Le rôle de la femme dans la vie politique a été au centre de la journée parlementaire organisée hier par l'APN. Il a été question, comme l'indique l'intitulé de cette rencontre, de la promotion de la participation politique de la femme et ses défis. Le rôle de la femme dans la vie politique a été au centre de la journée parlementaire organisée hier par l'APN. Il a été question, comme l'indique l'intitulé de cette rencontre, de la promotion de la participation politique de la femme et ses défis. Tout le monde « est appelé à veiller à enraciner les valeurs d'égalité, d'atténuer la discrimination et d'éliminer les écueils qui se dressent devant la femme au sein de toutes nos sociétés » a indiqué le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, lors de son allocution. Prônant la promotion de la femme dans la vie politique Ould Khelifa dira qu'il est malsain, voire inadmissible que « sa mission se confine aux affaires de la famille en fonction de la conception du partage des rôles qui veut que s la place de la femme soit à la maison et que les autres missions reviennent à l'homme ». Pour le président de la chambre basse « cette conception a tendance à régresser à la faveur des luttes de la femme et des initiatives des dirigeants éclairés ». Afin de changer certaines discriminations Ould Khelifa propose d'agir à la base, au sein même de la famille, afin d'enclencher le processus de la scolarisation car, selon lui, c'est l'instruction qui favorise l'atténuation des discriminations. Mais Ould Khelifa propose aussi de reformer l'arsenal juridique notamment la loi fondamentale. Car, dirat- il, c'est la Constitution « qui énonce, au titre de la citoyenneté l'égalité entre femmes et hommes en droits et en devoirs, par des textes d'application qui n'admettent aucune interprétation ». Dans son discours le président de l'APN a plaidé en faveur de l'encouragement de la femme à participer dans la vie politique à investir les postes de responsabilités et à s'engager dans les compétitions électorales pour avoir sa place dans le Parlement et dans les assemblées élues. Evoquant l'expérience algérienne Ould Khelifa a fait cas de l'arsenal juridique mis en place et, à ce titre, il a surtout fait mention de la révision constitutionnelle de 2008 et la loi organique portant sur l'élargissement de la participation des femmes dans les assemblées élues où, désormais la femme dispose du tiers des sièges. Le système des quotas a ainsi permis aux femmes de renforcer leur présence dans ces assemblées, notamment à l'APN où leur nombre est de 146, soit 31,60 % des sièges. Certaines intervenantes ont fait l'éloge de ce système de quota qui n'a pas, faut-il le rappeler, suscité l'adhésion générale. « Ce système de quota dérange » s'est ainsi écriée Nadia Ait Zai, professeur à la faculté de droit d'Alger, lors de sa communication portant sur la promotion de la participation politique de la femme. Mme Ait Zai a surtout plaidé en faveur de l'élargissement de la participation de femmes dans les hautes instances décisionnelles des partis politiques. Dans ce cadre, elle a même proposé, en vue de faire face à quelques insuffisances, la révision de la loi en vue de renforcer le taux de la présence des femmes dans les états-majors des partis politiques. « La présence des femmes dans les assemblées élues s'est imposée aux partis politiques » lance, à son tour Saida Benhabyles lors des débats. La représentante du Pnud en Algerie, Randa Abou El Hassan, a surtout insisté sur la formation des femmes députés et des élues dans les assemblées locales. Elle a ainsi annoncé la tenue d'une conférence internationale ainsi que l'existence d'un programme que pilote le Pnud portant sur la formation des femmes membres des assemblées élues de cinq wilayas du pays. Il s'agit des wilayas de Tamanrasset, Skikda, Relizane, Djelfa et Oum-El-Bouaghi. Cristina Amaral, coordinatrice résidente du Pnud en Algérie, a salué les progrès réalisés par l'Algérie ce qui, selon elle, « fait de l'Algérie un pays phare au niveau des droits des femmes dans le monde arabe et en Afrique ». L'intervenante dira toutefois qu'il y a encore