francesca Romana Di Nicola ont fait montre de toute l'étendue de leurs talents respectifs, dans une rigueur académique absolue, où technique, maîtrise, dextérité et musicalité étaient les maîtres mots.
Les pièces, Cygne de Camille Saint-Saëns (1835-1921), Sérénade espagnole de Alexandre Glazounov (1865-1936), Intermezzo de Pietro Mascagni (1863-1945), Entr'acte de Jacques Ibert (1890-1962), Méditation de Jules Massenet (1842-1912), Tango de Astor Piazzolla (1921-1992) et Variations de Charles Dancla (1817-1907) ont conclu cette soirée onirique.
Hamid Grine, ministre de la Communication, Michele Giacomelli, ambassadeur d'Italie en Algérie et Chabane Lounakel directeur général de la Radio algérienne ont honoré de leur présence cette belle randonnée à travers les siècles qui s'est conclue avec des compositeurs de l'époque moderne.
Savourant tous ses moments du spectacle dans l'allégresse et la volupté, le public a été unanime pour dire "sa joie et toute la splendeur de cette belle soirée". Née en Russie, Vera Aït Tahar, premier violon de l'Orchestre symphonique national (OSN), a commencé dès l'âge de sept ans à étudier le violon. Elle obtient le "Master of fine arts" et retourne en Algérie en 1986 où elle officie comme professeur de violon à l'Institut national de musique.
En 2003, elle est honorée lors du 5e Festival international de la musique classique. Née à Rieti (centre de l'Italie), Francesca Romana Di Nicola obtient le 1er Prix de la harpe au conservatoire supérieur d'A. Casela de l'Aquila. Elle collabore avec plusieurs orchestres symphoniques dont L'Officina Musicale Italiana", l'Orchestre philharmonique d'Oviedo et l'OSN, comme soliste invitée. Le spectacle "De cordes et d'accords" à été organisé par l'Institut


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