Mercredi dernier, la Tunisie était le théâtre d'un drame où 21 personnes sont tombées sous les balles assassines d'un terrorisme qui a toute la charge de détestation d'islamistes radicaux. Mercredi dernier, la Tunisie était le théâtre d'un drame où 21 personnes sont tombées sous les balles assassines d'un terrorisme qui a toute la charge de détestation d'islamistes radicaux. Daesh, la nébuleuse djihadiste, n'a pas tardé à revendiqué l'attentat dans un message audio dans lequel elle s'attribuait la responsabilité de cette attaque qui est la plus grave depuis l'attentat suicide en 2002, revendiqué par Al-Qaïda, contre une synagogue à Djerba qui avait coûté la vie à 14 Allemands, deux Français et cinq Tunisiens. Avec cette attaque les terroristes ont voulu porter un coup dur à la Tunisie des Lumières . En plus du drame humain, ce nouveau coup sera difficile à encaisser pour la société tunisienne. Car dans les mois qui viennent, le tourisme pourrait s'ajouter à la liste des victimes. Or, toute l'économie en dépend. Il représente plus de 7% du PIB, sa première source de devises, et emploie près de 12% de la population active. Déjà les organisateurs de croisières ont rayé la Tunisie de toute escale, les tour operator ont annulé bon nombre de réservations pour les prochaines vacances d'avril. En 2010, la révolution de Jasmin avait déjà saigné à blanc le secteur. Après un pic à près de 7 millions de visiteurs par an, la fréquentation touristique s'était effondrée de 30% en 2011 à 4,8 millions de visiteurs. Alors que ce petit pays était sorti du printemps arabe par le haut, qu'il est un symbole d'un Etat de droit avec sa démocratie naissante enfantée grâce à des élections propres et honnêtes sans dommages, les assassins ont voulu par cet acte ignoble instaurer l'épouvante. Il est vrai que la Tunisie est confrontée à la déstabilisation de la Libye et dont les frontières notamment dans le Sud sont poreuses. Une Libye en plein chaos. Mais les Tunisiens ne veulent pas se laisser abattre. Dès l'attaque terroriste du musée du Bardo, joyau de la culture méditerranénne, des centaines e personnes sont descendues dans la célèbre avenue Bourguiba pour crier leur colère et dire que la Tunisie restera debout et que la démocratie vaincra. Les Tunisiens ont eu à le montrer par le passé avec la révolution des Jasmins qui a eu raison de la dictature de Ben Ali accroché au pouvoir durant 23 ans. Une Tunisie qui a réussi son printemps arabe. Des messages de solidarité ne cessent de parvenir aux gouvernants tunisiens, beaucoup de messages sur la toile pour dire : « Je suis Tunisie». L'Algérie a été une des premières à réagir à l'effroyable drame qui a frappé la Tunisie, un pays voisin et ami. "L'Algérie, qui a de tout temps soutenu les Tunisiens et les ont aidés pour sortir de la crise, est aujourd'hui plus que jamais disposée à poursuivre son soutien aux efforts des autorités tunisiennes pour faire face à tous les défis, y compris sécuritaires, et avant tout pour éradiquer le terrorisme", a précisé un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le peuple algérien apporte toute sa compassion sa solidarité et son soutien face à la terreur islamiste qu'elle a subie et combattue durant une décennie. La Tunisie aura besoin du soutien mais aussi de l'aide internationale pour lutter contre le terrorisme islamiste et dont nul n'est aujourd'hui à l'abri. Daesh, la nébuleuse djihadiste, n'a pas tardé à revendiqué l'attentat dans un message audio dans lequel elle s'attribuait la responsabilité de cette attaque qui est la plus grave depuis l'attentat suicide en 2002, revendiqué par Al-Qaïda, contre une synagogue à Djerba qui avait coûté la vie à 14 Allemands, deux Français et cinq Tunisiens. Avec cette attaque les terroristes ont voulu porter un coup dur à la Tunisie des Lumières . En plus du drame humain, ce nouveau coup sera difficile à encaisser pour la société tunisienne. Car dans les mois qui viennent, le tourisme pourrait s'ajouter à la liste des victimes. Or, toute l'économie en dépend. Il représente plus de 7% du PIB, sa première source de devises, et emploie près de 12% de la population active. Déjà les organisateurs de croisières ont rayé la Tunisie de toute escale, les tour operator ont annulé bon nombre de réservations pour les prochaines vacances d'avril. En 2010, la révolution de Jasmin avait déjà saigné à blanc le secteur. Après un pic à près de 7 millions de visiteurs par an, la fréquentation touristique s'était effondrée de 30% en 2011 à 4,8 millions de visiteurs. Alors que ce petit pays était sorti du printemps arabe par le haut, qu'il est un symbole d'un Etat de droit avec sa démocratie naissante enfantée grâce à des élections propres et honnêtes sans dommages, les assassins ont voulu par cet acte ignoble instaurer l'épouvante. Il est vrai que la Tunisie est confrontée à la déstabilisation de la Libye et dont les frontières notamment dans le Sud sont poreuses. Une Libye en plein chaos. Mais les Tunisiens ne veulent pas se laisser abattre. Dès l'attaque terroriste du musée du Bardo, joyau de la culture méditerranénne, des centaines e personnes sont descendues dans la célèbre avenue Bourguiba pour crier leur colère et dire que la Tunisie restera debout et que la démocratie vaincra. Les Tunisiens ont eu à le montrer par le passé avec la révolution des Jasmins qui a eu raison de la dictature de Ben Ali accroché au pouvoir durant 23 ans. Une Tunisie qui a réussi son printemps arabe. Des messages de solidarité ne cessent de parvenir aux gouvernants tunisiens, beaucoup de messages sur la toile pour dire : « Je suis Tunisie». L'Algérie a été une des premières à réagir à l'effroyable drame qui a frappé la Tunisie, un pays voisin et ami. "L'Algérie, qui a de tout temps soutenu les Tunisiens et les ont aidés pour sortir de la crise, est aujourd'hui plus que jamais disposée à poursuivre son soutien aux efforts des autorités tunisiennes pour faire face à tous les défis, y compris sécuritaires, et avant tout pour éradiquer le terrorisme", a précisé un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le peuple algérien apporte toute sa compassion sa solidarité et son soutien face à la terreur islamiste qu'elle a subie et combattue durant une décennie. La Tunisie aura besoin du soutien mais aussi de l'aide internationale pour lutter contre le terrorisme islamiste et dont nul n'est aujourd'hui à l'abri.