C'est le pire attentat de l'histoire récente de la Tunise. Un homme armé s'est introduit aux environs de midi par l'arrière dans un hôtel de luxe de la station balnéaire de Sousse et a ouvert le feu sur la plage où, vingt sept personnes ont été tuées pour la plupart des touristes étrangers qui affectionnent particulièrement cette station balnéaire. C'est le pire attentat de l'histoire récente de la Tunise. Un homme armé s'est introduit aux environs de midi par l'arrière dans un hôtel de luxe de la station balnéaire de Sousse et a ouvert le feu sur la plage où, vingt sept personnes ont été tuées pour la plupart des touristes étrangers qui affectionnent particulièrement cette station balnéaire. L'hôtel visé est le Marhaba et se situe dans la zone touristique de Port el Kantaoui, aux abords de la ville de Sousse. Cette attaque frappe un pays qui voit monter la menace jihadiste depuis sa révolution en 2011 et survient près de trois mois après l'attaque sanglante contre le musée du Bardo à Tunis, qui avait déjà porté un coup dur au secteur vital du tourisme. Il intervient aussi le même jour que deux autres attaques liées à la mouvance jihadiste, l'une contre une mosquée chiite au Koweit, qui a fait au moins 13 morts et a été revendiquée par le groupe Etat islamique, et l'autre en France, où un homme est mort décapité. L'auteur de la tuerie a été abattu mais les autorités tunisiennes pensent qu'il pourrait y en avoir davantage et rapporte que trois autres terroristes sont actuellement pourchassés. Les blessés ont été transportés vers des hôpitaux et cliniques de la région. L'hôtel est encerclé par les forces de police aidées par la Garde nationale et l'armée. La zone a été totalement et rapidement quadrillée pour qu'aucun des assaillants ne puisse prendre la fuite. . La Tunisie disait craindre des attentats à l'approche de la saison touristique et avait annoncé des mesures sécuritaires accrues. Des menaces provenant de comptes sur les réseaux sociaux liés à la mouvance jihadiste avaient menacé de nouvelles attaques durant l'été. En 2013, un kamikaze s'était fait exploser sur une plage de Sousse, mais sans faire de victimes. Cette nouvelle attaque survient un peu plus de trois mois après l'attentat sanglant contre le musée du Bardo à Tunis, revendiqué par l'EI. 21 touristes et un policier tunisien avaient péri dans cette attaque menée le 18 mars. Après cet attentat, le secteur stratégique du tourisme a enregistré en avril de très mauvais résultats, avec un recul sur un an de 25,7% du nombre de touristes et de 26,3% des recettes en devises. Le tourisme, qui représente environ 7% du PIB de la Tunisie et près de 400.000 emplois directs et indirects, était déjà très affecté par les crises politiques à répétition et l'essor de la mouvance jihadiste qui ont suivi la révolution de janvier 2011. La ministre du Tourisme, Salma Rekik avait annoncé en avril des "mesures exceptionnelles" pour renforcer la protection des sites et circuits ainsi que des contrôles dans les aéroports, les routes et tous les moyens de transport. La Tunisie, pionnière du Printemps arabe, a, malgré les turbulences, achevé sa transition avec des élections fin 2014, mais sa stabilité pourrait être menacée par l'essor de la menace jihadiste. En Libye où la situation est chaotique et où les armes sorties des casernes de Khadafi circulent à tout va. Depuis la révolution de 2011, le pays fait face à l'essor d'une mouvance jihadiste, en particulier à la frontière avec l'Algérie où des heurts réguliers ont lieu entre hommes armés et militaires. Des dizaines de soldats et policiers ont été tués ces quatre dernières années dans des affrontements et des embuscades, la majorité dans la région du mont Chaambi (centre-ouest) où se trouve le principal maquis jihadiste en Tunisie. Retour sur l'attentat du Bardo Le 18 mars 2015 le musée du Bardo était le théâtre d'un attentat terroriste causant la mort de 24 personnes et faisant 45 blessés Le 19 mars, l'attentat est revendiquée par l'Etat islamique, qui indique que la cible visée n'était pas le Parlement, mais bien le musée du Bardo et ses visiteurs étrangers La Tunisie est devenue une cible de l'Etat islamique mais, pour le gouvernement tunisien, « il y a une difficulté à reconnaître que l'Etat islamique est présent sur son sol. D'une part parce que le gouvernement vient de tuer le chef militaire de la brigade tunisienne d'AQMI, et veut démontrer son efficacité aux lendemains des attentats. D'autre part parce qu'il y a une réticence à reconnaître la présence d'un groupe djihadiste dont la stratégie est d'attaquer les intêrets occidentaux et le tourisme, un des poumons de l'économie tunisienne » Comment sauver le tourisme La Tunisie tente de sauver son tourisme, touché de plein fouet les deux derniers attentas commis à trois mois d'intervalles. Les autorités qui ont en charge le tourisme ont rassuré