Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a écarté, vendredi, les ministres hostiles à l'accord passé avec les créanciers internationaux d'Athènes en procédant à un remaniement de son gouvernement après avoir dû affronter une rébellion de l'aile la plus à gauche du parti de la gauche radicale, Syriza. Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a écarté, vendredi, les ministres hostiles à l'accord passé avec les créanciers internationaux d'Athènes en procédant à un remaniement de son gouvernement après avoir dû affronter une rébellion de l'aile la plus à gauche du parti de la gauche radicale, Syriza. Euclide Tsakalotos, ministre des Finances, et Georges Stathakis, ministre de l'Economie, restent en poste, contrairement à Panagiotis Lafazanis, remplacé par Panos Skourletis au ministère de l'Energie. Il héritera de dossiers délicats avec, notamment, plusieurs cas de privatisations. Georges Katrougalos, ministre de la Réforme administrative, succède à Panos Skourletis au ministère du Travail. Deux autres ministres qui s'étaient illustrés en dénonçant le programme ramené de Bruxelles par Alexis Tsipras, Dmitris Stratoulis, secrétaire d'Etat au Travail, et Costas Isychos, secrétaire d'Etat à la Défense, ont perdu leur ministère. Dmitris Stratoulis est remplacé par Pavlos Chaikalis, ancien acteur et membre du parti de droite Anel (Grecs indépendants) qui fait partie de la coalition formée par Alexis Tsipras après les élections législatives de janvier. Nadia Valavani, qui s'était, elle aussi, publiquement opposée au programme d'aide, est remplacée par Tryfon Alexiadis, spécialiste de la fiscalité, au poste de vice-ministre des Finances. Olga Gerovassili, une parlementaire de Syriza, devient porte-parole du gouvernement et Christoforos Vernardakis, prend le poste de secrétaire d'Etat à la Défense. Les ministres devaient prêter serment hier. Euclide Tsakalotos, ministre des Finances, et Georges Stathakis, ministre de l'Economie, restent en poste, contrairement à Panagiotis Lafazanis, remplacé par Panos Skourletis au ministère de l'Energie. Il héritera de dossiers délicats avec, notamment, plusieurs cas de privatisations. Georges Katrougalos, ministre de la Réforme administrative, succède à Panos Skourletis au ministère du Travail. Deux autres ministres qui s'étaient illustrés en dénonçant le programme ramené de Bruxelles par Alexis Tsipras, Dmitris Stratoulis, secrétaire d'Etat au Travail, et Costas Isychos, secrétaire d'Etat à la Défense, ont perdu leur ministère. Dmitris Stratoulis est remplacé par Pavlos Chaikalis, ancien acteur et membre du parti de droite Anel (Grecs indépendants) qui fait partie de la coalition formée par Alexis Tsipras après les élections législatives de janvier. Nadia Valavani, qui s'était, elle aussi, publiquement opposée au programme d'aide, est remplacée par Tryfon Alexiadis, spécialiste de la fiscalité, au poste de vice-ministre des Finances. Olga Gerovassili, une parlementaire de Syriza, devient porte-parole du gouvernement et Christoforos Vernardakis, prend le poste de secrétaire d'Etat à la Défense. Les ministres devaient prêter serment hier.