Apparemment, il n'y aura pas de nouvelle alliance présidentielle, comme souhaité par Ouyahia, le tout nouveau secrétaire général par intérim du RND. Apparemment, il n'y aura pas de nouvelle alliance présidentielle, comme souhaité par Ouyahia, le tout nouveau secrétaire général par intérim du RND. L'appel de ce dernier en faveur de la création d'une nouvelle alliance entre les partis qui soutiennent le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n'a pas, en effet, trouvé un écho favorable auprès du parti du FLN. Le secrétaire général du vieux parti, Amar Saïdani, a rejeté l'offre d'Ouyahia. « Cette question est du ressort du comité central » dira Saïdani avant de préciser, toutefois, que « le FLN n'est pas avec une alliance comme celle qui l'a précédée ». Saïdani, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse, faisait allusion à la défunte Alliance présidentielle composée, pour rappel, du même FLN, du RND et du MSP. «L'alliance où le FLN est juste un wagon est rejetée car le FLN doit être la locomotive » a martelé Amar Saïdani ajoutant que « de mon point de vue l'alliance doit être autour de la formation du gouvernement ou autour de l'examen des lois à l'APN ». Dans un discours prononcé mercredi dernier juste après son élection au poste de secrétaire général par intérim du RND, Ahmed Ouyahia, a appelé les partis du FLN, du MPA d'Amara Benyounès et TAJ d'Amar Ghoul à former un pôle politique pour soutenir le programme du chef de l'Etat. C'est une désillusion donc pour Ouyahia car, selon Saïdani, « cette proposition est prématurée et son temps n'est pas encore venu ». Par contre, devait affirmer le chef de file du FLN, « nous demandons la formation d'un large front national, composé des partis politiques et d'organisations pour soutenir le programme du président de la République ». "Gaïd Salah a refusé le putsch contre la légalité" L'autre question qui a a été au centre de cette conférence de presse a été, sans conteste et comme attendu d'ailleurs, la lettre de félicitations que lui a adressée le vice - ministre de la Défense et chef d'étatmajor de l'ANP, le général de corps d'armée, Ahmed Gaid Salah. Cette lettre dans laquelle Gaid Salah félicitait Amar Saï dani suite à son élection comme secrétaire général du FLN a fait couler beaucoup d'encre et, à l'unanimité, les opposants ont vite traduit cela comme une immixtion de l'armée dans la vie politique. « La lettre de Gaïd Salah est une lettre de félicitations qui est venue après le 10e congrès et elle n'enfreint pas la Constitution » a indiqué Saidani pour qui cette campagne « traduit la haine que vouent ces gens-là au FLN ». Et à Saïdani, très remonté contre les leaders de l'opposition, de s'interroger : « Qui a demandé l'intervention de l'armée et l'application de l'article 88 de la Constitution ? ». Et de répondre, en faisant allusion justement aux leaders de l'opposition, « ce sont eux qui ont demandé l'intervention de l'armée ». Et à Saïdani de se lancer dans des propos dithyrambiques en faveur du chef d'étatmajor. « Depuis que Gaïd Salah est à la tête de l'ANP il n'y a pas eu de violation de la Constitution et la fabrication de présidents s'est alors arrêtée » dira-t-il avant de faire montre de son étonnement en mettant en avant le fait que les animateurs de cette campagne omettent de parler « des personnes qui fabriquaient les présidents par le passé. Nous sommes fiers du moudjahid Gaïd Salah » Dans la salle de conférence de l'hôtel El- Aurassi d'aucuns ont compris que Saïdani faisait allusion au général Toufik le chef du DRS. Poursuivant son éloge le conférencier souligne que « c'est Gaïd Salah qui était responsable de l'ANP lorsque le président était hospitalisé à l'hôpital du Val-de- Grace et il a alors refusé le putsch contre la légalité », c'est-à-dire commettre un coup d'Etat contre le chef de l'Etat. Saïdani s'est ensuite violemment attaqué à tous ceux qui ont interprété cette lettre comme une intervention de l'ANP dans le champ politique. « Je m'attendais à ce que Benflis, qui était secrétaire général du FLN, nous adresse une lettre de félicitations, mais hélas » a-t-il souligné en indiquant que « Benflis n'a pas le droit de parler au nom du FLN puisqu'il a quitté le parti ». Le président du MSP, Abderrazak Makri, a lui aussi eu son lot de critiques. « Makri n'est ni à gauche, ni à droite, ni au centre. J'ai voulu lire son projet, mais je ne l'ai pas trouvé. Décidement Makri est partout et nulle part en même temps » dira Saïdani avant de porter l'estocade à Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des travailleurs. « Elle parle de la neutralité de l'armée alors qu'elle a été discuter avec Gaïd Salah et en a fait cas lors d'une conférence de presse » déclare Saïdani en précisant que « Louisa a demandé à Gaïd Salah d'intervenir dans la politique, mais il a refusé. Mais cela elle ne l'a pas dit ». Par ailleurs Saïdani a soutenu que « le président Bouteflika ne partira pas et ceux qui disent le contraire se trompent». Il a en outre souligné que les ministres qui sont membres du comité central sont des militants