Une requête de levée de prise-de-corps au profit du notaire Rahal Omar, poursuivi pour "faux en écriture publique" dans l'affaire de Khalifa Bank, pour des motifs de santé, a été rejetée hier par le juge Antar Menouar.La défense de Rahal Omar, 86 ans, a sollicité, dossier médical à l'appui, une levée de prise-de-corps au profit de son client dont l'état de santé s'est dégradé. Une requête de levée de prise-de-corps au profit du notaire Rahal Omar, poursuivi pour "faux en écriture publique" dans l'affaire de Khalifa Bank, pour des motifs de santé, a été rejetée hier par le juge Antar Menouar.La défense de Rahal Omar, 86 ans, a sollicité, dossier médical à l'appui, une levée de prise-de-corps au profit de son client dont l'état de santé s'est dégradé. La défense a rappelé que son mandant avait subit une intervention chirurgicale délicate peu avant l'application de la mesure et qu'il avait déjà bénéficié, par décision de la Cour suprême, de liberté provisoire. Selon le juge Menouar le code de procédures pénales n'autorise pas la levée de la prise-decorps pour un prévenu poursuivi en matière pénale et que défense et ministère public pouvaient questionner l'accusé Rahal. Le juge Menouar a également rejeté une autre requête de la défense, celle de permettre à l'accusé de ne pas se déplacer au quotidien au tribunal et de rester dans l'établissement pénitentiaire de Blida. "Une équipe de la Protection civile est sur place pour prodiguer les soins nécessaires. L'accusé est en mesure de parler, il a même refusé de s'asseoir sur le siège que le tribunal lui a proposé au début de l'audition", a argué le président d'audience. Quant à Chachoua Abdelhafid qui était chargé de la sécurité et du transfert des fonds de Khalifa Bank il a nié avant-hier devant le tribunal criminel de Blida les accusations retenues contre lui. Chachoua est poursuivi pour association de malfaiteurs, faux en écriture et vols multiples, des accusations qu'il a niées en bloc. Ancien inspecteur de police à Tipaza avant de rejoindre Khalifa Bank, l'accusé a affirmé que le transfert des fonds des différentes agences de la banque vers la caisse principale de Cheraga se "faisait de manière légale et que toute opération de transfert était supervisée par un caissier de la banque". Il a également nié avoir reçu un ordre oral ou écrit de Abdelmoumene Khelifa pour remettre de l'argent à des connaissances de ce dernier, à lui personnellement ou à des membres de la banque ou du groupe. L'accusé a nié aussi ses déclarations devant le juge d'instruction et la police judiciaire selon lesquelles Abdelmoumene Khelifa l'ait chargé de joindre par téléphone le responsable de la caisse principale pour lui demander de lui envoyer de l'argent, soulignant ne pas se rappeler de la "valeur exacte de la somme (entre un million et dix millions de DA)". Il a affirmé "n'avoir aucune connaissance de la demande que Nekache Hamou, directeur général adjoint chargé de la comptabilité et du budget à Khalifa Bank a dit avoir reçue de lui pour le règlement de la situation de la caisse principale". Interrogé par le juge sur ses biens et ceux de sa famille y compris les biens immobiliers acquis en une seule année par son père et son frère, il les a justifiés par la réussite de son père qui possède 10 hectares de terres agricoles dans la ville de Htatba (Tipaza). La défense a rappelé que son mandant avait subit une intervention chirurgicale délicate peu avant l'application de la mesure et qu'il avait déjà bénéficié, par décision de la Cour suprême, de liberté provisoire. Selon le juge Menouar le code de procédures pénales n'autorise pas la levée de la prise-decorps pour un prévenu poursuivi en matière pénale et que défense et ministère public pouvaient questionner l'accusé Rahal. Le juge Menouar a également rejeté une autre requête de la défense, celle de permettre à l'accusé de ne pas se déplacer au quotidien au tribunal et de rester dans l'établissement pénitentiaire de Blida. "Une équipe de la Protection civile est sur place pour prodiguer les soins nécessaires. L'accusé est en mesure de parler, il a même refusé de s'asseoir sur le siège que le tribunal lui a proposé au début de l'audition", a argué le président d'audience. Quant à Chachoua Abdelhafid qui était chargé de la sécurité et du transfert des fonds de Khalifa Bank il a nié avant-hier devant le tribunal criminel de Blida les accusations retenues contre lui. Chachoua est poursuivi pour association de malfaiteurs, faux en écriture et vols multiples, des accusations qu'il a niées en bloc. Ancien inspecteur de police à Tipaza avant de rejoindre Khalifa Bank, l'accusé a affirmé que le transfert des fonds des différentes agences de la banque vers la caisse principale de Cheraga se "faisait de manière légale et que toute opération de transfert était supervisée par un caissier de la banque". Il a également nié avoir reçu un ordre oral ou écrit de Abdelmoumene Khelifa pour remettre de l'argent à des connaissances de ce dernier, à lui personnellement ou à des membres de la banque ou du groupe. L'accusé a nié aussi ses déclarations devant le juge d'instruction et la police judiciaire selon lesquelles Abdelmoumene Khelifa l'ait chargé de joindre par téléphone le responsable de la caisse principale pour lui demander de lui envoyer de l'argent, soulignant ne pas se rappeler de la "valeur exacte de la somme (entre un million et dix millions de DA)". Il a affirmé "n'avoir aucune connaissance de la demande que Nekache Hamou, directeur général adjoint chargé de la comptabilité et du budget à Khalifa Bank a dit avoir reçue de lui pour le règlement de la situation de la caisse principale". Interrogé par le juge sur ses biens et ceux de sa famille y compris les biens immobiliers acquis en une seule année par son père et son frère, il les a justifiés par la réussite de son père qui possède 10 hectares de terres agricoles dans la ville de Htatba (Tipaza).