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Un combat loin d'être terminé !
Droits des femmes en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 03 - 2015

La violence faite aux femmes prend des proportions alarmantes en Algérie. Entre 100 et 200 femmes - les statistiques varient d'une source à une autre - meurent chaque année de violences familiales.
La violence faite aux femmes prend des proportions alarmantes en Algérie. Entre 100 et 200 femmes - les statistiques varient d'une source à une autre - meurent chaque année de violences familiales.
Aujourd'hui c'est la journée internationale de la Femme. Coïncidence ou hasard du calendrier parlementaire, la veille de la célébration de sa journée, la femme algérienne a arraché un autre « acquis » Son long combat pour ses droits et sa cause s'est enrichi d'un texte de loi criminalisant les violences contre elle.
L'Assemblée nationale populaire, a en effet adopté, mardi, une loi criminalisant les violences contre les femmes. Ce texte de loi vise à défendre la femme contre les violences conjugales, et préserver ses ressources financières des convoitises de son conjoint.
Le texte, modifie et complète le code pénal, introduit également la notion de harcèlement dans les lieux publics et celle de harcèlement moral conjugal. Il est expressément stipulé que quiconque porte volontairement des coups à son conjoint, et en fonction des blessures, risque de 1 à 20 ans de prison avec la réclusion à perpétuité en cas de décès. Un autre article prévoit six mois à deux ans de prison pour quiconque exerce sur son épouse des contraintes afin de disposer de ses biens ou de ses ressources financières.
Le projet de loi, défendu par le ministre de la Justice, Tayeb Louh, a été, comme il fallait s'y attendre, vivement dénoncé par les députés des partis conservateurs qui estiment cette loi comme « une intrusion dans l'intimité du couple, contraire aux valeurs de l'Islam ».
En tout état de cause, cette loi est une avancée certaine en termes de protection de la femme malgré quelques « imperfections », contenues dans le texte. La violence faite aux femmes prend des proportions alarmantes en Algérie. Entre 100 et 200 femmes, les statistiques varient d'une source à une autre, meurent chaque année de violences familiales.
Un chiffre qui ne prend pas en compte, les cas de blessures ou handicaps occasionnés par les brutalités
commises sur les femmes en tous lieux et tous instants, souvent par des proches du milieu familial. Une situation alarmante en Algérie où les droits des femmes sont sans cesse remis en cause par la montée de l'extrémisme religieux et d'une société de plus en plus conservatrice.
Toutefois, il faut rendre hommage à toutes celles qui se battent pour leurs droits sans cesse bafoués et contre ceux qui veulent les contraindre au silence, à l'exemple du député Naamane Belaouar lequel a estimé que le texte est « contraire aux préceptes coraniques et vise la dislocation de la famille ».
N'empêche que le 8 mars 2015, et comme chaque année, les femmes algériennes sont à l'honneur. On leur offre une demi-journée de repos, du moins celles qui ont la chance de travailler dans le secteur public. On leur offre également des fleurs, des cadeaux, des concerts, et des... gâteaux. Femmes et... hommes, célèbrent cette journée et encore des promesses d'hommes pour d'autres acquis pour les femmes qui seront « tolérées » par une société patriarcale, conservatrice qui reprendra ses « droits » le 9 mars au matin.
Aujourd'hui c'est la journée internationale de la Femme. Coïncidence ou hasard du calendrier parlementaire, la veille de la célébration de sa journée, la femme algérienne a arraché un autre « acquis » Son long combat pour ses droits et sa cause s'est enrichi d'un texte de loi criminalisant les violences contre elle.
L'Assemblée nationale populaire, a en effet adopté, mardi, une loi criminalisant les violences contre les femmes. Ce texte de loi vise à défendre la femme contre les violences conjugales, et préserver ses ressources financières des convoitises de son conjoint.
Le texte, modifie et complète le code pénal, introduit également la notion de harcèlement dans les lieux publics et celle de harcèlement moral conjugal. Il est expressément stipulé que quiconque porte volontairement des coups à son conjoint, et en fonction des blessures, risque de 1 à 20 ans de prison avec la réclusion à perpétuité en cas de décès. Un autre article prévoit six mois à deux ans de prison pour quiconque exerce sur son épouse des contraintes afin de disposer de ses biens ou de ses ressources financières.
Le projet de loi, défendu par le ministre de la Justice, Tayeb Louh, a été, comme il fallait s'y attendre, vivement dénoncé par les députés des partis conservateurs qui estiment cette loi comme « une intrusion dans l'intimité du couple, contraire aux valeurs de l'Islam ».
En tout état de cause, cette loi est une avancée certaine en termes de protection de la femme malgré quelques « imperfections », contenues dans le texte. La violence faite aux femmes prend des proportions alarmantes en Algérie. Entre 100 et 200 femmes, les statistiques varient d'une source à une autre, meurent chaque année de violences familiales.
Un chiffre qui ne prend pas en compte, les cas de blessures ou handicaps occasionnés par les brutalités
commises sur les femmes en tous lieux et tous instants, souvent par des proches du milieu familial. Une situation alarmante en Algérie où les droits des femmes sont sans cesse remis en cause par la montée de l'extrémisme religieux et d'une société de plus en plus conservatrice.
Toutefois, il faut rendre hommage à toutes celles qui se battent pour leurs droits sans cesse bafoués et contre ceux qui veulent les contraindre au silence, à l'exemple du député Naamane Belaouar lequel a estimé que le texte est « contraire aux préceptes coraniques et vise la dislocation de la famille ».
N'empêche que le 8 mars 2015, et comme chaque année, les femmes algériennes sont à l'honneur. On leur offre une demi-journée de repos, du moins celles qui ont la chance de travailler dans le secteur public. On leur offre également des fleurs, des cadeaux, des concerts, et des... gâteaux. Femmes et... hommes, célèbrent cette journée et encore des promesses d'hommes pour d'autres acquis pour les femmes qui seront « tolérées » par une société patriarcale, conservatrice qui reprendra ses « droits » le 9 mars au matin.


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