Son nom est sur toutes les lèvres. Ces derniers temps, elle fait souvent la "Une" des médias. Elle aime apparemment que les feux de la rampe soient braqués sur elle. Son nom est sur toutes les lèvres. Ces derniers temps, elle fait souvent la "Une" des médias. Elle aime apparemment que les feux de la rampe soient braqués sur elle. Il faut dire que, de par ses positions politiques et surtout ses déclarations fracassantes, elle laisse très peu d'observateurs insensibles. Elle, c'est Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT). Elle, qui a longtemps été considéré comme la passionaria de l'échiquier politique national, ne cesse de se distinguer par ses tirs croisés contre nombre de personnages politiques. Certains de ses adversaires politiques en savent quelque chose. Mais elle affectionne aussi, et cela depuis de longues années déjà, d'avoir dans sa ligne de mire des officiels, des ministres notamment, qu'elle critique sans ménagement de temps à autres. De Amar Saïdani, le secrétaire général du FLN, au conseiller du président de la République, Said Bouteflika, en passant par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, Louisa Hanoune à fait des siennes ces dernières semaines. Abdesselam Bouchouareb est le dernier à avoir reçu une violente charge de la part de la première responsable du PT. Le ministre de l'Industrie, suspecté de vouloir « brader » le secteur industriel en relançant les privatisations n'a cessé d'être critiqué et mis en garde par Louisa Hanoune. Mais ces derniers jours, un des cadres du P , le député de Guelma, Smain Kouadria, a joint sa voix à celle de sa responsable pour éepingler à son tour le ministre de l'Industrie en l'accusant d'avoir déjà bradé l'entreprise publique des cycles et motocycles (Cycma). Une critique de trop pour Abdesselam Bouchouareb.« Ce sont des clowns politiques », a réagi le ministre à ces attaques en précisant que le PT milite pour « l'immobilisme ». Cette polémique, dont tout porte à croire qu'elle va se poursuivre à l'avenir, ressemble bien à un autre « feuilleton », celui des attaques répétées de la même Louisa Hanoune contre deux anciens ministres, en l'occurrence Chakib Khelil et Abdelhamid Temmar. Ces deux derniers anciens ministres ont, pour rappel, eux aussi, réagi aux attaques de Louisa Hanoune. Cette dernière s'est aussi illustrée par ses attaques en direction du secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, à qui elle a reproché, notamment, de n'être qu'un homme de main du milieu des affairistes. Amar Saïdani, qui a, il faut le souligner, été le premier à avoir ouvert les hostilités, a adressé une violente charge à Louisa Hanone en estimant que son parti est « anticonstitutionnel » et n'a pas de programme politique. Hanoune ne s'est pas arrêtée à ces deux personnalités puisque même le conseiller du chef de l'Etat, Said Bouteflika, a été vivement interpellé et « sommé » de s'expliquer sur nombre de dossiers. Cette interpellation intervient quelques jours seulement après que Louisa Hanoune ait fait montre de son mécontentement de la politique du président de la République lui reprochant de n'avoir pas respecté ses engagements. Une déclaration qui a dérouté plus d'un observateur cela sachant que Louisa Hanoune est considérée comme une alliée du chef de l'Etat. La particularité de la secrétaire générale du PT, figure de proue de la scène nationale depuis deux décennies maintenant, ne s'arrête pas là. Son parti se distingue aussi par son approche spécifique. Dans ce sens où il préfère faire cavalier seul et évite autant que faire se peut, à quelques rares exceptions près, les alliances et les rapprochements avec les autres partis politiques. Le PT n'a pas, ainsi, participé à la conférence de l'opposition organisée le 10 juin dernier à Zeralda. Par conséquent, il ne fait pas partie de la CNLTD, ni d'ailleurs de l'Instance de coordination et de suivi (ICSO). Le parti s'est en outre montré réservé vis-à-vis de l'initiative du FFS d'organiser une conférence nationale de consensus. Louisa Hanoune, malgré sa proximité avérée avec le chef de l'Etat qu'elle a défendu contre vents et marées, a pourtant toujours refusé de rejoindre le gouvernement. C'est dire combien Louisa Hanoune est un cas à part sur l'échiquier national. Une position qui ne lui a pas permis d'avoir