L'Algérie accorde un traitement "digne et humain" aux migrants qui se trouvent sur son territoire et manifeste "régulièrement" des actions de solidarité socioéconomique aux pays d'origine, a affirmé à la Valette (Malte) le Premier ministre, Abdelamlek Sellal. L'Algérie accorde un traitement "digne et humain" aux migrants qui se trouvent sur son territoire et manifeste "régulièrement" des actions de solidarité socioéconomique aux pays d'origine, a affirmé à la Valette (Malte) le Premier ministre, Abdelamlek Sellal. Les migrants "ne sont pas des criminels. Ce sont des êtres humains parmi lesquels le nombre d'enfants et de femmes est alarmant. Leur dignité et leur protection sont une priorité et un droit reconnu par les conventions internationales que l'Union africaine s'est engagée à promouvoir dans la perspective du sommet humanitaire mondial de 2016", a indiqué Sellal dans une intervention au Sommet Union européenne-Afrique sur la migration. "L'Algérie contribue à cet engagement par le traitement digne et humain qu'elle accorde aux migrants qui se trouvent sur son territoire et par l'action de solidarité socioéconomique qu'elle manifeste régulièrement aux pays d'origine", a-t-il ajouté. Il a expliqué que l'histoire de l'Algérie et sa géographie "font que beaucoup de ses enfants sont aujourd'hui installés hors de ses frontières tout en conservant avec leur patrie des liens forts et ininterrompus". "Des personnes de plus en plus nombreuses, issues des pays africains et arabes, optent également pour l'itinéraire algérien soit pour transiter vers l'Europe ou pour y trouver refuge et fuir des situations de conflits ou d'extrême pauvreté", a-t-il dit. Relevant l'"importance" qu'accorde l'Algérie au sommet UE-Afrique sur la migration, le Premier ministre a indiqué qu'Alger attend "des décisions à la hauteur des défis humanitaires, politiques, sécuritaires et économiques induits aujourd'hui par la questio migratoire". "Si les médias ont rapporté, ces derniers mois, de la Méditerranée et de ses rivages, des images insoutenables, il nous faut admettre que les conditions de précarité sécuritaire, alimentaire et sanitaire qui ont poussé ces centaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants dans ces traversées de la mort sont autrement plus atroces et inacceptables", a-t-il déploré. Les migrations consubstantielles à l'histoire humaine "Ces frêles embarcations transportent ceux qui ont eu la chance d'échapper aux terroristes et aux chefs de guerres, de faire un long voyage vers les rives sud et d'avoir assez d'argent pour payer un passeur. Les autres, les millions d'autres souffrent et meurent dans l'indifférence, loin des journaux télévisés et de l'indignation passive et ponctuelle", a-t-il noté. Pour Sellal, "c'est dans le traitement de ces causes originelles que réside notre responsabilité à tous. Une responsabilité partagée qui doit s'exercer en tenant compte de considérations incontournables". "Les migrations sont consubstantielles à l'histoire humaine. Elles étaient toujours sources d'enrichissement culturel et matériel. Dans un monde dominé par la logique de libre circulation, il ne peut et ne devrait pas en être autrement", a-t-il soutenu. Il a relevé, en outre, que l'Afrique enregistre les flux migratoires "les plus importants au monde" entre réfugiés, personnes déplacées et migrants légaux et illégaux. Le Premier ministre a mis en évidence les causes du mouvement migratoire actuel, notamment l'instabilité politique, les conflits armés, le terrorisme et sa "jonction active" avec la criminalité transnationale, ainsi que la pauvreté extrême dans des régions du continent africain. L'Algérie réitère son appel à l'interdiction du paiement de rançons "Seuls des Etats forts, fondés sur la volonté indépendante et souveraine des peuples, pourront réduire dans une action coordonnée et coopérative ces groupes criminels et engager leurs pays sur les voies du développement et de la prospérité", a-t-il recommandé. Sellal a indiqué que, face aux alliances entre criminels et terroristes, l'Algérie réitère son appel à "l'interdiction du paiement des rançons et pour une lutte implacable contre les trafics d'armes et de drogues et le phénomène de traite d'êtres humains". "Ce sont là nos seuls et vrais ennemis", a-t-il ajouté. Sellal a estimé, par ailleurs, que le traitement sécuritaire des questions migratoires ainsi que les politiques restrictives en matière de circulation de personnes "ne sont pas productifs", affirmant que la concertation et la coopération dans ces domaines "sont la meilleure voie pour nos deux continents". "Il en va de même pour le retour volontaire ainsi que pour la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leurs familles dans un contexte marqué par la montée de la xénophobie et du racisme", a-t-il poursuivi. "La question migratoire interpelle l'humain et chacun de nous et nous oblige à nous interroger sur les notions d'universalité et de citoyenneté du monde. L'histoire jugera notre capacité à nous élever à la hauteur de ce défi mondial", a-t-il dit. Par ailleurs, le Premier ministre a souligné l"'urgence d'une solution négociée" dans ce pays, tout en appelant la communauté internationale à soutenir "activement" le processus de paix au Mali. Sur un autre plan, il a rappelé que les grandes économies du monde, notamment celles européennes, ont réagi "promptement" à la crise financière de 2008 en mobilisant des fonds "impressionnants" pour