du parti. Il s'est aussi targué du fait que la majorité des ministres sont affiliés au FLN. Pour lui « ce gouvernement est FLN de long en large ». L'appel de ce dernier en faveur de la création d'une nouvelle alliance entre les partis qui soutiennent le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n'a pas, en effet, trouvé un écho favorable auprès du parti du FLN. Le secrétaire général du vieux parti, Amar Saïdani, a rejeté l'offre d'Ouyahia. « Cette question est du ressort du comité central » dira Saïdani avant de préciser, toutefois, que « le FLN n'est pas avec une alliance comme celle qui l'a précédée ». Saïdani, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse, faisait allusion à la défunte Alliance présidentielle composée, pour rappel, du même FLN, du RND et du MSP. «L'alliance où le FLN est juste un wagon est rejetée car le FLN doit être la locomotive » a martelé Amar Saïdani ajoutant que « de mon point de vue l'alliance doit être autour de la formation du gouvernement ou autour de l'examen des lois à l'APN ». Dans un discours prononcé mercredi dernier juste après son élection au poste de secrétaire général par intérim du RND, Ahmed Ouyahia, a appelé les partis du FLN, du MPA d'Amara Benyounès et TAJ d'Amar Ghoul à former un pôle politique pour soutenir le programme du chef de l'Etat. C'est une désillusion donc pour Ouyahia car, selon Saïdani, « cette proposition est prématurée et son temps n'est pas encore venu ». Par contre, devait affirmer le chef de file du FLN, « nous demandons la formation d'un large front national, composé des partis politiques et d'organisations pour soutenir le programme du président de la République ». "Gaïd Salah a refusé le putsch contre la légalité" L'autre question qui a a été au centre de cette conférence de presse a été, sans conteste et comme attendu d'ailleurs, la lettre de félicitations que lui a adressée le vice - ministre de la Défense et chef d'étatmajor de l'ANP, le général de corps d'armée, Ahmed Gaid Salah. Cette lettre dans laquelle Gaid Salah félicitait Amar Saï dani suite à son élection comme secrétaire général du FLN a fait couler beaucoup d'encre et, à l'unanimité, les opposants ont vite traduit cela comme une immixtion de l'armée dans la vie politique. « La lettre de Gaïd Salah est une lettre de félicitations qui est venue après le 10e congrès et elle n'enfreint pas la Constitution » a indiqué Saidani pour qui cette campagne « traduit la haine que vouent ces gens-là au FLN ». Et à Saïdani, très remonté contre les leaders de l'opposition, de s'interroger : « Qui a demandé l'intervention de l'armée et l'application de l'article 88 de la Constitution ? ». Et de répondre, en faisant allusion justement aux leaders de l'opposition, « ce sont eux qui ont demandé l'intervention de l'armée ». Et à Saïdani de se lancer dans des propos dithyrambiques en faveur du chef d'étatmajor. « Depuis que Gaïd Salah est à la tête de l'ANP il n'y a pas eu de violation de la Constitution et la fabrication de présidents s'est alors arrêtée » dira-t-il avant de faire montre de son étonnement en mettant en avant le fait que les animateurs de cette campagne omettent de parler « des personnes qui fabriquaient les présidents par le passé. Nous sommes fiers du moudjahid Gaïd Salah » Dans la salle de conférence de l'hôtel El- Aurassi d'aucuns ont compris que Saïdani faisait allusion au général Toufik le chef du DRS. Poursuivant son éloge le conférencier souligne que « c'est Gaïd Salah qui était responsable de l'ANP lorsque le président était hospitalisé à l'hôpital du Val-de- Grace et il a alors refusé le putsch contre la légalité », c'est-à-dire commettre un coup d'Etat contre le chef de l'Etat. Saïdani s'est ensuite violemment attaqué à tous ceux qui ont interprété cette lettre comme une intervention de l'ANP dans le champ politique. « Je m'attendais à ce que Benflis, qui était secrétaire général du FLN, nous adresse une lettre de félicitations, mais hélas » a-t-il souligné en indiquant que « Benflis n'a pas le droit de parler au nom du FLN puisqu'il a quitté le parti ». Le président du MSP, Abderrazak Makri, a lui aussi eu son lot de critiques. « Makri n'est ni à gauche, ni à droite, ni au centre. J'ai voulu lire son projet, mais je ne l'ai pas trouvé. Décidement Makri est partout et nulle part en même temps » dira Saïdani avant de porter l'estocade à Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des travailleurs. « Elle parle de la neutralité de l'armée alors qu'elle a été discuter avec Gaïd Salah et en a fait cas lors d'une conférence de presse » déclare Saïdani en précisant que « Louisa a demandé à Gaïd Salah d'intervenir dans la politique, mais il a refusé. Mais cela elle ne l'a pas dit ». Par ailleurs Saïdani a soutenu que « le président Bouteflika ne partira pas et ceux qui disent le contraire se trompent». Il a en outre souligné que les ministres qui sont membres du comité central sont des militants du parti. Il s'est aussi targué du fait que la majorité des ministres sont affiliés au FLN. Pour lui « ce gouvernement est FLN de long en large ».