La Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) poursuit son cycle de conférences thématiques. Hier, au siège du mouvement Enahda qui est membre de cette coordination au même titre que le MSP et le RCD entres autres, , s'est en effet tenue une conférence portant sur le thème de la transition démocratique et la réalité des libertés.. La Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) poursuit son cycle de conférences thématiques. Hier, au siège du mouvement Enahda qui est membre de cette coordination au même titre que le MSP et le RCD entres autres, , s'est en effet tenue une conférence portant sur le thème de la transition démocratique et la réalité des libertés.. Lancé il y a quelques semaines ce cycle de conférences, où il a été notamment question de la commission nationale indépendante de surveillance des élections, de la corruption et ses effets néfastes sur la sécurité du pays et du gaz de schiste, se déroule presque dans une grande indifférence. La CNLTD n'a apparemment plus la cote auprès des médias puisque les rencontres qu'elle organise ne suscitent plus l'engouement médiatique. Ces conférences ne font plus,, en somme, la Une des journaux. Cela contraste avec un passé très récent où le moindre rendez-vous de la CNLTD devient automatiquement un événement politique. La CNLTD a-t-elle atteint à ce point ses limites en tant que groupe politique ? La CNLTD est-elle dans une phase de reflux ? D'aucuns estiment que cette coordination est sérieusement menacée par l'essoufflement. Il semble loin en effet le temps ou cette coordination débordait d'énergie et d'activité, en parvenant même à engranger un capital sympathie énorme, et en réussissant surtout le passe de rassembler toutes les composantes de l'opposition un certain 10 juin 2014 Ce jour-là , à Zeralda, plus exactement, s'est tenu le premier congrès de l'opposition. Un événement historique qui fera certainement date dans les annales politiques du pays. L'opposition, toutes tendances confondues, a honoré l'invitation de la CNLTD et cette dernière pouvait alors, en toute logique, s'enorgueillir d'avoir réussi un grand coup politique. Dans la foulée de cet événement une grande partie de l'opposition a répondu par la négative à l'invitation du pouvoir pour des consultations sur le projet de révision constitutionnelle. Jusqu'à aujourd'hui d'ailleurs, ce boycott est resté en travers de la gorge du pouvoir. Cette dynamique a aussi abouti à la création de l'instance de coordination et de suivi de l'opposition (ICSO) qui est animée par la CNLTD et le pôle du changement qui regroupe les partis politiques ayant soutenu la candidature d'Ali Benflis lors des dernières élections présidentielles du 17 avril 2014. Mais cette dynamique semble marquer le pas. L'opposition en général et la CNLTD en particulier donnent en effet l'impression de tourner en rond. Mis à part les manifestations contre le gaz de schiste, le 24 février, son absence sur le terrain est évidente. La CNLTD est en effet cantonnée dans des salles de conférences et les rendez- vous qu'elle organise ont une portée fort limitée. En tout cas, ils ne gêneraient aucunement le pouvoir. Ce dernier a juste été contrarié par le boycott des consultations sur le projet de révision constitutionnelle qui n'a pas encore vu le jour. D'aucuns estiment que la CNLTD, au risque de perdre de la crédibilité, a plus que besoin de faire preuve de pugnacité pour espérer se relancer et pourquoi pas peser sur le cours des événements. Lancé il y a quelques semaines ce cycle de conférences, où il a été notamment question de la commission nationale indépendante de surveillance des élections, de la corruption et ses effets néfastes sur la sécurité du pays et du gaz de schiste, se déroule presque dans une grande indifférence. La CNLTD n'a apparemment plus la cote auprès des médias puisque les rencontres qu'elle organise ne suscitent plus l'engouement médiatique. Ces conférences ne font plus,, en somme, la Une des journaux. Cela contraste avec un passé très récent où le moindre rendez-vous de la CNLTD devient automatiquement un événement politique. La CNLTD a-t-elle atteint à ce point ses limites en tant que groupe politique ? La CNLTD est-elle dans une phase de reflux ? D'aucuns estiment que cette coordination est sérieusement menacée par l'essoufflement. Il semble loin en effet le temps ou cette coordination débordait d'énergie et d'activité, en parvenant même à engranger un capital sympathie énorme, et en réussissant surtout le passe de rassembler toutes les composantes de l'opposition un certain 10 juin 2014 Ce jour-là , à Zeralda, plus exactement, s'est tenu le premier congrès de l'opposition. Un événement historique qui fera certainement date dans les annales politiques du pays. L'opposition, toutes tendances confondues, a honoré l'invitation de la CNLTD et cette dernière pouvait alors, en toute logique, s'enorgueillir d'avoir réussi un grand coup politique. Dans la foulée de cet événement une grande partie de l'opposition a répondu par la négative à l'invitation du pouvoir pour des consultations sur le projet de révision constitutionnelle. Jusqu'à aujourd'hui d'ailleurs, ce boycott est resté en travers de la gorge du pouvoir. Cette dynamique a aussi abouti à la création de l'instance de coordination et de suivi de l'opposition (ICSO) qui est animée par la CNLTD et le pôle du changement qui regroupe les partis politiques ayant soutenu la candidature d'Ali Benflis lors des dernières élections présidentielles du 17 avril 2014. Mais cette dynamique semble marquer le pas. L'opposition en général et la CNLTD en particulier donnent en effet l'impression de tourner en rond. Mis à part les manifestations contre le gaz de schiste, le 24 février, son absence sur le terrain est évidente. La CNLTD est en effet cantonnée dans des salles de conférences et les rendez- vous qu'elle organise ont une portée fort limitée. En tout cas, ils ne gêneraient aucunement le pouvoir. Ce dernier a juste été contrarié par le boycott des consultations sur le projet de révision constitutionnelle qui n'a pas encore vu le jour. D'aucuns estiment que la CNLTD, au risque de perdre de la crédibilité, a plus que besoin de faire preuve de pugnacité pour espérer se relancer et pourquoi pas peser sur le cours des événements.