La majorité des personnes qui sont passés à la barre, hier, ont récusé les faits qui leurs sont reprochés notamment la corruption, le trafic d'influence et l'obtention d'avantages et de privilèges. La majorité des personnes qui sont passés à la barre, hier, ont récusé les faits qui leurs sont reprochés notamment la corruption, le trafic d'influence et l'obtention d'avantages et de privilèges. Les accusés ayant comparu, hier, devant le tribunal criminel de Blida dans le procès Khalifa, ont reconnu avoir bénéficié de privilèges dont des cartes d'accès gratuites au centre de thalassothérapie de Sidi Fredj, soutenant qu'ils "ignoraient" que le payement des dites cartes était assuré par le défunt groupe Khalifa. Les accusés ont récusé, cependant, les faits qui leurs sont reprochés notamment la corruption, le trafic d'influence et l'obtention d'avantages et de privilèges. L'ex-directeur général de l'Entreprise publique de l'approvisionnement en équipements, Smati Bahidj Farid et l'exdirecteur général de l'unité de boissons d'El-Harrach, Bourahla Hamid, ont reconnu avoir bénéficié de cartes gratuites pour accéder au centre de thalassothérapie de Sidi Fredj, rejetant toutefois, le fait que cela soit "en contrepartie de dépôts au sein de Khalifa Bank". M. Smati a souligné que "le placement de 100 millions de dinars dans la banque Khalifa était en concertation avec les membres du conseil d'administration" et à aucun moment il n'a fait cela pour "bénéficier de privilèges et avantages", précisant en outre, qu'il "ignorait que la carte qu'il a payée 22 fois, était payée par le groupe Khalifa", avant de s'interroger "que représente le prix d'une carte de thalassothérapie par rapport au montant déposé dans la banque!". Une question ayant suscité l'irritation du magistrat Antar Menouar qui le rappelle à l'ordre lui signifiant qu'il s'agit de "deniers publics et qu'il n'avait pas le droit d'en disposer comme bon lui semble". Par ailleurs, l'ex-directeur général de l'unité de boissons d'El-Harrach a, quant à lui, fait endosser la responsabilité de dépôt de 220 millions de dinars, en trois tranches, à son prédécesseur, Akli Ferrani. Le procureur s'est, de son côté, posé la question sur l'utilité pour une entreprise commerciale et de production à faire des opérations de placements, alors que ce n'est pas sa vocation. "J'avais un excédant financier, il fallait l'investir", rétorque l'accusé Bourahla, déclarant qu'à son départ de l'entreprise, la trésorerie était largement excédentaire. L'ex-directeur de l'entreprise publique de distribution de médicaments Amour Said, tout en reconnaissant avoir utilisé une seule fois la carte du centre de thalassothérapie, a nié toutes les accusations retenues contre lui, expliquant qu'il n'a pas procédé à des dépôts mais son entreprise détenait des comptes courants au sein de la Khalifa Bank. L'ex-directeur général de l'Agence de développement social, Telli Safi, qui a déposé un montant de 1,5 milliard de dinars a nié également les faits, soulignant que l'ADS disposait d'un compte courant au sein de l'Agence d'El-Harrach, durant l'exercice de son prédécesseur et l'ex-directeur général adjoint. Il a cet effet, nié avoir bénéficié d'une carte d'accès au centre de thalassothérapie malgré l'existence de son nom sur la liste et les déclarations de l'ex-DGA, confirmant en outre que "son fils a bel et bien, bénéficié d'un stage au sein de Khalifa Airways". Au total, 71 accusés (après le décès de 5 autres) sont actuellement jugés dans ce même procès. 21 accusés sont en détention alors que les autres comparaissent libres. Outre la partie civile et les victimes, plus de 300 témoins seront entendus dans cette affaire. Les accusés ayant comparu, hier, devant le tribunal criminel de Blida dans le procès Khalifa, ont reconnu avoir bénéficié de privilèges dont des cartes d'accès gratuites au centre de thalassothérapie de Sidi Fredj, soutenant qu'ils "ignoraient" que le payement des dites cartes était assuré par le défunt groupe Khalifa. Les accusés ont récusé, cependant, les faits qui leurs sont reprochés notamment la corruption, le trafic d'influence et l'obtention d'avantages et de privilèges. L'ex-directeur général de l'Entreprise publique de l'approvisionnement en équipements, Smati Bahidj Farid et l'exdirecteur général de l'unité de boissons d'El-Harrach, Bourahla Hamid, ont reconnu avoir bénéficié de cartes gratuites pour accéder au centre de thalassothérapie de Sidi Fredj, rejetant toutefois, le fait que cela soit "en contrepartie de dépôts au sein de Khalifa Bank". M. Smati a souligné que "le placement de 100 millions de dinars dans la banque Khalifa était en concertation avec les membres du conseil d'administration" et à aucun moment il n'a fait cela pour "bénéficier de privilèges et avantages", précisant en outre, qu'il "ignorait que la carte qu'il a payée 22 fois, était payée par le groupe Khalifa", avant de s'interroger "que représente le prix d'une carte de thalassothérapie par rapport au montant déposé dans la banque!". Une question ayant suscité l'irritation du magistrat Antar Menouar qui le rappelle à l'ordre lui signifiant qu'il s'agit de "deniers publics et qu'il n'avait pas le droit d'en disposer comme bon lui semble". Par ailleurs, l'ex-directeur général de l'unité de boissons d'El-Harrach a, quant à lui, fait endosser la responsabilité de dépôt de 220 millions de dinars, en trois tranches, à son prédécesseur, Akli Ferrani. Le procureur s'est, de son côté, posé la question sur l'utilité pour une entreprise commerciale et de production à faire des opérations de placements, alors que ce n'est pas sa vocation. "J'avais un excédant financier, il fallait l'investir", rétorque l'accusé Bourahla, déclarant qu'à son départ de l'entreprise, la trésorerie était largement excédentaire. L'ex-directeur de l'entreprise publique de distribution de médicaments Amour Said, tout en reconnaissant avoir utilisé une seule fois la carte du centre de thalassothérapie, a nié toutes les accusations retenues contre lui, expliquant qu'il n'a pas procédé à des dépôts mais son entreprise détenait des comptes courants au sein de la Khalifa Bank. L'ex-directeur général de l'Agence de développement social, Telli Safi, qui a déposé un montant de 1,5 milliard de dinars a nié également les faits, soulignant que l'ADS disposait d'un compte courant au sein de l'Agence d'El-Harrach, durant l'exercice de son prédécesseur et l'ex-directeur général adjoint. Il a cet effet, nié avoir bénéficié d'une carte d'accès au centre de thalassothérapie malgré l'existence de son nom sur la liste et les déclarations de l'ex-DGA, confirmant en outre que "son fils a bel et bien, bénéficié d'un stage au sein de Khalifa Airways". Au total, 71 accusés (après le décès de 5 autres) sont actuellement jugés dans ce même procès. 21 accusés sont en détention alors que les autres comparaissent libres. Outre la partie civile et les victimes, plus de 300 témoins seront entendus dans cette affaire.