Le SG du RND, Ahmed Ouyahia, a révélé hier dans une conférence de presse la question de la révision constitutionnelle qu'il estime que la copie est fin prête mais le dossier n'est pas totalement achevé. Le SG du RND, Ahmed Ouyahia, a révélé hier dans une conférence de presse la question de la révision constitutionnelle qu'il estime que la copie est fin prête mais le dossier n'est pas totalement achevé. Cela fait partie des prérogatives du président de la République. Mais il a aussi évoqué d'autres questions politiques autour de Mezrag et son parti, la réconciliation nationale et la situation de la crise économique. La révision constitutionnelle est un dossier qui n'est pas totalement achevé selon Ahmed Ouyahia qui a tenu à en préciser les contours. Selon lui « tout le reste fait partie des prérogatives du président qui avait déclaré que dans les prochains mois que la révision constitutionnelle sera abordée durant cette année ». Mais vu que le chantier a trop tardé, Ouyahia estime que cette question sera réglée cette année mais en ne donnant aucune échéance précise. « La décision appartient au chef de l'Etat. Est-ce que la révision a tardé ? Le pays a besoin d'améliorer sa gouvernance. Il y a un seul Président et il n'y aucun conflit ou lutte au sérail à ce propos » a-t-il martelé. Ce dernier ne s'est pas empêché de reconsidérer certaines décisions à ce propos. « Le discours du chef de l'Etat d'avril 2014 a mis en relief de consolider la séparation des pouvoirs, renforcer l'opposition et indépendance de la justice. Le président a consulté la classe politique et grâce à cela, 11 lois ont été changées » précise Ouyahia tout en rappelant les consultations avec la classe politique qu'il a eu l'honneur de présider. Mais avant d'enclencher ces critiques'il souligne que «la situation actuelle fait l'oeuvre de manipulations sur le sujet et la stabilité du pays ». C'est l'occasion offerte à Ouyahia pour s'attaquer à des sujets qui ont fait couler ces derniers temps beaucoup d'encre. Concernant l'annonce faite par Madani Mezrag sur la création prochaine d'un parti politique, le SG du RND a considéré que cette annonce est « exagérée par les médias ». Selon lui « Mezrag a toujours eu ses rencontres à Jijel et ne s'est jamais posé la question et il a suffi que ce dernier organise avec ces pairs une rencontre à Mostaganem, c'est le tollé ! ». Mais pour le patron du RND affirme que « l'Etat ne les a pas exclus mais la loi est claire làdessus : l'Etat ne lui donnera pas le quitus pour créer un parti». Donc, c'est un niet catégorique pour ceux qui « ont un lien avec la tragédie nationale ». Cela dit, certaines voix qui se sont élevées pour dénoncer « la trahison de l'Etat » en laissant l'ex-chef de l'AIS organiser son « université d'été » ont la réponse d'un Ouyahia qui a été ferme sur le sujet : « l'Algérie ne reviendra jamais aux années 90 ». En même temps, il a brossé un tableau sur la situation politique caractérisée par la déliquescence et les manoeuvres politiciennes de certains. A commencer par la réconciliation nationale où le premier responsable du parti n'a pas été tendre avec ceux émettent des critiques et des remises en cause sur cette loi. « On ne reviendra pas en arrière du moment que c'est le peuple qui a voté en, majorité pour la concorde civile et la réconciliation », avant de poursuivre « on entend çà et là que la situation va être explosive, mais pour moi au contraire, l'Algérie est loin de ce scénario ». Selon lui le pays a gagné suffisamment en stabilité et la paix civile grâce au « sacrifice des éléments de l'ANP, des patriotes et les gardes communaux ». Dans ce contexte, Ouyahia a tenu à « saluer les forces de l'ANP pour ses combats et les services du DRS, la DGSN et la Gendarmerie nationale » en faisant en sorte de faire taire les spéculations sur la santé du président et les changements qu'il a apportés au niveau du corps sécuritaire. « Le président est le premier responsable de la défense, est-ce qu'il est Néron ? A mon avis, il y a 3 évolutions dans ce contexte, d'abord la restructuration de l'ANP qui fait partie des prérogatives du Président. On ne s'arme contre personne mais il y a plus de professionnalisation. La deuxième concerne la réconciliation qui a amené à faire basculer le cadre de la lutte contre le terrorisme à celui de la défense du territoire avec la mobilisation des troupes frontières ». Et c'est à ce propos qu'Ouyahia a été amené à éviter le commentaire sur l'affaire de l'emprisonnement du général Aït Ouarabi dit « Hassan » en refusant de faire un commentaire. « Le dossier est entre les mains de la justice et je n'ai pas de commentaire à ce sujet », a-t-il fait valoir. Nous sommes pour un pôle de soutien au président Pour le chef du RND, « l'idée d'un pôle national pour le soutien au Président est soutenue au sein de notre parti ». Ouyahia qui tenu à répondre à Amar Saïdani et Ghoul qui émettent les mêmes idées, a considéré que l'option est à défendre. « Nous sommes dans une même bataille. Nous travaillons dans le même sens. Au parti, nous sommes pour une stratégie, le camp de la majorité doit se renforcer ». Même si « dans ce contexte difficile, il y a un besoin de déterminer cette position » souligne-t-il en ajoutant que « pôle ou front, c'est la même chose ». Mais làdessus, Ouyahia a nuancé ses propos à l'adresse de l'opposition. « Le discours radical de l'opposition qui a le droit de faire valoir sa vision sur le devenir du pays ». L'ex-chef de gouvernement a balayé les spéculations sur son éventuelle ambition présidentielle. « En ce qui me concerne, le mandat présidentiel de Bouteflika lui reste 3 