La vallée du M'Zab est de nouveau sous les feux des projecteurs. A la veille du mois sacré du Ramadhan, et aprèsune accalmie ayant duré de longs mois, la région a été le théâtre de nouveaux affrontements communautaires. La vallée du M'Zab est de nouveau sous les feux des projecteurs. A la veille du mois sacré du Ramadhan, et aprèsune accalmie ayant duré de longs mois, la région a été le théâtre de nouveaux affrontements communautaires. D'une grande violence ces affrontements, qui ont notamment secoué la ville de Berriane, ont fait même plusieurs blessés. Cette situation a suscité une vive réaction des notables de la région qui ont lancé des appels au calme, à la retenue et à la sagesse. L'appel lancé hier par la haute instance des notables et des populations de Béni-Mizab (Conseil Baabderahmane El Kourti), s'inscrit dans cette veine. Dans le communiqué rendu public hier cette haute instance a également vivement interpellé les autorités militaires et civiles, tant locales que nationales, afin de protéger les populations et de mettre fin aux violences. Dans cet appel il est fait clairement et explicitement mention de la nécessité « d'appliquer la loi avec détermination et sérieux en vue de protéger les personnes et les biens ». Est-ce à dire que la loi n'est pas appliquée par les autorités ? Apparemment oui... laisse clairement entendre l'appel en question. C'est la ville de Berriane, à 45 km au nord du chef-lieu de Ghardaïa, qui a été le théâtre de ces affrontements. Des affrontements qui ont aussi touché certains quartiers de Ghardaïa, mais pas avec la même intensité qu'à Berriane. Dans cette dernière ville les échauffourées ont fait plusieurs blessés alors que d'autres sources ont même fait cas d'un mort. D'ailleurs le Conseil des notables mozabites de la ville de Berriane a vivement dénoncé ces violences. Dans un communiqué ce Conseil accuse directement les détenteurs de « l'argent sale qui ne sont mus que par leur propre intérêt ». Ce conseil dénonce aussi les « arrestations auxquels font face les Mozabites et les agressions qu'ils subissent avec armes blanches et cocktails Molotov lorsqu'ils empruntent la route nationale 1 ». Il est aussi fait cas « des agressions que subissent les terres agricoles et l'incendie des récoltes ». Les notables mozabites de la région de Berriane se sont aussi interrogés sur « l'absence de l'autorité de l'Etat ». De son côté le Haut Conseil des notables de Beni- Mizab a interpellé les autorités sur la nécessité d'assurer la sécurité des biens et des personnes. Considérant que la stabilité de la région est menacée l'appel s'adresse aussi aux jeunes qui sont « invités à ne pas faire le jeu de ceux qui veulent porter atteinte à l'Algérie ». Certes le calme est revenu dans la région, mais il demeure précaire. La vallée du M'zab connait depuis de nombreuses années une situation conflictuelle opposant les deux communautés mozabite et chaâmbie. Des échauffourées éclatent de manière périodique. Malgré tout ce qui a été entrepris par le gouvernment, à l'exemple du renforcement du dispositif de sécurité et la distribution de lots de terrain, la tension persiste. D'une grande violence ces affrontements, qui ont notamment secoué la ville de Berriane, ont fait même plusieurs blessés. Cette situation a suscité une vive réaction des notables de la région qui ont lancé des appels au calme, à la retenue et à la sagesse. L'appel lancé hier par la haute instance des notables et des populations de Béni-Mizab (Conseil Baabderahmane El Kourti), s'inscrit dans cette veine. Dans le communiqué rendu public hier cette haute instance a également vivement interpellé les autorités militaires et civiles, tant locales que nationales, afin de protéger les populations et de mettre fin aux violences. Dans cet appel il est fait clairement et explicitement mention de la nécessité « d'appliquer la loi avec détermination et sérieux en vue de protéger les personnes et les biens ». Est-ce à dire que la loi n'est pas appliquée par les autorités ? Apparemment oui... laisse clairement entendre l'appel en question. C'est la ville de Berriane, à 45 km au nord du chef-lieu de Ghardaïa, qui a été le théâtre de ces affrontements. Des affrontements qui ont aussi touché certains quartiers de Ghardaïa, mais pas avec la même intensité qu'à Berriane. Dans cette dernière ville les échauffourées ont fait plusieurs blessés alors que d'autres sources ont même fait cas d'un mort. D'ailleurs le Conseil des notables mozabites de la ville de Berriane a vivement dénoncé ces violences. Dans un communiqué ce Conseil accuse directement les détenteurs de « l'argent sale qui ne sont mus que par leur propre intérêt ». Ce conseil dénonce aussi les « arrestations auxquels font face les Mozabites et les agressions qu'ils subissent avec armes blanches et cocktails Molotov lorsqu'ils empruntent la route nationale 1 ». Il est aussi fait cas « des agressions que subissent les terres agricoles et l'incendie des récoltes ». Les notables mozabites de la région de Berriane se sont aussi interrogés sur « l'absence de l'autorité de l'Etat ». De son côté le Haut Conseil des notables de Beni- Mizab a interpellé les autorités sur la nécessité d'assurer la sécurité des biens et des personnes. Considérant que la stabilité de la région est menacée l'appel s'adresse aussi aux jeunes qui sont « invités à ne pas faire le jeu de ceux qui veulent porter atteinte à l'Algérie ». Certes le calme est revenu dans la région, mais il demeure précaire. La vallée du M'zab connait depuis de nombreuses années une situation conflictuelle opposant les deux communautés mozabite et chaâmbie. Des échauffourées éclatent de manière périodique. Malgré tout ce qui a été entrepris par le gouvernment, à l'exemple du renforcement du dispositif de sécurité et la distribution de lots de terrain, la tension persiste.