Ali Benflis, président du parti en cours de constitution Talaiou El Houriyat, appelle à la « reconnaissance de l'amazighité comme une composante essentielle de l'identité nationale ». Ali Benflis, président du parti en cours de constitution Talaiou El Houriyat, appelle à la « reconnaissance de l'amazighité comme une composante essentielle de l'identité nationale ». Dans une déclaration rendue publique aujourd'hui à l'occasion de la célébration du 20 avril, Benflis considère « la lutte politique pour la reconnaissance de l'amazighité comme une composante essentielle de l'identité nationale est partie intégrante et non séparable de la lutte pour la démocratie et les libertés ». « Elle n'est pas séparable non plus de la lutte visant à imposer la reconnaissance de la citoyenneté pleine et entière comme le premier des fondements du système politique national », indique-t-il. Il estime que c'est grâce à cette lutte, « àla détermination sans faille dont elle a été entourée et aux nombreux sacrifices consentis en son nom que l'amazighité a été érigée, ainsi qu'elle devait l'être, comme une dimension fondatrice de notre identité nationale et que la langue amazighe a été constitutionnalisée comme langue nationale de notre pays ». L'ancien chef du gouvernement revient ainsi sur cette exigence identitaire pour compléter l'édification de l'Etat-nation. « La cause de l'amazighité est une cause nationale à part entière. Elle a enregistré à son actif des acquis considérables. Le plus déterminant entre eux reste encore celui de sa reconnaissance comme langue nationale et officielle du pays », insiste Benflis qui a été à la tête de l'exécutif quand tamazight a été consacrée langue nationale en 2002. Militant pour son officialisation, Ali Benflis considère ainsi que la réponse à cette attente légitime a été « longuement et inutilement retardée ». « Le temps de sa prise en charge effective et de sa satisfaction est venu. Il apparaîtra alors clairement à la Nation tout entière que la langue amazighe comme langue officielle". Dans une déclaration rendue publique aujourd'hui à l'occasion de la célébration du 20 avril, Benflis considère « la lutte politique pour la reconnaissance de l'amazighité comme une composante essentielle de l'identité nationale est partie intégrante et non séparable de la lutte pour la démocratie et les libertés ». « Elle n'est pas séparable non plus de la lutte visant à imposer la reconnaissance de la citoyenneté pleine et entière comme le premier des fondements du système politique national », indique-t-il. Il estime que c'est grâce à cette lutte, « àla détermination sans faille dont elle a été entourée et aux nombreux sacrifices consentis en son nom que l'amazighité a été érigée, ainsi qu'elle devait l'être, comme une dimension fondatrice de notre identité nationale et que la langue amazighe a été constitutionnalisée comme langue nationale de notre pays ». L'ancien chef du gouvernement revient ainsi sur cette exigence identitaire pour compléter l'édification de l'Etat-nation. « La cause de l'amazighité est une cause nationale à part entière. Elle a enregistré à son actif des acquis considérables. Le plus déterminant entre eux reste encore celui de sa reconnaissance comme langue nationale et officielle du pays », insiste Benflis qui a été à la tête de l'exécutif quand tamazight a été consacrée langue nationale en 2002. Militant pour son officialisation, Ali Benflis considère ainsi que la réponse à cette attente légitime a été « longuement et inutilement retardée ». « Le temps de sa prise en charge effective et de sa satisfaction est venu. Il apparaîtra alors clairement à la Nation tout entière que la langue amazighe comme langue officielle".