C'aujourd'hui que s'ouvre la 6e édition du Festival culturel du tapis d'Ath-Hicham qui se tiendra jusqu'au 26 du mois en cours à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou. Cet evenement est surtout un moment solennel et privilégié pour rendre hommage aux tisseuses, même celles défuntes, ayant pérennisé l'art du tissage en lui donnant ses lettres de noblesse, et ce, en faisant du tapis un art, une oeuvre, un outil, et un moyen de subsistance. C'aujourd'hui que s'ouvre la 6e édition du Festival culturel du tapis d'Ath-Hicham qui se tiendra jusqu'au 26 du mois en cours à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou. Cet evenement est surtout un moment solennel et privilégié pour rendre hommage aux tisseuses, même celles défuntes, ayant pérennisé l'art du tissage en lui donnant ses lettres de noblesse, et ce, en faisant du tapis un art, une oeuvre, un outil, et un moyen de subsistance. Organisé en collaboration avec la direction de la culture de Tizi-Ouzou, la direction du tourisme et de l'artisanat et la direction de la formation professionnelle cette édition delocalisée au niveau de la ville des Genêts verra la participation de pas moins d'une quinzaine de wilayas qui prendront part à cette manifestation placée cette année sous le signe de "Promotion et développement du tissage". Au programme de cette fête, démonstration de montage de tapis, une rencontre avec les artisanes et un concours des meilleurs tapis. Comme les précédentes éditions, les organisateurs ont prévu l'estampillage des tapis en prévision de leur commercialisation. Ould Belaïd Mokrane a rappelé, lors d'un point de presse, la revendication des artisanes qui est celle de mettre en place un centre d'estampillage à Tizi-Ouzou. Alors que de son côté, la nouvelle directrice de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, Goumeziane Nabila, a annoncé, par la même occasion, que l'actuelle maison du tapis d'Ath- Hicham sera érigée prochainement en musée. Tout comme elle a indiqué qu'un "travail de recensement des artisanes activant dans le domaine est en train de se faire à l'effet d'établir un fichier et disposer ainsi des statistiques nécessaires pour accompagner ces mêmes artisanes pour pérenniser leurs activités de tissage". Interrogé sur la production du tapis d'Ath- Hicham, le commissaire du festival a indiqué que celle-ci est estimée à 100 tapis par an lesquels sont cédés entre 40.000 et 80.000 DA pour une dimension de 2x2 m2 selon la qualité du tissage. À noter que la pérennité de cet art ancestral porte haut l'étendard de certains villages kabyles comme ressource territoriale mais aussi patrimoine. D'ailleurs les participants affirment que "l'âme de Nna Taous plane toujours". On ne peut parler du tapis d'Ath-Hichem, sans évoquer Nna taous. Cette grande dame a consacré toute sa vie à cet art qu'elle a pratiqué jusqu'à l'âge canonique de 103 ans, après son décès en 2008. Le tapis berbère d'Ath-Hichem oucelui d'Ouaghzen, dont elle a créé les motifs, doivent ainsi leurs existences à cette grande dame. Avant d'être la doyenne du tapis d'Ath-Hichem, Nna Taous a été d'abord cette femme dont le seul nom évoquait la sagesse et la bonne parole enseignées à des centaines de stagiaires initiées à la tapisserie des années durant. Organisé en collaboration avec la direction de la culture de Tizi-Ouzou, la direction du tourisme et de l'artisanat et la direction de la formation professionnelle cette édition delocalisée au niveau de la ville des Genêts verra la participation de pas moins d'une quinzaine de wilayas qui prendront part à cette manifestation placée cette année sous le signe de "Promotion et développement du tissage". Au programme de cette fête, démonstration de montage de tapis, une rencontre avec les artisanes et un concours des meilleurs tapis. Comme les précédentes éditions, les organisateurs ont prévu l'estampillage des tapis en prévision de leur commercialisation. Ould Belaïd Mokrane a rappelé, lors d'un point de presse, la revendication des artisanes qui est celle de mettre en place un centre d'estampillage à Tizi-Ouzou. Alors que de son côté, la nouvelle directrice de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, Goumeziane Nabila, a annoncé, par la même occasion, que l'actuelle maison du tapis d'Ath- Hicham sera érigée prochainement en musée. Tout comme elle a indiqué qu'un "travail de recensement des artisanes activant dans le domaine est en train de se faire à l'effet d'établir un fichier et disposer ainsi des statistiques nécessaires pour accompagner ces mêmes artisanes pour pérenniser leurs activités de tissage". Interrogé sur la production du tapis d'Ath- Hicham, le commissaire du festival a indiqué que celle-ci est estimée à 100 tapis par an lesquels sont cédés entre 40.000 et 80.000 DA pour une dimension de 2x2 m2 selon la qualité du tissage. À noter que la pérennité de cet art ancestral porte haut l'étendard de certains villages kabyles comme ressource territoriale mais aussi patrimoine. D'ailleurs les participants affirment que "l'âme de Nna Taous plane toujours". On ne peut parler du tapis d'Ath-Hichem, sans évoquer Nna taous. Cette grande dame a consacré toute sa vie à cet art qu'elle a pratiqué jusqu'à l'âge canonique de 103 ans, après son décès en 2008. Le tapis berbère d'Ath-Hichem oucelui d'Ouaghzen, dont elle a créé les motifs, doivent ainsi leurs existences à cette grande dame. Avant d'être la doyenne du tapis d'Ath-Hichem, Nna Taous a été d'abord cette femme dont le seul nom évoquait la sagesse et la bonne parole enseignées à des centaines de stagiaires initiées à la tapisserie des années durant.