La Turquie s'est résolument engagée dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI). Vendredi 24 juillet au soir, des avions turcs ont bombardé une nouvelle fois les positions djihadistes en Syrie, après une première série de raids menés au petit matin. L' opération menée contre l'EI « ne s'arrêtera pas », avait affirmé à la mi-journée devant la presse le premier ministre, Ahmet Davutoglu. La Turquie s'est résolument engagée dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI). Vendredi 24 juillet au soir, des avions turcs ont bombardé une nouvelle fois les positions djihadistes en Syrie, après une première série de raids menés au petit matin. L' opération menée contre l'EI « ne s'arrêtera pas », avait affirmé à la mi-journée devant la presse le premier ministre, Ahmet Davutoglu. « Ce qui s'est passé depuis quelques jours montre que la situation n'est plus sous contrôle », avait renchéri le président et homme fort du pays, Recep Tayyip Erdogan, « ce n'est pas une opération d'une nuit, elle continuera avec détermination ». Ces frappes interviennent quatre jours après l'attentat suicide meurtrier attribué à l'EI qui a visé la ville frontalière de Suruç. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'auteur présumé de l'attaque est un jeune Kurde de 20 ans, Seyh Abdurahman Alagoz, originaire de la ville ultraconservatrice d'Adyaman (sudest de l'Anatolie), qui s'était rendu en Syrie clandestinement sur les traces de son frère. Raids contre le PKK en Irak Dans la soirée, des avions turcs ont également bombardé des positions militaires du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) en Irak. « A environ 23 heures ce soir, des avions de guerre turcs ont commencé à bombarder nos positions près de la frontière, avec l'accompagnement d'importants tirs d'artillerie », avait déclaré un porte-parole du PKK. Le gouvernement turc a confirmé dans un communiqué les frappes dans la nuit de vendredi à samedi contre sept objectifs des rebelles du PKK dans leurs bases arrières du nord de l'Irak. Parmi les objectifs du PKK visés figurent des « abris, hangars, cavernes et installations logistiques remplies de munition », selon le texte. Le PKK, interdit en Turquie, dispose de plusieurs camps d'entraînement dans la province de Dohuk, qui est aussi frontalière des régions kurdes de Syrie. « Ce qui s'est passé depuis quelques jours montre que la situation n'est plus sous contrôle », avait renchéri le président et homme fort du pays, Recep Tayyip Erdogan, « ce n'est pas une opération d'une nuit, elle continuera avec détermination ». Ces frappes interviennent quatre jours après l'attentat suicide meurtrier attribué à l'EI qui a visé la ville frontalière de Suruç. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'auteur présumé de l'attaque est un jeune Kurde de 20 ans, Seyh Abdurahman Alagoz, originaire de la ville ultraconservatrice d'Adyaman (sudest de l'Anatolie), qui s'était rendu en Syrie clandestinement sur les traces de son frère. Raids contre le PKK en Irak Dans la soirée, des avions turcs ont également bombardé des positions militaires du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) en Irak. « A environ 23 heures ce soir, des avions de guerre turcs ont commencé à bombarder nos positions près de la frontière, avec l'accompagnement d'importants tirs d'artillerie », avait déclaré un porte-parole du PKK. Le gouvernement turc a confirmé dans un communiqué les frappes dans la nuit de vendredi à samedi contre sept objectifs des rebelles du PKK dans leurs bases arrières du nord de l'Irak. Parmi les objectifs du PKK visés figurent des « abris, hangars, cavernes et installations logistiques remplies de munition », selon le texte. Le PKK, interdit en Turquie, dispose de plusieurs camps d'entraînement dans la province de Dohuk, qui est aussi frontalière des régions kurdes de Syrie.