L'artisanat représente une composante importante et inestimable du patrimoine national algérien. C'est le témoin vivant de notre culture. L'artisanat représente une composante importante et inestimable du patrimoine national algérien. C'est le témoin vivant de notre culture. Les centres de formation professionnelle et ce genre de manifestations ont un grand rôle en matière d'initiation des jeunes aux rudiments de la production du tapis afin que celui-ci ne soit pas menacé de disparition. Le tapis traditionnel algérien a le potentiel pour réussir sur les marchés internationaux à condition qu'il soit modernisé dans un esprit de créativité et d'innovation Le marché mondial est certes envahi par les tapis chinois et hindou dont les prix sont bas. Mais l'avantage qu'a le tapis algérien, est son histoire, son authenticité. Le rôle que la fabrication du tapis peut jouer dans la création d'emplois et la sauvegarde d'un héritage culturel. Les tissages algériens sont d'une diversité extrême et d'une richesse extraordinaire. Les styles et les formes se sont affinés pour devenir l'expression authentique d'un art conjugué au quotidien qui porte les indices de témoignages ambiants significatifs. L'âme de tous les peuples présents et passés nourrit de ces notes colorées. Les tissages ont su résister aux vicissitudes diverses grâce au génie des artisans qui ont su en préserver les bases particulières. Le don de soi de l'artisane qui tond, lave, teint et qui tisse ne s'embarrasse pas de préjugés théoriques anesthésiants. Elle est là, présente, elle se donne à cette passion vitale un peu comme elle va aux champs à l'aube naturellement. La mise en valeur, la pureté du style doit rester imprimée dans les gènes car, dépositaire de l'histoire d'une communauté. Et pour mettre en valeur toutes ces données, le festival culturel local du tapis d'Aït Hichem sera doté d'un cachet national à partir de l'année prochaine dans la perspective d'une participation plus large représentative de tout le pays, selon, le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, lors de sa visite à TiziOuzou. Accompagné de la ministre déléguée auprès du ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, chargée de l'Artisanat, Aïcha Tagabou, M. Mihoubi qui a inauguré la 8e édition de ce festival a précisé que l'élargissement de la participation à l'échelle nationale favorisera le développement de ce métier. Rappelant le soutien de son département aux activités culturelles et créatives dans la région dans le cadre de la promotion de la culture amazigh, le ministre a mis l'accent sur l'impératif de préserver le patrimoine immatériel du pays. Plus de 10% des artistes algériens sont issus de la Kabylie, a rappelé M. Mihoubi qui a confié être un "admirateur" des oeuvres artistiques de grands interprètes et poètes de la région tels Cheikh al-Hassnaoui, Slimane Azem, Taleb Rabah, Akli Yahyaten, Cherif Khedam, Aït Menguellat ou encore le défunt Maatoub Lounes. Le département de la Culture travaille en coordination avec les services du ministère de la Jeunesse et des Sports pour une meilleure prise en charge des préoccupations des jeunes dans ces domaines, a encore souligné M. Mihoubi. Le festival du tapis d'Aït Hichem se poursuit jusqu'au 26 août en présence de délégations de l'artisanat provenant de 15 autres wilayas. Les centres de formation professionnelle et ce genre de manifestations ont un grand rôle en matière d'initiation des jeunes aux rudiments de la production du tapis afin que celui-ci ne soit pas menacé de disparition. Le tapis traditionnel algérien a le potentiel pour réussir sur les marchés internationaux à condition qu'il soit modernisé dans un esprit de créativité et d'innovation Le marché mondial est certes envahi par les tapis chinois et hindou dont les prix sont bas. Mais l'avantage qu'a le tapis algérien, est son histoire, son authenticité. Le rôle que la fabrication du tapis peut jouer dans la création d'emplois et la sauvegarde d'un héritage culturel. Les tissages algériens sont d'une diversité extrême et d'une richesse extraordinaire. Les styles et les formes se sont affinés pour devenir l'expression authentique d'un art conjugué au quotidien qui porte les indices de témoignages ambiants significatifs. L'âme de tous les peuples présents et passés nourrit de ces notes colorées. Les tissages ont su résister aux vicissitudes diverses grâce au génie des artisans qui ont su en préserver les bases particulières. Le don de soi de l'artisane qui tond, lave, teint et qui tisse ne s'embarrasse pas de préjugés théoriques anesthésiants. Elle est là, présente, elle se donne à cette passion vitale un peu comme elle va aux champs à l'aube naturellement. La mise en valeur, la pureté du style doit rester imprimée dans les gènes car, dépositaire de l'histoire d'une communauté. Et pour mettre en valeur toutes ces données, le festival culturel local du tapis d'Aït Hichem sera doté d'un cachet national à partir de l'année prochaine dans la perspective d'une participation plus large représentative de tout le pays, selon, le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, lors de sa visite à TiziOuzou. Accompagné de la ministre déléguée auprès du ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, chargée de l'Artisanat, Aïcha Tagabou, M. Mihoubi qui a inauguré la 8e édition de ce festival a précisé que l'élargissement de la participation à l'échelle nationale favorisera le développement de ce métier. Rappelant le soutien de son département aux activités culturelles et créatives dans la région dans le cadre de la promotion de la culture amazigh, le ministre a mis l'accent sur l'impératif de préserver le patrimoine immatériel du pays. Plus de 10% des artistes algériens sont issus de la Kabylie, a rappelé M. Mihoubi qui a confié être un "admirateur" des oeuvres artistiques de grands interprètes et poètes de la région tels Cheikh al-Hassnaoui, Slimane Azem, Taleb Rabah, Akli Yahyaten, Cherif Khedam, Aït Menguellat ou encore le défunt Maatoub Lounes. Le département de la Culture travaille en coordination avec les services du ministère de la Jeunesse et des Sports pour une meilleure prise en charge des préoccupations des jeunes dans ces domaines, a encore souligné M. Mihoubi. Le festival du tapis d'Aït Hichem se poursuit jusqu'au 26 août en présence de délégations de l'artisanat provenant de 15 autres wilayas.