garantir la stabilité du système bancaire et boursier mondial. "Malheureusement, cet effort de mobilisation de moyens financiers a drastiquement réduit les programmes et les crédits au développement qui devraient être destinés à l'Afrique", a-t-il regretté. Les migrants "ne sont pas des criminels. Ce sont des êtres humains parmi lesquels le nombre d'enfants et de femmes est alarmant. Leur dignité et leur protection sont une priorité et un droit reconnu par les conventions internationales que l'Union africaine s'est engagée à promouvoir dans la perspective du sommet humanitaire mondial de 2016", a indiqué Sellal dans une intervention au Sommet Union européenne-Afrique sur la migration. "L'Algérie contribue à cet engagement par le traitement digne et humain qu'elle accorde aux migrants qui se trouvent sur son territoire et par l'action de solidarité socioéconomique qu'elle manifeste régulièrement aux pays d'origine", a-t-il ajouté. Il a expliqué que l'histoire de l'Algérie et sa géographie "font que beaucoup de ses enfants sont aujourd'hui installés hors de ses frontières tout en conservant avec leur patrie des liens forts et ininterrompus". "Des personnes de plus en plus nombreuses, issues des pays africains et arabes, optent également pour l'itinéraire algérien soit pour transiter vers l'Europe ou pour y trouver refuge et fuir des situations de conflits ou d'extrême pauvreté", a-t-il dit. Relevant l'"importance" qu'accorde l'Algérie au sommet UE-Afrique sur la migration, le Premier ministre a indiqué qu'Alger attend "des décisions à la hauteur des défis humanitaires, politiques, sécuritaires et économiques induits aujourd'hui par la questio migratoire". "Si les médias ont rapporté, ces derniers mois, de la Méditerranée et de ses rivages, des images insoutenables, il nous faut admettre que les conditions de précarité sécuritaire, alimentaire et sanitaire qui ont poussé ces centaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants dans ces traversées de la mort sont autrement plus atroces et inacceptables", a-t-il déploré. Les migrations consubstantielles à l'histoire humaine "Ces frêles embarcations transportent ceux qui ont eu la chance d'échapper aux terroristes et aux chefs de guerres, de faire un long voyage vers les rives sud et d'avoir assez d'argent pour payer un passeur. Les autres, les millions d'autres souffrent et meurent dans l'indifférence, loin des journaux télévisés et de l'indignation passive et ponctuelle", a-t-il noté. Pour Sellal, "c'est dans le traitement de ces causes originelles que réside notre responsabilité à tous. Une responsabilité partagée qui doit s'exercer en tenant compte de considérations incontournables". "Les migrations sont consubstantielles à l'histoire humaine. Elles étaient toujours sources d'enrichissement culturel et matériel. Dans un monde dominé par la logique de libre circulation, il ne peut et ne devrait pas en être autrement", a-t-il soutenu. Il a relevé, en outre, que l'Afrique enregistre les flux migratoires "les plus importants au monde" entre réfugiés, personnes déplacées et migrants légaux et illégaux. Le Premier ministre a mis en évidence les causes du mouvement migratoire actuel, notamment l'instabilité politique, les conflits armés, le terrorisme et sa "jonction active" avec la criminalité transnationale, ainsi que la pauvreté extrême dans des régions du continent africain. L'Algérie réitère son appel à l'interdiction du paiement de rançons "Seuls des Etats forts, fondés sur la volonté indépendante et souveraine des peuples, pourront réduire dans une action coordonnée et coopérative ces groupes criminels et engager leurs pays sur les voies du développement et de la prospérité", a-t-il recommandé. Sellal a indiqué que, face aux alliances entre criminels et terroristes, l'Algérie réitère son appel à "l'interdiction du paiement des rançons et pour une lutte implacable contre les trafics d'armes et de drogues et le phénomène de traite d'êtres humains". "Ce sont là nos seuls et vrais ennemis", a-t-il ajouté. Sellal a estimé, par ailleurs, que le traitement sécuritaire des questions migratoires ainsi que les politiques restrictives en matière de circulation de personnes "ne sont pas productifs", affirmant que la concertation et la coopération dans ces domaines "sont la meilleure voie pour nos deux continents". "Il en va de même pour le retour volontaire ainsi que pour la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leurs familles dans un contexte marqué par la montée de la xénophobie et du racisme", a-t-il poursuivi. "La question migratoire interpelle l'humain et chacun de nous et nous oblige à nous interroger sur les notions d'universalité et de citoyenneté du monde. L'histoire jugera notre capacité à nous élever à la hauteur de ce défi mondial", a-t-il dit. Par ailleurs, le Premier ministre a souligné l"'urgence d'une solution négociée" dans ce pays, tout en appelant la communauté internationale à soutenir "activement" le processus de paix au Mali. Sur un autre plan, il a rappelé que les grandes économies du monde, notamment celles européennes, ont réagi "promptement" à la crise financière de 2008 en mobilisant des fonds "impressionnants" pour garantir la stabilité du système bancaire et boursier mondial. "Malheureusement, cet effort de mobilisation de moyens financiers a drastiquement réduit les programmes et les crédits au développement qui devraient être destinés à l'Afrique", a-t-il regretté.