Des centaines de rebelles éthiopiens ont fui leurs camps en Erythrée et se sont constitués prisonniers auprès des autorités éthiopiennes, a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères. Des centaines de rebelles éthiopiens ont fui leurs camps en Erythrée et se sont constitués prisonniers auprès des autorités éthiopiennes, a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères. Dans un communiqué, le ministère précise que le chef du Mouvement démocratique du peuple du Tigray (MDPT), Mola Asgedom, et "près de 800 de ses hommes" ont gagné, dimanche, le territoire éthiopien en passant par le Soudan et ont déposé les armes. Le MDPT a lancé une insurrection il y a 14 ans avec le but affiché d'établir "un gouvernement démocratique populaire" à Addis-Abeba. Les autorités éthiopiennes l'ont toujours présenté comme un mouvement manipulé par l'Erythrée, son ennemi lors de la guerre de 1998-2000. "Nous sommes parvenus à la conclusion que la lutte armée n'avait pas de sens", a déclaré Mola Asgedom à la télévision éthiopienne, précisant avoir discuté secrètement avec Addis-Abeba pendant plus d'un an avant de "déserter" avec armes et bagages. "Le seul but du gouvernement (érythréen) était la désintégration de l'Ethiopie", a-t-il ajouté. Dans un communiqué, le ministère précise que le chef du Mouvement démocratique du peuple du Tigray (MDPT), Mola Asgedom, et "près de 800 de ses hommes" ont gagné, dimanche, le territoire éthiopien en passant par le Soudan et ont déposé les armes. Le MDPT a lancé une insurrection il y a 14 ans avec le but affiché d'établir "un gouvernement démocratique populaire" à Addis-Abeba. Les autorités éthiopiennes l'ont toujours présenté comme un mouvement manipulé par l'Erythrée, son ennemi lors de la guerre de 1998-2000. "Nous sommes parvenus à la conclusion que la lutte armée n'avait pas de sens", a déclaré Mola Asgedom à la télévision éthiopienne, précisant avoir discuté secrètement avec Addis-Abeba pendant plus d'un an avant de "déserter" avec armes et bagages. "Le seul but du gouvernement (érythréen) était la désintégration de l'Ethiopie", a-t-il ajouté.