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Les APC, un terrain fertile pour la corruption
Collectivités locales
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 06 - 2015

Plus de 70 P/APC sont poursuivis en justice pour être impliqués dans des affaires liées aux malversations et à la mauvaise gestion dont certains croupissent déjà en prison.
Plus de 70 P/APC sont poursuivis en justice pour être impliqués dans des affaires liées aux malversations et à la mauvaise gestion dont certains croupissent déjà en prison.
Censés rendre service aux citoyens et de leur renvoyer l'ascenseur pour les avoir aidés à remporter la bataille électorale, des élus sans scrupules se sont rapidement, le serment fait à leurs concitoyens, adonné au sport favori de nombreux responsables algériens, à savoir la corruption. Outre les maires, on compte au total 1.600 élus des assemblées populaires communales ainsi que des chefs de services et agents administratifs des APC qui sont poursuivis en justice.
Certains sont en fuite, d'autres sont détenus et une dernière catégorie voit son dossier en instruction judiciaire et reste suspendue. dilapidation et détournement de deniers publics, trafic d'influence, falsification de documents administratifs et faux et usage de faux. Le foncier est omniprésent dans les dossiers de ces élus, de même que les projets d'utilité publique avec en toile de fond la surfacturation des travaux.
Et dire que l'Etat a décidé d'installer un contrôleur financier dans chaque commune d'Algérie, avec pour mission principale le contrôle préalable de toutes les dépenses engagées par les APC. C'est ainsi qu'aucun ordre de service, ni paiement ne seront autorisés sans l'avis favorable du CF lequel doit veiller normalement à la légalité des opérations du point de vue comptable et législatif et à la transparence de la gestion. Pour les pouvoirs publics, ceci fait partie d'une nouvelle approche pour parvenir à gestion « saine et rationnelle » des dépenses publiques et à « mettre fin » aux multiples scandales financiers qui éclaboussent les Assemblées populaires.
Par wilayas, Oran détient le triste record des élus estés en justice puisque la moitié de ses maires sont suspendus et font l'objet depuis quelques temps de poursuites judiciaires. Il s'agit notamment d'Arzew, Mers-El- Kébir, Hassi-Bounif ou Sidi-Chahmi. Dans la commune de Bousfer, ce sont carrément neuf élus de l'APC qui se retrouvent dans de mauvais draps suite à des malversations présumées, ce qui leur a valu la suspension de leurs activités. Au total donc, 13 P/APC sur 26 sont dans le pétrin. A Alger, six maires sont poursuivis en justice pour essentiellement malversations liées au foncier tant convoité.
Ce constat confirme que les APC d'Algérie sont devenues un véritable foyer de corruption. Des lobbys s'y sont installés solidement, avec des vrais réseaux mafieux composés de maires, d'élus et d'entrepreneurs. Les enquêtes des services de sécurité ont démontré également que le service de l'urbanisme et le service technique sont les plus touchés par ce phénomène et relevé que les malversations ont trait à la qualité des travaux et à la surfacturation et aux quantités déclarées. Quant aux créneaux « éligibles » à la corruption, ce sont plutôt les travaux publics, le bâtiment, l'hydraulique et l'éclairage public qui sont « très faciles » pour pouvoir détourner ou dilapider les deniers publics.
Censés rendre service aux citoyens et de leur renvoyer l'ascenseur pour les avoir aidés à remporter la bataille électorale, des élus sans scrupules se sont rapidement, le serment fait à leurs concitoyens, adonné au sport favori de nombreux responsables algériens, à savoir la corruption. Outre les maires, on compte au total 1.600 élus des assemblées populaires communales ainsi que des chefs de services et agents administratifs des APC qui sont poursuivis en justice.
Certains sont en fuite, d'autres sont détenus et une dernière catégorie voit son dossier en instruction judiciaire et reste suspendue. dilapidation et détournement de deniers publics, trafic d'influence, falsification de documents administratifs et faux et usage de faux. Le foncier est omniprésent dans les dossiers de ces élus, de même que les projets d'utilité publique avec en toile de fond la surfacturation des travaux.
Et dire que l'Etat a décidé d'installer un contrôleur financier dans chaque commune d'Algérie, avec pour mission principale le contrôle préalable de toutes les dépenses engagées par les APC. C'est ainsi qu'aucun ordre de service, ni paiement ne seront autorisés sans l'avis favorable du CF lequel doit veiller normalement à la légalité des opérations du point de vue comptable et législatif et à la transparence de la gestion. Pour les pouvoirs publics, ceci fait partie d'une nouvelle approche pour parvenir à gestion « saine et rationnelle » des dépenses publiques et à « mettre fin » aux multiples scandales financiers qui éclaboussent les Assemblées populaires.
Par wilayas, Oran détient le triste record des élus estés en justice puisque la moitié de ses maires sont suspendus et font l'objet depuis quelques temps de poursuites judiciaires. Il s'agit notamment d'Arzew, Mers-El- Kébir, Hassi-Bounif ou Sidi-Chahmi. Dans la commune de Bousfer, ce sont carrément neuf élus de l'APC qui se retrouvent dans de mauvais draps suite à des malversations présumées, ce qui leur a valu la suspension de leurs activités. Au total donc, 13 P/APC sur 26 sont dans le pétrin. A Alger, six maires sont poursuivis en justice pour essentiellement malversations liées au foncier tant convoité.
Ce constat confirme que les APC d'Algérie sont devenues un véritable foyer de corruption. Des lobbys s'y sont installés solidement, avec des vrais réseaux mafieux composés de maires, d'élus et d'entrepreneurs. Les enquêtes des services de sécurité ont démontré également que le service de l'urbanisme et le service technique sont les plus touchés par ce phénomène et relevé que les malversations ont trait à la qualité des travaux et à la surfacturation et aux quantités déclarées. Quant aux créneaux « éligibles » à la corruption, ce sont plutôt les travaux publics, le bâtiment, l'hydraulique et l'éclairage public qui sont « très faciles » pour pouvoir détourner ou dilapider les deniers publics.


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