Les négociateurs ont entamé, mardi au 2e jour du sommet mondial sur le climat (COP21) qui se déroule à Paris, leurs travaux en examinant un texte d'une cinquantaine de pages sur les mesures à prendre pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les négociateurs ont entamé, mardi au 2e jour du sommet mondial sur le climat (COP21) qui se déroule à Paris, leurs travaux en examinant un texte d'une cinquantaine de pages sur les mesures à prendre pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Comportant plusieurs chapitres, ce document de travail propose un cadre général sur l'objectif, dans le long terme, de réduction, par les pays émetteurs de gaz à effet de serre, l'adaptation au changement climatique et les financements des politiques climatiques des pays en développement. Les négociateurs auront également, durant leurs travaux qui prennent fin le 11 décembre, à examiner un mécanisme pour réviser régulièrement à la hausse les engagements des pays, contenus dans les Contributions Prévues Déterminées au niveau national (CPDN). L'Algérie a plaidé de son côté pour un accord "ambitieux", orienté vers l'action et fondé sur l'équité. Dans son discours, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, a réaffirmé la détermination de l'Algérie à "oeuvrer" pour l'adoption d'un accord "ambitieux", avec la participation de tous, un accord, a-t-il dit, "orienté vers l'action, fondé sur l'équité", soutenu par une solidarité climatique, inspirée par le sens de l'appartenance commune à un destin planétaire partagé. Abdelmalek Sellal a mis en exergue la disponibilité de l'Algérie à travailler avec d'autres pays en vue d'augmenter son "ambition propre" et stimuler un "effort concerté et coordonné" en matière d'atténuation et d'adaptation aux changements climatiques. Soutenant qu'aucun pays n'est épargné par les effets du dérèglement climatique, Sellal a relevé que les changements climatiques sont un facteur multiplicateur des menaces sur la paix et la sécurité mondiales. Sur le plan africain, les présidents du Cameroun, du Nigeria, du Niger et du Tchad ont appelé, chacun dans son intervention, à "sauver le lac Tchad", qui est en voie d'assèchement. La superficie du lac est passée de 25.000 km2 en 1960 à 2.500 km2. "Cette diminution a réduit la production agricole et halieutique et forcé les habitants à migrer", a déclaré le président du Tchad, Driss Deby, qui fait remarquer qu'un plus de son assèchement, "il est devenu un repère des terroristes". Par ailleurs, en marge de la plénière, le président français, François Hollande, et le Premier ministre indien, Narenda Modi, ont lancé officiellement l'Alliance solaire internationale, composée de 121 pays dont l'Algérie . La création de cette alliance, initiative de l'Inde, s'inscrit dans le cadre de la réclamation de son Premier ministre pour une "justice climatique" visant à donner, à la majorité de la population de la planète, l'accès à l'énergie solaire. Cette alliance, dont 51 pays africains sont membres, aura à fédérer les efforts des pays en développement, riches en ressource solaire, pour attirer les investissements et les technologies dans ce secteur et développer les usages de l'énergie solaire. Elle permettra une coopération entre les pays industrialisés, notamment les Etats-Unis, le Japon, la France, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas, membres également, qui disposent de technologies et de financements et les pays en développement asiatiques, africains et latino-américains, possédant un potentiel solaire, en raison de situation géographique entre les Tropiques du Cancer et du Capricorne. La première journée du sommet a vu également les fondateurs de Microsoft et Facebook, Bill Gates et Mark Zuckenberg, s'engager pour sauver la planète. Sur les réseaux sociaux, les deux hommes ont annoncé leur engagement et leur ambition, en souhaitant, dans leurs secteurs respectifs, "résoudre le problème de l'énergie propre", en créant Breakthrough Energy Coalition qui ambitionne de financer des entreprises "innovantes" dans l'écologie. Au cours de la séance de la matinée, les chefs d'Etat des grandes nations, notamment les plus pollueuses de la planète, ont lancé des signaux favorables et encourageants pour que le sommet aboutisse à un accord. Le chef d'Etat français a affirmé que "les bons sentiments, les déclarations d'intention ne suffiront pas, nous sommes au bord d'un point de rupture", ajoutant qu'au terme de la conférence, le 12 décembre prochain, "un accord doit être trouvé à Paris", un accord "différencié, universel et contraignant". Pour lui, "aucun Etat ne doit pouvoir se soustraire à ses engagements", faisant remarquer que les écarts de développement entre les différents pays doivent être "pris en compte". Le président des Etats-Unis, deuxième pays pollueur après la Chine, s'est engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre de son