Les deux syndicats, CLA et Cnapest, se sont démarqués dernièrement de la charte de l'éthique proposée par la ministre de l'éducation. Ces deux instances syndicales ont signifié qu'ils entendent un recours au débrayage pour des revendications non satisfaites. Les deux syndicats, CLA et Cnapest, se sont démarqués dernièrement de la charte de l'éthique proposée par la ministre de l'éducation. Ces deux instances syndicales ont signifié qu'ils entendent un recours au débrayage pour des revendications non satisfaites. En tous cas, les deux syndicats qui se sont singularisés par leur démarche de recourir aux arrêts de travail, met la pression sur la ministre de l'éducation qui a tenté de déjouer ce mouvement de débrayage. Pour Nouar Larbi du Cnapest, le ton est monté d'un cran. "Nous faisons la grève à défaut de dialogue sérieux. Au lieu d'ouvrir un vrai dialogue avec les syndicats, la ministre de l'Education organise une rencontre dont la seule optique est de démontrer qu'elle est ouverte au dialogue". Le même ton est celui du Conseil des lycées d'Algérie qui monte au créneau. Le porte-parole du Cnapest estime dans une déclaration publique que "la réunion initiée par la première responsable du secteur a porté sur les revendications de la coordination nationale des syndicats de l'éducation. Preuve de manque de volonté à vouloir trouver une solution". Ces deux syndicats refusent- ils de signer la charte pour l'éthique que Benghebrit avait annoncée ces deux derniers mois ? Apparemment non. Le Cnapest est pour la signature de la charte de l'éthique, mais après l'assainissement du passif. Ces deux syndicats qui ont diffusé deux communiqués considèrent que le ministère n'a pas honoré certains engagements qu'ils avaient consignés ensemble lors de la première rencontre. Il s'agit particulièrement de la promotion systématique aux nouveaux grades et à la promotion au poste d'enseignant principal et d'enseignant formateur. La ministre avait promis à l'intersyndicale lors de la réunion d'octobre de faire en sorte que ces promotions puissent aboutir. Mais les deux représentants syndicaux ont affirmé le contraire. Dans le lot de ces vieilles revendications figurent l'accès aux logements pour les enseignants, la prime du Sud et la médecine du travail. Chaque doléance étant été à part, l'Intersyndicale a considéré que le ministère a donné son accord pour suivre l'application de ces points. Ensuite, le CLA et le Cnapest tiennent à voir signer une circulaire concernant la mise à jour de fonds des oeuvres sociales du secteur du moment que certaines voix ont parlé de scandale de l'argent social. La question du statut particulier des enseignants est remise au goût du jour. La ministre de l'éducation est déterminée à faire avancer ce dossier qui a pris beaucoup de retard. Pour la ministre "il est essentiel de continuer à répondre à l'amélioration du statut (particulier) des enseignants mais également approfondir l'amélioration des conditions d'enseignement, il faut, pour cela aujourd'hui, que l'école connaisse une période de stabilité". Une réponse qui est jugée non décisive car elle n'apporte pas un engagement solennel à ce sujet. Toutefois, ces grèves d'une journée annoncée vont obliger le ministère de la tutelle de revoir ces positions et tenter par là de rassurer par la concrétisation des points signalés plus haut. Mais en somme, il peut y avoir revirement de la situation dans les prochains jours. En tous cas, les deux syndicats qui se sont singularisés par leur démarche de recourir aux arrêts de travail, met la pression sur la ministre de l'éducation qui a tenté de déjouer ce mouvement de débrayage. Pour Nouar Larbi du Cnapest, le ton est monté d'un cran. "Nous faisons la grève à défaut de dialogue sérieux. Au lieu d'ouvrir un vrai dialogue avec les syndicats, la ministre de l'Education organise une rencontre dont la seule optique est de démontrer qu'elle est ouverte au dialogue". Le même ton est celui du Conseil des lycées d'Algérie qui monte au créneau. Le porte-parole du Cnapest estime dans une déclaration publique que "la réunion initiée par la première responsable du secteur a porté sur les revendications de la coordination nationale des syndicats de l'éducation. Preuve de manque de volonté à vouloir trouver une solution". Ces deux syndicats refusent- ils de signer la charte pour l'éthique que Benghebrit avait annoncée ces deux derniers mois ? Apparemment non. Le Cnapest est pour la signature de la charte de l'éthique, mais après l'assainissement du passif. Ces deux syndicats qui ont diffusé deux communiqués considèrent que le ministère n'a pas honoré certains engagements qu'ils avaient consignés ensemble lors de la première rencontre. Il s'agit particulièrement de la promotion systématique aux nouveaux grades et à la promotion au poste d'enseignant principal et d'enseignant formateur. La ministre avait promis à l'intersyndicale lors de la réunion d'octobre de faire en sorte que ces promotions puissent aboutir. Mais les deux représentants syndicaux ont affirmé le contraire. Dans le lot de ces vieilles revendications figurent l'accès aux logements pour les enseignants, la prime du Sud et la médecine du travail. Chaque doléance étant été à part, l'Intersyndicale a considéré que le ministère a donné son accord pour suivre l'application de ces points. Ensuite, le CLA et le Cnapest tiennent à voir signer une circulaire concernant la mise à jour de fonds des oeuvres sociales du secteur du moment que certaines voix ont parlé de scandale de l'argent social. La question du statut particulier des enseignants est remise au goût du jour. La ministre de l'éducation est déterminée à faire avancer ce dossier qui a pris beaucoup de retard. Pour la ministre "il est essentiel de continuer à répondre à l'amélioration du statut (particulier) des enseignants mais également approfondir l'amélioration des conditions d'enseignement, il faut, pour cela aujourd'hui, que l'école connaisse une période de stabilité". Une réponse qui est jugée non décisive car elle n'apporte pas un engagement solennel à ce sujet. Toutefois, ces grèves d'une journée annoncée vont obliger le ministère de la tutelle de revoir ces positions et tenter par là de rassurer par la concrétisation des points signalés plus haut. Mais en somme, il peut y avoir revirement de la situation dans les prochains jours.