Une fois encore, le secteur de l'enseignement supérieur est placé sous la menace de la grève. Le CNES (Conseil national des enseignants du supérieur) vient, en effet, de brandir la menace d'un débrayage au cas où la tutelle ne répond pas favorablement à ses revendications. Le syndicat des enseignants, très en colère contre l'attitude négative du ministère de l'Enseignement supérieur qui a fait fi de sa plateforme de revendications, a décidé, à l'issue de la réunion de son conseil national, d'organiser une grève de 15 jours « renouvelable » au mois de mai prochain. En choisissant cette période, consacrée généralement aux examens, le CNES veut faire pression sur Rachid Harraoubia en vue de l'amener à souscrire aux doléances des enseignants. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s'est dit favorable aux discussions avec les représentants des enseignants. « Les portes du ministère sont ouvertes à tout dialogue avec tous les partenaires sociaux » a-t-il indiqué, hier, en marge de l'adoption par le Conseil de la nation de 5 projets de loi, avant d'ajouter que son département a pour souci « de préserver l'intérêt des statuts particuliers » relevant de son ministère, dont ceux de l'enseignant et du chercheur. Harraoubia a souligné que « nous sommes dans la dernière phase et que très bientôt ces textes seront finalisés ». Cette montée au créneau du CNES s'explique, selon la déclaration de son conseil national, par « l'opacité sur le dossier des salaires », ce qui ne cesse de « nourrir les inquiétudes des enseignants ». Le syndicat ne s'arrête pas uniquement sur ce grief puisqu'il relève qu'« aucune avancée n'est enregistrée concernant l'attribution de nouveaux logements ni sur la régularisation des logements acquis (transfert de bail dans certains établissements universitaires, biens domaniaux, OPGI et LSP) ». Le conseil national impute aussi à la tutelle la responsabilité des « graves excès » enregistrés dans certaines universités, à l'exemple de ce qui s'est passé à Laghouat et Adrar. La question de la désignation de chefs des établissements universitaires a toujours constitué la pomme de discorde entre les deux parties tant le CNES, invoquant les normes universelles, voudrait que ces responsables soient élus par leurs pairs et non imposés par l'administration. A l'évidence, cette tension qui couve à l'Université est à inscrire dans le contexte global marqué par l'effervescence qui agite les syndicats autonomes de la Fonction publique qui ont déclenché plusieurs mouvements de grève et s'apprêtent de nouveau à débrayer au mois de février. D'ailleurs, le CNES dit souscrire pleinement à la grève que compte initier la Coordination des syndicats autonomes dans le courant de ce mois. Par ailleurs, abordant la question des tortures subies par trois enseignants universitaires en Egypte, séquestrés par les services de sécurité de ce pays durant plus de 40 heures, Harraoubia dira que ses services sont en contact permanent avec le ministère des Affaires étrangères à qui un dossier concernant cette grave affaire a été déjà transmis. Une fois encore, le secteur de l'enseignement supérieur est placé sous la menace de la grève. Le CNES (Conseil national des enseignants du supérieur) vient, en effet, de brandir la menace d'un débrayage au cas où la tutelle ne répond pas favorablement à ses revendications. Le syndicat des enseignants, très en colère contre l'attitude négative du ministère de l'Enseignement supérieur qui a fait fi de sa plateforme de revendications, a décidé, à l'issue de la réunion de son conseil national, d'organiser une grève de 15 jours « renouvelable » au mois de mai prochain. En choisissant cette période, consacrée généralement aux examens, le CNES veut faire pression sur Rachid Harraoubia en vue de l'amener à souscrire aux doléances des enseignants. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s'est dit favorable aux discussions avec les représentants des enseignants. « Les portes du ministère sont ouvertes à tout dialogue avec tous les partenaires sociaux » a-t-il indiqué, hier, en marge de l'adoption par le Conseil de la nation de 5 projets de loi, avant d'ajouter que son département a pour souci « de préserver l'intérêt des statuts particuliers » relevant de son ministère, dont ceux de l'enseignant et du chercheur. Harraoubia a souligné que « nous sommes dans la dernière phase et que très bientôt ces textes seront finalisés ». Cette montée au créneau du CNES s'explique, selon la déclaration de son conseil national, par « l'opacité sur le dossier des salaires », ce qui ne cesse de « nourrir les inquiétudes des enseignants ». Le syndicat ne s'arrête pas uniquement sur ce grief puisqu'il relève qu'« aucune avancée n'est enregistrée concernant l'attribution de nouveaux logements ni sur la régularisation des logements acquis (transfert de bail dans certains établissements universitaires, biens domaniaux, OPGI et LSP) ». Le conseil national impute aussi à la tutelle la responsabilité des « graves excès » enregistrés dans certaines universités, à l'exemple de ce qui s'est passé à Laghouat et Adrar. La question de la désignation de chefs des établissements universitaires a toujours constitué la pomme de discorde entre les deux parties tant le CNES, invoquant les normes universelles, voudrait que ces responsables soient élus par leurs pairs et non imposés par l'administration. A l'évidence, cette tension qui couve à l'Université est à inscrire dans le contexte global marqué par l'effervescence qui agite les syndicats autonomes de la Fonction publique qui ont déclenché plusieurs mouvements de grève et s'apprêtent de nouveau à débrayer au mois de février. D'ailleurs, le CNES dit souscrire pleinement à la grève que compte initier la Coordination des syndicats autonomes dans le courant de ce mois. Par ailleurs, abordant la question des tortures subies par trois enseignants universitaires en Egypte, séquestrés par les services de sécurité de ce pays durant plus de 40 heures, Harraoubia dira que ses services sont en contact permanent avec le ministère des Affaires étrangères à qui un dossier concernant cette grave affaire a été déjà transmis.