les visiteurs sur leur sécurité et ont lancé une campagne de publicité en Europe, mais les professionnels s'attendent à une saison médiocre. En difficulté depuis la révolution de 2011, le tourisme, qui représente 7% du PIB, attend encore de connaître l'impact de l'attaque de Sousse qui a fait 27 morts et 45 blessés) mais d'ores et déjà, les autorités L'hôtel visé est le Marhaba et se situe dans la zone touristique de Port el Kantaoui, aux abords de la ville de Sousse. Cette attaque frappe un pays qui voit monter la menace jihadiste depuis sa révolution en 2011 et survient près de trois mois après l'attaque sanglante contre le musée du Bardo à Tunis, qui avait déjà porté un coup dur au secteur vital du tourisme. Il intervient aussi le même jour que deux autres attaques liées à la mouvance jihadiste, l'une contre une mosquée chiite au Koweit, qui a fait au moins 13 morts et a été revendiquée par le groupe Etat islamique, et l'autre en France, où un homme est mort décapité. L'auteur de la tuerie a été abattu mais les autorités tunisiennes pensent qu'il pourrait y en avoir davantage et rapporte que trois autres terroristes sont actuellement pourchassés. Les blessés ont été transportés vers des hôpitaux et cliniques de la région. L'hôtel est encerclé par les forces de police aidées par la Garde nationale et l'armée. La zone a été totalement et rapidement quadrillée pour qu'aucun des assaillants ne puisse prendre la fuite. . La Tunisie disait craindre des attentats à l'approche de la saison touristique et avait annoncé des mesures sécuritaires accrues. Des menaces provenant de comptes sur les réseaux sociaux liés à la mouvance jihadiste avaient menacé de nouvelles attaques durant l'été. En 2013, un kamikaze s'était fait exploser sur une plage de Sousse, mais sans faire de victimes. Cette nouvelle attaque survient un peu plus de trois mois après l'attentat sanglant contre le musée du Bardo à Tunis, revendiqué par l'EI. 21 touristes et un policier tunisien avaient péri dans cette attaque menée le 18 mars. Après cet attentat, le secteur stratégique du tourisme a enregistré en avril de très mauvais résultats, avec un recul sur un an de 25,7% du nombre de touristes et de 26,3% des recettes en devises. Le tourisme, qui représente environ 7% du PIB de la Tunisie et près de 400.000 emplois directs et indirects, était déjà très affecté par les crises politiques à répétition et l'essor de la mouvance jihadiste qui ont suivi la révolution de janvier 2011. La ministre du Tourisme, Salma Rekik avait annoncé en avril des "mesures exceptionnelles" pour renforcer la protection des sites et circuits ainsi que des contrôles dans les aéroports, les routes et tous les moyens de transport. La Tunisie, pionnière du Printemps arabe, a, malgré les turbulences, achevé sa transition avec des élections fin 2014, mais sa stabilité pourrait être menacée par l'essor de la menace jihadiste. En Libye où la situation est chaotique et où les armes sorties des casernes de Khadafi circulent à tout va. Depuis la révolution de 2011, le pays fait face à l'essor d'une mouvance jihadiste, en particulier à la frontière avec l'Algérie où des heurts réguliers ont lieu entre hommes armés et militaires. Des dizaines de soldats et policiers ont été tués ces quatre dernières années dans des affrontements et des embuscades, la majorité dans la région du mont Chaambi (centre-ouest) où se trouve le principal maquis jihadiste en Tunisie. Retour sur l'attentat du Bardo Le 18 mars 2015 le musée du Bardo était le théâtre d'un attentat terroriste causant la mort de 24 personnes et faisant 45 blessés Le 19 mars, l'attentat est revendiquée par l'Etat islamique, qui indique que la cible visée n'était pas le Parlement, mais bien le musée du Bardo et ses visiteurs étrangers La Tunisie est devenue une cible de l'Etat islamique mais, pour le gouvernement tunisien, « il y a une difficulté à reconnaître que l'Etat islamique est présent sur son sol. D'une part parce que le gouvernement vient de tuer le chef militaire de la brigade tunisienne d'AQMI, et veut démontrer son efficacité aux lendemains des attentats. D'autre part parce qu'il y a une réticence à reconnaître la présence d'un groupe djihadiste dont la stratégie est d'attaquer les intêrets occidentaux et le tourisme, un des poumons de l'économie tunisienne » Comment sauver le tourisme La Tunisie tente de sauver son tourisme, touché de plein fouet les deux derniers attentas commis à trois mois d'intervalles. Les autorités qui ont en charge le tourisme ont rassuré les visiteurs sur leur sécurité et ont lancé une campagne de publicité en Europe, mais les professionnels s'attendent à une saison médiocre. En difficulté depuis la révolution de 2011, le tourisme, qui représente 7% du PIB, attend encore de connaître l'impact de l'attaque de Sousse qui a fait 27 morts et 45 blessés) mais d'ores et déjà, les autorités