des amis politiques, mais qui, en revanche, lui laisse les mains libres pour tirer, quelques fois, sur tous ceux qui divergent avec sa propre démarch e politique. Il faut dire que, de par ses positions politiques et surtout ses déclarations fracassantes, elle laisse très peu d'observateurs insensibles. Elle, c'est Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT). Elle, qui a longtemps été considéré comme la passionaria de l'échiquier politique national, ne cesse de se distinguer par ses tirs croisés contre nombre de personnages politiques. Certains de ses adversaires politiques en savent quelque chose. Mais elle affectionne aussi, et cela depuis de longues années déjà, d'avoir dans sa ligne de mire des officiels, des ministres notamment, qu'elle critique sans ménagement de temps à autres. De Amar Saïdani, le secrétaire général du FLN, au conseiller du président de la République, Said Bouteflika, en passant par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, Louisa Hanoune à fait des siennes ces dernières semaines. Abdesselam Bouchouareb est le dernier à avoir reçu une violente charge de la part de la première responsable du PT. Le ministre de l'Industrie, suspecté de vouloir « brader » le secteur industriel en relançant les privatisations n'a cessé d'être critiqué et mis en garde par Louisa Hanoune. Mais ces derniers jours, un des cadres du P , le député de Guelma, Smain Kouadria, a joint sa voix à celle de sa responsable pour éepingler à son tour le ministre de l'Industrie en l'accusant d'avoir déjà bradé l'entreprise publique des cycles et motocycles (Cycma). Une critique de trop pour Abdesselam Bouchouareb.« Ce sont des clowns politiques », a réagi le ministre à ces attaques en précisant que le PT milite pour « l'immobilisme ». Cette polémique, dont tout porte à croire qu'elle va se poursuivre à l'avenir, ressemble bien à un autre « feuilleton », celui des attaques répétées de la même Louisa Hanoune contre deux anciens ministres, en l'occurrence Chakib Khelil et Abdelhamid Temmar. Ces deux derniers anciens ministres ont, pour rappel, eux aussi, réagi aux attaques de Louisa Hanoune. Cette dernière s'est aussi illustrée par ses attaques en direction du secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, à qui elle a reproché, notamment, de n'être qu'un homme de main du milieu des affairistes. Amar Saïdani, qui a, il faut le souligner, été le premier à avoir ouvert les hostilités, a adressé une violente charge à Louisa Hanone en estimant que son parti est « anticonstitutionnel » et n'a pas de programme politique. Hanoune ne s'est pas arrêtée à ces deux personnalités puisque même le conseiller du chef de l'Etat, Said Bouteflika, a été vivement interpellé et « sommé » de s'expliquer sur nombre de dossiers. Cette interpellation intervient quelques jours seulement après que Louisa Hanoune ait fait montre de son mécontentement de la politique du président de la République lui reprochant de n'avoir pas respecté ses engagements. Une déclaration qui a dérouté plus d'un observateur cela sachant que Louisa Hanoune est considérée comme une alliée du chef de l'Etat. La particularité de la secrétaire générale du PT, figure de proue de la scène nationale depuis deux décennies maintenant, ne s'arrête pas là. Son parti se distingue aussi par son approche spécifique. Dans ce sens où il préfère faire cavalier seul et évite autant que faire se peut, à quelques rares exceptions près, les alliances et les rapprochements avec les autres partis politiques. Le PT n'a pas, ainsi, participé à la conférence de l'opposition organisée le 10 juin dernier à Zeralda. Par conséquent, il ne fait pas partie de la CNLTD, ni d'ailleurs de l'Instance de coordination et de suivi (ICSO). Le parti s'est en outre montré réservé vis-à-vis de l'initiative du FFS d'organiser une conférence nationale de consensus. Louisa Hanoune, malgré sa proximité avérée avec le chef de l'Etat qu'elle a défendu contre vents et marées, a pourtant toujours refusé de rejoindre le gouvernement. C'est dire combien Louisa Hanoune est un cas à part sur l'échiquier national. Une position qui ne lui a pas permis d'avoir des amis politiques, mais qui, en revanche, lui laisse les mains libres pour tirer, quelques fois, sur tous ceux qui divergent avec sa propre démarch e politique.