ans et demi. Et je l'ai soutenu pendant 3 mandats. Je sers le pays d'autant qu'on m'a qualifié de l'homme aux « sales besognes ». Mais pour moi, l'Algérie m'a tout donné. Je suis retraité depuis 1998 ». Cela fait partie des prérogatives du président de la République. Mais il a aussi évoqué d'autres questions politiques autour de Mezrag et son parti, la réconciliation nationale et la situation de la crise économique. La révision constitutionnelle est un dossier qui n'est pas totalement achevé selon Ahmed Ouyahia qui a tenu à en préciser les contours. Selon lui « tout le reste fait partie des prérogatives du président qui avait déclaré que dans les prochains mois que la révision constitutionnelle sera abordée durant cette année ». Mais vu que le chantier a trop tardé, Ouyahia estime que cette question sera réglée cette année mais en ne donnant aucune échéance précise. « La décision appartient au chef de l'Etat. Est-ce que la révision a tardé ? Le pays a besoin d'améliorer sa gouvernance. Il y a un seul Président et il n'y aucun conflit ou lutte au sérail à ce propos » a-t-il martelé. Ce dernier ne s'est pas empêché de reconsidérer certaines décisions à ce propos. « Le discours du chef de l'Etat d'avril 2014 a mis en relief de consolider la séparation des pouvoirs, renforcer l'opposition et indépendance de la justice. Le président a consulté la classe politique et grâce à cela, 11 lois ont été changées » précise Ouyahia tout en rappelant les consultations avec la classe politique qu'il a eu l'honneur de présider. Mais avant d'enclencher ces critiques'il souligne que «la situation actuelle fait l'oeuvre de manipulations sur le sujet et la stabilité du pays ». C'est l'occasion offerte à Ouyahia pour s'attaquer à des sujets qui ont fait couler ces derniers temps beaucoup d'encre. Concernant l'annonce faite par Madani Mezrag sur la création prochaine d'un parti politique, le SG du RND a considéré que cette annonce est « exagérée par les médias ». Selon lui « Mezrag a toujours eu ses rencontres à Jijel et ne s'est jamais posé la question et il a suffi que ce dernier organise avec ces pairs une rencontre à Mostaganem, c'est le tollé ! ». Mais pour le patron du RND affirme que « l'Etat ne les a pas exclus mais la loi est claire làdessus : l'Etat ne lui donnera pas le quitus pour créer un parti». Donc, c'est un niet catégorique pour ceux qui « ont un lien avec la tragédie nationale ». Cela dit, certaines voix qui se sont élevées pour dénoncer « la trahison de l'Etat » en laissant l'ex-chef de l'AIS organiser son « université d'été » ont la réponse d'un Ouyahia qui a été ferme sur le sujet : « l'Algérie ne reviendra jamais aux années 90 ». En même temps, il a brossé un tableau sur la situation politique caractérisée par la déliquescence et les manoeuvres politiciennes de certains. A commencer par la réconciliation nationale où le premier responsable du parti n'a pas été tendre avec ceux émettent des critiques et des remises en cause sur cette loi. « On ne reviendra pas en arrière du moment que c'est le peuple qui a voté en, majorité pour la concorde civile et la réconciliation », avant de poursuivre « on entend çà et là que la situation va être explosive, mais pour moi au contraire, l'Algérie est loin de ce scénario ». Selon lui le pays a gagné suffisamment en stabilité et la paix civile grâce au « sacrifice des éléments de l'ANP, des patriotes et les gardes communaux ». Dans ce contexte, Ouyahia a tenu à « saluer les forces de l'ANP pour ses combats et les services du DRS, la DGSN et la Gendarmerie nationale » en faisant en sorte de faire taire les spéculations sur la santé du président et les changements qu'il a apportés au niveau du corps sécuritaire. « Le président est le premier responsable de la défense, est-ce qu'il est Néron ? A mon avis, il y a 3 évolutions dans ce contexte, d'abord la restructuration de l'ANP qui fait partie des prérogatives du Président. On ne s'arme contre personne mais il y a plus de professionnalisation. La deuxième concerne la réconciliation qui a amené à faire basculer le cadre de la lutte contre le terrorisme à celui de la défense du territoire avec la mobilisation des troupes frontières ». Et c'est à ce propos qu'Ouyahia a été amené à éviter le commentaire sur l'affaire de l'emprisonnement du général Aït Ouarabi dit « Hassan » en refusant de faire un commentaire. « Le dossier est entre les mains de la justice et je n'ai pas de commentaire à ce sujet », a-t-il fait valoir. Nous sommes pour un pôle de soutien au président Pour le chef du RND, « l'idée d'un pôle national pour le soutien au Président est soutenue au sein de notre parti ». Ouyahia qui tenu à répondre à Amar Saïdani et Ghoul qui émettent les mêmes idées, a considéré que l'option est à défendre. « Nous sommes dans une même bataille. Nous travaillons dans le même sens. Au parti, nous sommes pour une stratégie, le camp de la majorité doit se renforcer ». Même si « dans ce contexte difficile, il y a un besoin de déterminer cette position » souligne-t-il en ajoutant que « pôle ou front, c'est la même chose ». Mais làdessus, Ouyahia a nuancé ses propos à l'adresse de l'opposition. « Le discours radical de l'opposition qui a le droit de faire valoir sa vision sur le devenir du pays ». L'ex-chef de gouvernement a balayé les spéculations sur son éventuelle ambition présidentielle. « En ce qui me concerne, le mandat présidentiel de Bouteflika lui reste 3 ans et demi. Et je l'ai soutenu pendant 3 mandats. Je sers le pays d'autant qu'on m'a qualifié de l'homme aux « sales besognes ». Mais pour moi, l'Algérie m'a tout donné. Je suis retraité depuis 1998 ».