Le marché des voitures d'occasion est en ébullition. Les prix des voitures affichent la barre haute où ils avoisinent presque ceux du neuf. La baisse de l'importation imposée par l'Etat en est l'une des causes. Le marché des voitures d'occasion est en ébullition. Les prix des voitures affichent la barre haute où ils avoisinent presque ceux du neuf. La baisse de l'importation imposée par l'Etat en est l'une des causes. Que ce soit au marché d'El Harrach ou celui de Tidjelabine ou celui de Sétif, les marchés de l'occasion ajustent leurs prix. Conséquence attendue de la baisse de l'importation du neuf de 22% entre janvier et juin 2015, les revendeurs et autres habitués des marchés de l'occasion ont relevé que les prix ne cessent d'augmenter. Une citadine Clio série 3 est cédée au marché d'El Harrach à presque 700.000 DA alors que des marques asiatiques telles que Hyundai avec le label « Accent » des années 2006 à 2010 ne peut être cédée à moins de 800.000 DA. Les marques françaises et allemandes ayant roulé plus de 15.000 km en moyenne sont écoulées aux mêmes prix que ceux du neuf sauf une légère différence. Les différents courtiers abordés expliquent unanimement que "c'est la faute aux concessionnaires qui élèvent leurs prix" et d'autres pointent du doigt « l'Etat qui cherche à imposer de nouvelles taxes à ces marchés». En effet, les autorités qui ont cherché à encadrer les marchés de l'occasion à partir de janvier dernier, ont introduit une nouvelle taxe imposée dans les transactions. « Ce qui est aberrant, c'est la taxe de 17% imposée pour le marché de l'occasion » déplore un des revendeurs. Cette réalité a poussé la plupart de ceux qui font dans le courtage des vieux véhicules à revoir leur copie. Les acheteurs quant à eux, sont offusqués de voir des véhicules de plus de 10 ans à des prix inaccessibles alors que ce genre de marchés doit profiter à ceux qui ont des revenus moyens et ne pouvant accéder au neuf. Même constat dans les sites d'occasion qui proposent des véhicules datant entre 5 et 8 ans à des prix oscillant entre 1.200.000 et 1.600.000 DA. Comment dès lors comprendre cette situation ? Pour beaucoup de connaisseurs des marchés d'occasion, c'est parfois le retard de livraison du neuf de certaines marques qui expliquent que les acheteurs potentiels se rabattent sur ces marchés.L'autre phénomène qui déploie ses tentacules, c'est que ces marchés ne proposent aucune garantie et souvent les voitures ont fait l'objet d'accidents «maquillés» sous les rafistolages des tôliers et de la peinture neuve. Beaucoup, à vrai dire, se sont fait avoir par ces «tricheries» et autres astuces consistant à écouler un véhicule d'apparence neuf mais qui cache des défauts. Il existe selon plusieurs témoins, des véhicules qui ont des pièces de moteurs refaites à des prix bas et qui arrivent à rouler pour un temps. L'opportunisme des revendeurs fait qu'ils réussissent leur coup en cédant ce genre de véhicules à des personnes « naïves » ne connaissant pas bien le circuit des transactions. Ce genre de fait va compliquer la régulation de ces marchés qui sont assimilés à des « points de vente informels ». Le fait d'avoir uniquement augmenté les taxes ne résout pas les problèmes selon certains courtiers professionnels que espèrent que le gouvernement va revoir cette disposition qui met mal à l'aise les transactions de l'occasion. Que ce soit au marché d'El Harrach ou celui de Tidjelabine ou celui de Sétif, les marchés de l'occasion ajustent leurs prix. Conséquence attendue de la baisse de l'importation du neuf de 22% entre janvier et juin 2015, les revendeurs et autres habitués des marchés de l'occasion ont relevé que les prix ne cessent d'augmenter. Une citadine Clio série 3 est cédée au marché d'El Harrach à presque 700.000 DA alors que des marques asiatiques telles que Hyundai avec le label « Accent » des années 2006 à 2010 ne peut être cédée à moins de 800.000 DA. Les marques françaises et allemandes ayant roulé plus de 15.000 km en moyenne sont écoulées aux mêmes prix que ceux du neuf sauf une légère différence. Les différents courtiers abordés expliquent unanimement que "c'est la faute aux concessionnaires qui élèvent leurs prix" et d'autres pointent du doigt « l'Etat qui cherche à imposer de nouvelles taxes à ces marchés». En effet, les autorités qui ont cherché à encadrer les marchés de l'occasion à partir de janvier dernier, ont introduit une nouvelle taxe imposée dans les transactions. « Ce qui est aberrant, c'est la taxe de 17% imposée pour le marché de l'occasion » déplore un des revendeurs. Cette réalité a poussé la plupart de ceux qui font dans le courtage des vieux véhicules à revoir leur copie. Les acheteurs quant à eux, sont offusqués de voir des véhicules de plus de 10 ans à des prix inaccessibles alors que ce genre de marchés doit profiter à ceux qui ont des revenus moyens et ne pouvant accéder au neuf. Même constat dans les sites d'occasion qui proposent des véhicules datant entre 5 et 8 ans à des prix oscillant entre 1.200.000 et 1.600.000 DA. Comment dès lors comprendre cette situation ? Pour beaucoup de connaisseurs des marchés d'occasion, c'est parfois le retard de livraison du neuf de certaines marques qui expliquent que les acheteurs potentiels se rabattent sur ces marchés.L'autre phénomène qui déploie ses tentacules, c'est que ces marchés ne proposent aucune garantie et souvent les voitures ont fait l'objet d'accidents «maquillés» sous les rafistolages des tôliers et de la peinture neuve. Beaucoup, à vrai dire, se sont fait avoir par ces «tricheries» et autres astuces consistant à écouler un véhicule d'apparence neuf mais qui cache des défauts. Il existe selon plusieurs témoins, des véhicules qui ont des pièces de moteurs refaites à des prix bas et qui arrivent à rouler pour un temps. L'opportunisme des revendeurs fait qu'ils réussissent leur coup en cédant ce genre de véhicules à des personnes « naïves » ne connaissant pas bien le circuit des transactions. Ce genre de fait va compliquer la régulation de ces marchés qui sont assimilés à des « points de vente informels ». Le fait d'avoir uniquement augmenté les taxes ne résout pas les problèmes selon certains courtiers professionnels que espèrent que le gouvernement va revoir cette disposition qui met mal à l'aise les transactions de l'occasion.