La commission nationale des travailleurs du pré-emploi est sur un volcan. Ils sont près de 600.000 au niveau national qui revendiquent des salaires décents et une stabilité sociale. La commission nationale des travailleurs du pré-emploi est sur un volcan. Ils sont près de 600.000 au niveau national qui revendiquent des salaires décents et une stabilité sociale. Sit-in et protestaions ne sont pas à écarter dans les prochains jours.Cette commission affiliée au SNAPAP entend protester prochainement avec l'organisation de sitin à Alger et dans d'autres villes pour signifier leur ras-le-bol face à leur situation précaire qui dure depuis des années. Une source de cette commission nationale indique qu'une plate-forme revendicative est sur le point d'être achevée pour être remise au Premier ministre. Dans cette plate-forme, il est mentionné la révision des salaires de ces milliers de travailleurs embauchés dans le cadre du filet social ou du pré-emploi. Ces derniers perçoivent des salaires en deçà du SNMG qui est actuellement de 18.000 DA. La plupart ont des mensualités entre 12.000 et 15.000 DA avec des CDD qui n'en finissent pas. Et sur le plan social, la majorité reste non couverte par la sécurité sociale et ne bénéficie d'aucune promotion dans les postes de travail qu'ils occupent actuellement. Ce qui constitue de fait une entorse aux lois du travail et une violation claire à l'application du salaire minimum en Algérie. Cette situation qui dure depuis des années suite à la création du préemploi, n'aide pas vraiment les chômeurs et particulièrement les diplômés qui sont toujours dans l'expectative. Près de 50% de ces travailleurs sont issus de l'université soit un minimum d'un Bac+4 selon une source du SNAPAP. Les recrutements qui doivent passer par l'ANEM se déroulent généralement bien sauf que les entreprises ou les administrations qui procèdent à leur recrutement ne les titularisent pas. La commission nationale qui les défend parle d'une « précarité officialisée » du fait qu'ils restent des vacataires ou des travailleurs provisoires. Le dossier qui a été maintes fois soulevé par le SNAPAP pour être accepté au niveau du gouvernement évolue en dents de scie. Preuve selon la commission nationale des travailleurs du pré-emploi, c'est qu'il n'y a pas eu jusqu'à maintenant des mesures salutaires pour cette catégorie. Pour rappel, le Premier ministre a promis de faire le nécessaire pour cette catégorie en donnant instruction d'abord au contrat d'embauche qui doit obligatoirement passer par les agences de l'emploi. Mais sur le volet salarial, c'est le flou total. Pourtant, il y a la promesse qui a été faite il y a moins d'un an pour reclasser cette catégorie et leur permettre une titularisation de leurs contrats professionnels. Sit-in et protestaions ne sont pas à écarter dans les prochains jours.Cette commission affiliée au SNAPAP entend protester prochainement avec l'organisation de sitin à Alger et dans d'autres villes pour signifier leur ras-le-bol face à leur situation précaire qui dure depuis des années. Une source de cette commission nationale indique qu'une plate-forme revendicative est sur le point d'être achevée pour être remise au Premier ministre. Dans cette plate-forme, il est mentionné la révision des salaires de ces milliers de travailleurs embauchés dans le cadre du filet social ou du pré-emploi. Ces derniers perçoivent des salaires en deçà du SNMG qui est actuellement de 18.000 DA. La plupart ont des mensualités entre 12.000 et 15.000 DA avec des CDD qui n'en finissent pas. Et sur le plan social, la majorité reste non couverte par la sécurité sociale et ne bénéficie d'aucune promotion dans les postes de travail qu'ils occupent actuellement. Ce qui constitue de fait une entorse aux lois du travail et une violation claire à l'application du salaire minimum en Algérie. Cette situation qui dure depuis des années suite à la création du préemploi, n'aide pas vraiment les chômeurs et particulièrement les diplômés qui sont toujours dans l'expectative. Près de 50% de ces travailleurs sont issus de l'université soit un minimum d'un Bac+4 selon une source du SNAPAP. Les recrutements qui doivent passer par l'ANEM se déroulent généralement bien sauf que les entreprises ou les administrations qui procèdent à leur recrutement ne les titularisent pas. La commission nationale qui les défend parle d'une « précarité officialisée » du fait qu'ils restent des vacataires ou des travailleurs provisoires. Le dossier qui a été maintes fois soulevé par le SNAPAP pour être accepté au niveau du gouvernement évolue en dents de scie. Preuve selon la commission nationale des travailleurs du pré-emploi, c'est qu'il n'y a pas eu jusqu'à maintenant des mesures salutaires pour cette catégorie. Pour rappel, le Premier ministre a promis de faire le nécessaire pour cette catégorie en donnant instruction d'abord au contrat d'embauche qui doit obligatoirement passer par les agences de l'emploi. Mais sur le volet salarial, c'est le flou total. Pourtant, il y a la promesse qui a été faite il y a moins d'un an pour reclasser cette catégorie et leur permettre une titularisation de leurs contrats professionnels.