des défis à relever pour la promotion de droits des femmes. Chiffres à l'appui, elle a relevé certains déséquilibres en défaveur des femmes. Exemple : bien que les femmes représentent 60 % des diplômés, elles ne sont que 20 % de la population active. Tout le monde « est appelé à veiller à enraciner les valeurs d'égalité, d'atténuer la discrimination et d'éliminer les écueils qui se dressent devant la femme au sein de toutes nos sociétés » a indiqué le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, lors de son allocution. Prônant la promotion de la femme dans la vie politique Ould Khelifa dira qu'il est malsain, voire inadmissible que « sa mission se confine aux affaires de la famille en fonction de la conception du partage des rôles qui veut que s la place de la femme soit à la maison et que les autres missions reviennent à l'homme ». Pour le président de la chambre basse « cette conception a tendance à régresser à la faveur des luttes de la femme et des initiatives des dirigeants éclairés ». Afin de changer certaines discriminations Ould Khelifa propose d'agir à la base, au sein même de la famille, afin d'enclencher le processus de la scolarisation car, selon lui, c'est l'instruction qui favorise l'atténuation des discriminations. Mais Ould Khelifa propose aussi de reformer l'arsenal juridique notamment la loi fondamentale. Car, dirat- il, c'est la Constitution « qui énonce, au titre de la citoyenneté l'égalité entre femmes et hommes en droits et en devoirs, par des textes d'application qui n'admettent aucune interprétation ». Dans son discours le président de l'APN a plaidé en faveur de l'encouragement de la femme à participer dans la vie politique à investir les postes de responsabilités et à s'engager dans les compétitions électorales pour avoir sa place dans le Parlement et dans les assemblées élues. Evoquant l'expérience algérienne Ould Khelifa a fait cas de l'arsenal juridique mis en place et, à ce titre, il a surtout fait mention de la révision constitutionnelle de 2008 et la loi organique portant sur l'élargissement de la participation des femmes dans les assemblées élues où, désormais la femme dispose du tiers des sièges. Le système des quotas a ainsi permis aux femmes de renforcer leur présence dans ces assemblées, notamment à l'APN où leur nombre est de 146, soit 31,60 % des sièges. Certaines intervenantes ont fait l'éloge de ce système de quota qui n'a pas, faut-il le rappeler, suscité l'adhésion générale. « Ce système de quota dérange » s'est ainsi écriée Nadia Ait Zai, professeur à la faculté de droit d'Alger, lors de sa communication portant sur la promotion de la participation politique de la femme. Mme Ait Zai a surtout plaidé en faveur de l'élargissement de la participation de femmes dans les hautes instances décisionnelles des partis politiques. Dans ce cadre, elle a même proposé, en vue de faire face à quelques insuffisances, la révision de la loi en vue de renforcer le taux de la présence des femmes dans les états-majors des partis politiques. « La présence des femmes dans les assemblées élues s'est imposée aux partis politiques » lance, à son tour Saida Benhabyles lors des débats. La représentante du Pnud en Algerie, Randa Abou El Hassan, a surtout insisté sur la formation des femmes députés et des élues dans les assemblées locales. Elle a ainsi annoncé la tenue d'une conférence internationale ainsi que l'existence d'un programme que pilote le Pnud portant sur la formation des femmes membres des assemblées élues de cinq wilayas du pays. Il s'agit des wilayas de Tamanrasset, Skikda, Relizane, Djelfa et Oum-El-Bouaghi. Cristina Amaral, coordinatrice résidente du Pnud en Algérie, a salué les progrès réalisés par l'Algérie ce qui, selon elle, « fait de l'Algérie un pays phare au niveau des droits des femmes dans le monde arabe et en Afrique ». L'intervenante dira toutefois qu'il y a encore des défis à relever pour la promotion de droits des femmes. Chiffres à l'appui, elle a relevé certains déséquilibres en défaveur des femmes. Exemple : bien que les femmes représentent 60 % des diplômés, elles ne sont que 20 % de la population active.