mercredi, 26 février 2014 21:42 Hausse générale des prix des fruits et légumesLa pomme de terre et la tomate doublent de prix en quelques jours Massissila Chafai TSA Une hausse importante a été enregistrée, ces derniers jours, sur les prix des fruits et légumes, a-t-on constaté, ce mercredi 26 février, au marché Clausel dans le centre d'Alger. Les prix de la pomme de terre et de la tomate ont carrément doublé en l'espace de quelques jours. La pomme de terre est cédée à 65 DA le kilo alors qu'elle était à 35 DA la semaine dernière, selon les commerçants. La tomate est proposée aux consommateurs entre 100 et 120 DA le kilo. Il y a quelques jours, elle valait entre 65 et 70 DA. Les autres légumes ont, pour leur part, connu une hausse moins importante, qui varient entre 5 et 10 DA le kilo. La courgette est actuellement cédée entre 90 et 100 DA, contre 80 et 85 DA, il y a une semaine. L'oignon a gagné 10 dinars pour atteindre 45 DA, toujours selon les commerçants. Les fruits sont également touchés par cette hausse. La pommes vaut 200 DA le kilo, alors que son prix était de 180 DA, il y a une semaine. Les bananes sont à 165 DA alors qu'elles étaient entre 150 et 160 DA, la semaine dernière. Les raisons de cette nouvelle hausse El-Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole officiel de l'Union générale des commerçants et artisans algériens, explique ces hausses par notamment le déséquilibre entre l'offre et la demande. « Le manque de production pour certains produits fait augmenter les prix », explique-t-il, en donnant comme exemple le prix des haricots verts qui sont entre 200 et 250 DA le kilo. Selon lui, le marché algérien connait un déficit de 20 à 30% en matière de fruits et légumes. Le manque d'infrastructures de stockage et l'insuffisance des marchés de proximité sont également des facteurs à l'origine de la hausse des prix des fruits et légumes. « Les chambres froides doivent assurer l'équilibre du marché, chose qui n'est pas possible en Algérie, à cause de leur manque. Le prix de gros de la pomme de terre ne dépasse pas 27 DA le kilo, mais faute de marchés de proximité, elle arrive au citoyen à des prix élevés », explique M. Boulenouar. Les autorités semblent incapables de réguler le marché des fruits et légumes, laissant le consommateur livré à la seule loi ultralibérale de l'offre et de la demande.