pays. "Je suis ici en tant que dirigeant d'une des premières économies émettrices (de CO2) et c'est de notre responsabilité d'y remédier", a-t-il dit, promettant que les Etats-Unis réduiront leurs émissions de "26 à 28 % d'ici à dix ans par rapport à 2005". Comportant plusieurs chapitres, ce document de travail propose un cadre général sur l'objectif, dans le long terme, de réduction, par les pays émetteurs de gaz à effet de serre, l'adaptation au changement climatique et les financements des politiques climatiques des pays en développement. Les négociateurs auront également, durant leurs travaux qui prennent fin le 11 décembre, à examiner un mécanisme pour réviser régulièrement à la hausse les engagements des pays, contenus dans les Contributions Prévues Déterminées au niveau national (CPDN). L'Algérie a plaidé de son côté pour un accord "ambitieux", orienté vers l'action et fondé sur l'équité. Dans son discours, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, a réaffirmé la détermination de l'Algérie à "oeuvrer" pour l'adoption d'un accord "ambitieux", avec la participation de tous, un accord, a-t-il dit, "orienté vers l'action, fondé sur l'équité", soutenu par une solidarité climatique, inspirée par le sens de l'appartenance commune à un destin planétaire partagé. Abdelmalek Sellal a mis en exergue la disponibilité de l'Algérie à travailler avec d'autres pays en vue d'augmenter son "ambition propre" et stimuler un "effort concerté et coordonné" en matière d'atténuation et d'adaptation aux changements climatiques. Soutenant qu'aucun pays n'est épargné par les effets du dérèglement climatique, Sellal a relevé que les changements climatiques sont un facteur multiplicateur des menaces sur la paix et la sécurité mondiales. Sur le plan africain, les présidents du Cameroun, du Nigeria, du Niger et du Tchad ont appelé, chacun dans son intervention, à "sauver le lac Tchad", qui est en voie d'assèchement. La superficie du lac est passée de 25.000 km2 en 1960 à 2.500 km2. "Cette diminution a réduit la production agricole et halieutique et forcé les habitants à migrer", a déclaré le président du Tchad, Driss Deby, qui fait remarquer qu'un plus de son assèchement, "il est devenu un repère des terroristes". Par ailleurs, en marge de la plénière, le président français, François Hollande, et le Premier ministre indien, Narenda Modi, ont lancé officiellement l'Alliance solaire internationale, composée de 121 pays dont l'Algérie . La création de cette alliance, initiative de l'Inde, s'inscrit dans le cadre de la réclamation de son Premier ministre pour une "justice climatique" visant à donner, à la majorité de la population de la planète, l'accès à l'énergie solaire. Cette alliance, dont 51 pays africains sont membres, aura à fédérer les efforts des pays en développement, riches en ressource solaire, pour attirer les investissements et les technologies dans ce secteur et développer les usages de l'énergie solaire. Elle permettra une coopération entre les pays industrialisés, notamment les Etats-Unis, le Japon, la France, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas, membres également, qui disposent de technologies et de financements et les pays en développement asiatiques, africains et latino-américains, possédant un potentiel solaire, en raison de situation géographique entre les Tropiques du Cancer et du Capricorne. La première journée du sommet a vu également les fondateurs de Microsoft et Facebook, Bill Gates et Mark Zuckenberg, s'engager pour sauver la planète. Sur les réseaux sociaux, les deux hommes ont annoncé leur engagement et leur ambition, en souhaitant, dans leurs secteurs respectifs, "résoudre le problème de l'énergie propre", en créant Breakthrough Energy Coalition qui ambitionne de financer des entreprises "innovantes" dans l'écologie. Au cours de la séance de la matinée, les chefs d'Etat des grandes nations, notamment les plus pollueuses de la planète, ont lancé des signaux favorables et encourageants pour que le sommet aboutisse à un accord. Le chef d'Etat français a affirmé que "les bons sentiments, les déclarations d'intention ne suffiront pas, nous sommes au bord d'un point de rupture", ajoutant qu'au terme de la conférence, le 12 décembre prochain, "un accord doit être trouvé à Paris", un accord "différencié, universel et contraignant". Pour lui, "aucun Etat ne doit pouvoir se soustraire à ses engagements", faisant remarquer que les écarts de développement entre les différents pays doivent être "pris en compte". Le président des Etats-Unis, deuxième pays pollueur après la Chine, s'est engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre de son pays. "Je suis ici en tant que dirigeant d'une des premières économies émettrices (de CO2) et c'est de notre responsabilité d'y remédier", a-t-il dit, promettant que les Etats-Unis réduiront leurs émissions de "26 à 28 % d'ici à dix ans par rapport à 2005".