Une importante réunion du conseil national du Cnes est ainsi prévue ce samedi. Tout indique que le Cnes n'a d'autre choix que de décréter un nouveau mouvement de débrayage. Une importante réunion du conseil national du Cnes est ainsi prévue ce samedi. Tout indique que le Cnes n'a d'autre choix que de décréter un nouveau mouvement de débrayage. A l'université, le marasme est de nouveau très perceptible. La fronde des enseignants est en train d'aller crescendo depuis quelques semaines. Une colère qui risque fort de déboucher sur un mouvement de protestation. Autant dire qu'une nouvelle grève est loin d'être une simple vue de l'esprit. D'ailleurs on ne va pas tarder à le savoir puisque le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), de loin le syndicat le plus représentatif du corps enseignant, donne d'ores et déjà l'impression d'être sur le pied de guerre. Une importante réunion du conseil national du Cnes est ainsi prévu ce samedi. Tout indique que le Cnes n'a d'autre choix que de décréter un nouveau mouvement de débrayage. Ce syndicat a en effet attiré, à maintes reprises, l'attention du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur le marasme dans lequel est plongé l'univesié et sur l'urgente nécessité de trouver les solutions les meilleures à même de répondre favorablement aux préoccupations des enseignants. Mais apparemment tous les appels de pied lancés par le Cnes, n'ont trouvé aucun écho favorable puisque, à en croire le syndicat, la tutelle, en faisant la sourde oreille, a indéniablement privilégié la politique de la fuite en avant. En vérité l'ultimatum lancé par le Cnes en direction du département ministériel de Tahar Hadjar a pris fin le 15 novembre dernier. Et jusqu'à cette date le syndicat a espéré, en vain, un signe positif du ministère qui, hélas, n'a pas daigné bouger le petit doigt en ouvrant le dialogue, ce qui n'a fait que multiplier la frustration du syndicat qui est ainsi poussé dans ses derniers retranchements. Le Cnes n'a, par voie de conséquence, que très peu d'options qu'il lui reste à faire valoir pour amener le ministère de l'Enseignement supérieur à prendre en charge sa plateforme de revendications, ce d'autant que la base s'impatiente pour en découdre, une nouvelle fois, et faire valoir ses droits. L'option de la grève devient pour ainsi dire la seule perspective pour l'état- major du syndicat s'il ne veut pas perdre la face et préserver un tant soit peu le soupçon de crédibilité qui lui reste auprès de la famille universitaire. Mais que revendique le CNES ? Dans un communiqué rendu public il y'a une quinzaine de jours à l'issue de la réunion de son conseil national ce syndicat dresse un bilan fort eu reluisant de la situation dans laquelle se débat l'université algérienne. IL n'a pas, à l'évidence, manqué de charger le ministère de tutelle à qui il est reproché d'être le "seul responsable de ce marasme". En plus du délabrement avancé dans lequel est plongé l'université et du bricolage dans la gestion, le Cnes accuse la tutelle de "faire délibérément fi de ses promesses et engagements". Le syndicat dénonce aussi "les recteurs des universités et les doyens des facultés de fouler au pied les lois et la réglementation en optant pour l'improvisation qui a un incommensurable impact négatif sur le fonctionnement de l‘université". Il est de même reproché à l'administration de faire dans le harcèlement des enseignants et l'intimidation des syndicalistes. Dans ce cadre-là le Cnes a fait cas des poursuites judicaires engagées contre des enseignants dans certaines universités, à l'exemple de celles de Constantine, Laghouat et Saïda. En somme, pour le Cnes, qui remet sur le tapis la question du logement et de la revalorisation salariale, les 40.000 enseignants universitaires se débattent dans une insupportable situation de précarité. A l'université, le marasme est de nouveau très perceptible. La fronde des enseignants est en train d'aller crescendo depuis quelques semaines. Une colère qui risque fort de déboucher sur un mouvement de protestation. Autant dire qu'une nouvelle grève est loin d'être une simple vue de l'esprit. D'ailleurs on ne va pas tarder à le savoir puisque le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), de loin le syndicat le plus représentatif du corps enseignant, donne d'ores et déjà l'impression d'être sur le pied de guerre. Une importante réunion du conseil national du Cnes est ainsi prévu ce samedi. Tout indique que le Cnes n'a d'autre choix que de décréter un nouveau mouvement de débrayage. Ce syndicat a en effet attiré, à maintes reprises, l'attention du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur le marasme dans lequel est plongé l'univesié et sur l'urgente nécessité de trouver les solutions les meilleures à même de répondre favorablement aux préoccupations des enseignants. Mais apparemment tous les appels de pied lancés par le Cnes, n'ont trouvé aucun écho favorable puisque, à en croire le syndicat, la tutelle, en faisant la sourde oreille, a indéniablement privilégié la politique de la fuite en avant. En vérité l'ultimatum lancé par le Cnes en direction du département ministériel de Tahar Hadjar a pris fin le 15 novembre dernier. Et jusqu'à cette date le syndicat a espéré, en vain, un signe positif du ministère qui, hélas, n'a pas daigné bouger le petit doigt en ouvrant le dialogue, ce qui n'a fait que multiplier la frustration du syndicat qui est ainsi poussé dans ses derniers retranchements. Le Cnes n'a, par voie de conséquence, que très peu d'options qu'il lui reste à faire valoir pour amener le ministère de l'Enseignement supérieur à prendre en charge sa plateforme de revendications, ce d'autant que la base s'impatiente pour en découdre, une nouvelle fois, et faire valoir ses droits. L'option de la grève devient pour ainsi dire la seule perspective pour l'état- major du syndicat s'il ne veut pas perdre la face et préserver un tant soit peu le soupçon de crédibilité qui lui reste auprès de la famille universitaire. Mais que revendique le CNES ? Dans un communiqué rendu public il y'a une quinzaine de jours à l'issue de la réunion de son conseil national ce syndicat dresse un bilan fort eu reluisant de la situation dans laquelle se débat l'université algérienne. IL n'a pas, à l'évidence, manqué de charger le ministère de tutelle à qui il est reproché d'être le "seul responsable de ce marasme". En plus du délabrement avancé dans lequel est plongé l'université et du bricolage dans la gestion, le Cnes accuse la tutelle de "faire délibérément fi de ses promesses et engagements". Le syndicat dénonce aussi "les recteurs des universités et les doyens des facultés de fouler au pied les lois et la réglementation en optant pour l'improvisation qui a un incommensurable impact négatif sur le fonctionnement de l‘université". Il est de même reproché à l'administration de faire dans le harcèlement des enseignants et l'intimidation des syndicalistes. Dans ce cadre-là le Cnes a fait cas des poursuites judicaires engagées contre des enseignants dans certaines universités, à l'exemple de celles de Constantine, Laghouat et Saïda. En somme, pour le Cnes, qui remet sur le tapis la question du logement et de la revalorisation salariale, les 40.000 enseignants universitaires se débattent dans une insupportable situation de précarité.