C 'est malheureusement devenu maintenant une tradition. Après une courte accalmie, les prix des fruits et légumes repartent à la hausse. Des prix choquants et indécents surtout pour les petites bourses. C 'est malheureusement devenu maintenant une tradition. Après une courte accalmie, les prix des fruits et légumes repartent à la hausse. Des prix choquants et indécents surtout pour les petites bourses. Au bout de deux semaines, les prix repartent à la hausse et sont carrément doublés. Une situation qui ne peut plus durer et à laquelle les pouvoirs publics ne comptent évidemment pas y remédier. Si avant la population se plaignait de quelques prix intolérables pour des produits alimentaires de première nécessité, aujourd'hui le constat est beaucoup plus dramatique. Pour expliquer cela quelques exemples s'imposent : alors que nous nous indignons pour le prix de la pomme de terre qui est arrivé à 70 DA, aujourd'hui nous la retrouvons à 140 DA, la laitue est en train de devenir un légume de luxe (120 DA) et la tomate (120 DA) présentent les hausses les plus marquantes ces derniers jours. Les mauvaises conditions météo, constatées depuis le début de l'année en cours, sont en grande partie la cause principale de ces hausses des prix selon les commerçants. El-Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole officiel de l'Union générale des commerçants et artisans algériens, explique à TSA, ces hausses par notamment le déséquilibre entre l'offre et la demande. « Le manque de production pour certains produits fait augmenter les prix », explique-t-il, en donnant comme exemple le prix des haricots verts qui sont entre 200 et 250 DA le kilo. Selon lui, le marché algérien connait un déficit de 20 à 30 % en matière de fruits et légumes. Le manque d'infrastructures de stockage et l'insuffisance des marchés de proximité sont également des facteurs à l'origine de la hausse des prix des fruits et légumes. « Les chambres froides doivent assurer l'équilibre du marché, chose qui n'est pas possible en Algérie, à cause de leur manque. Le prix de gros de la pomme de terre ne dépasse pas 27 DA le kilo, mais faute de marchés de proximité, elle arrive au citoyen à des prix élevés », explique M. Boulenouar. Les autorités semblent incapables de réguler le marché des fruits et légumes, laissant le consommateur livré à la seule loi ultralibérale de l'offre et de la demande. Le ministre du Commerce, Amara Benyounes, n'a pas été surpris par la flambée des prix des fruits et légumes à la veille de l'Aïd passé. Le gouvernement trouve même normale une telle hausse. « Vous me relancez souvent sur ce problème », s'est adressé Beyounes à la presse, le 9 octobre2014, en marge d'une séance en plénière au Parlement consacrée aux questions orales : « Á la même question je donnerai la même réponse. Les prix en Algérie sont gérés par la règle de l'offre et de la demande. » Les Algériens devraient subir encore cette situation et le diktat des commerçants jusqu'au jour où « Le gouvernement puisse enfin organiser et réguler ce marché. Ça va se faire avec le temps. C'est une question qui préoccupe à plus d'un titre le gouvernement », a-t-il promis. Mais d'un autre côté,le 18 décembre 2014, à la même question, Amara Benyounes dégage la responsabilité de son département et l'impute à deux facteurs : la baisse de la production par rapport à celle réalisée en 2013 et à la règle de l'offre et de la demande. « N'oublions pas que nous sommes dans une économie de marché où le principe de l'offre et de la demande détermine les prix », expliquet- il. Au bout de deux semaines, les prix repartent à la hausse et sont carrément doublés. Une situation qui ne peut plus durer et à laquelle les pouvoirs publics ne comptent évidemment pas y remédier. Si avant la population se plaignait de quelques prix intolérables pour des produits alimentaires de première nécessité, aujourd'hui le constat est beaucoup plus dramatique. Pour expliquer cela quelques exemples s'imposent : alors que nous nous indignons pour le prix de la pomme de terre qui est arrivé à 70 DA, aujourd'hui nous la retrouvons à 140 DA, la laitue est en train de devenir un légume de luxe (120 DA) et la tomate (120 DA) présentent les hausses les plus marquantes ces derniers jours. Les mauvaises conditions météo, constatées depuis le début de l'année en cours, sont en grande partie la cause principale de ces hausses des prix selon les commerçants. El-Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole officiel de l'Union générale des commerçants et artisans algériens, explique à TSA, ces hausses par notamment le déséquilibre entre l'offre et la demande. « Le manque de production pour certains produits fait augmenter les prix », explique-t-il, en donnant comme exemple le prix des haricots verts qui sont entre 200 et 250 DA le kilo. Selon lui, le marché algérien connait un déficit de 20 à 30 % en matière de fruits et légumes. Le manque d'infrastructures de stockage et l'insuffisance des marchés de proximité sont également des facteurs à l'origine de la hausse des prix des fruits et légumes. « Les chambres froides doivent assurer l'équilibre du marché, chose qui n'est pas possible en Algérie, à cause de leur manque. Le prix de gros de la pomme de terre ne dépasse pas 27 DA le kilo, mais faute de marchés de proximité, elle arrive au citoyen à des prix élevés », explique M. Boulenouar. Les autorités semblent incapables de réguler le marché des fruits et légumes, laissant le consommateur livré à la seule loi ultralibérale de l'offre et de la demande. Le ministre du Commerce, Amara Benyounes, n'a pas été surpris par la flambée des prix des fruits et légumes à la veille de l'Aïd passé. Le gouvernement trouve même normale une telle hausse. « Vous me relancez souvent sur ce problème », s'est adressé Beyounes à la presse, le 9 octobre2014, en marge d'une séance en plénière au Parlement consacrée aux questions orales : « Á la même question je donnerai la même réponse. Les prix en Algérie sont gérés par la règle de l'offre et de la demande. » Les Algériens devraient subir encore cette situation et le diktat des commerçants jusqu'au jour où « Le gouvernement puisse enfin organiser et réguler ce marché. Ça va se faire avec le temps. C'est une question qui préoccupe à plus d'un titre le gouvernement », a-t-il promis. Mais d'un autre côté,le 18 décembre 2014, à la même question, Amara Benyounes dégage la responsabilité de son département et l'impute à deux facteurs : la baisse de la production par rapport à celle réalisée en 2013 et à la règle de l'offre et de la demande. « N'oublions pas que nous sommes dans une économie de marché où le principe de l'offre et de la demande détermine les prix », expliquet- il.