Les groupes kurdes n'ont pas été invités et ont organisé en Syrie avec d'autres groupes de l'opposition une réunion parallèle sur l'avenir politique du pays. Les groupes kurdes n'ont pas été invités et ont organisé en Syrie avec d'autres groupes de l'opposition une réunion parallèle sur l'avenir politique du pays. Une centaine de représentants de l'opposition politique et armée syrienne, y compris des islamistes radicaux, ont entamé hier à Ryad des discussions visant à unifier leurs positions en vue d'éventuelles négociations avec le régime de Bachar al-Assad. Ce rassemblement est sans précédent depuis le début, en 2011, du conflit en Syrie qui a fait plus de 250.000 morts et poussé à l'exode des millions de personnes. Le début de la réunion avait été initialement annoncé pour mardi mais finalement celle-ci ne commencera que mercredi à Ryad où continuent d'arriver les délégations. En sont exclues les organisations qualifiées de terroristes comme les djihadistes rivaux du groupe Etat islamique (EI) et du Front Al- Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda. Les groupes kurdes n'ont pas été invités et ont organisé en Syrie avec d'autres groupes de l'opposition une réunion parallèle sur l'avenir politique du pays. Le puissant groupe Jaïch al-Islam, soutenu par l'Arabie saoudite, a, en revanche, annoncé qu'il serait présent à Ryad. Environ 20 membres de la Coalition nationale syrienne, la principale composante politique de l'opposition basée à Istanbul doivent participer aux réunions qui coïncideront avec le sommet annuel des monarchies du Golfe prévu à partir de mercredi, également à Ryad. La réunion, qui s'est ouverte hier mercredi vers 6h GMT, sera axée sur les contours d'un règlement du conflit, ainsi que sur la lutte antiterroriste, un possible cessez-lefeu et la reconstruction, a indiqué un participant. Un communiqué final sera publié aujourd'hui. Le royaume saoudien, qui soutient la rébellion face au régime Assad, espère des résultats concrets. Il a déclaré offrir "toutes les facilités possibles" pour permettre à l'opposition syrienne de parvenir, "de manière indépendante", à une plateforme commune en vue d'éventuelles négociations avec le régime syrien. Réunis en novembre à Vienne, des diplomates de 17 pays ont fixé un calendrier qui prévoit une rencontre d'ici au 1er janvier entre représentants de l'opposition syrienne et du régime, avant un cessez-lefeu, la formation d'un gouvernement de transition dans les six mois et l'organisation d'élections d'ici 18 mois. La prochaine réunion internationale pourrait se tenir le 18 décembre à New York. Selon Charles Lister, expert qui collabore au Brookings Doha Center, les rencontres de Ryad vont tenter d'"établir une structure politique unifiée entre l'opposition politique reconnue et l'opposition armée". Des groupes, soutenus par les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et le Qatar exigent un départ rapide de Assad, une condition rejetée par l'Iran et la Russie. Dans le même temps, l'opposition, basée en Syrie et tolérée par le régime, affirme que le sort de Assad doit être décidé par le peuple syrien. Une centaine de représentants de l'opposition politique et armée syrienne, y compris des islamistes radicaux, ont entamé hier à Ryad des discussions visant à unifier leurs positions en vue d'éventuelles négociations avec le régime de Bachar al-Assad. Ce rassemblement est sans précédent depuis le début, en 2011, du conflit en Syrie qui a fait plus de 250.000 morts et poussé à l'exode des millions de personnes. Le début de la réunion avait été initialement annoncé pour mardi mais finalement celle-ci ne commencera que mercredi à Ryad où continuent d'arriver les délégations. En sont exclues les organisations qualifiées de terroristes comme les djihadistes rivaux du groupe Etat islamique (EI) et du Front Al- Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda. Les groupes kurdes n'ont pas été invités et ont organisé en Syrie avec d'autres groupes de l'opposition une réunion parallèle sur l'avenir politique du pays. Le puissant groupe Jaïch al-Islam, soutenu par l'Arabie saoudite, a, en revanche, annoncé qu'il serait présent à Ryad. Environ 20 membres de la Coalition nationale syrienne, la principale composante politique de l'opposition basée à Istanbul doivent participer aux réunions qui coïncideront avec le sommet annuel des monarchies du Golfe prévu à partir de mercredi, également à Ryad. La réunion, qui s'est ouverte hier mercredi vers 6h GMT, sera axée sur les contours d'un règlement du conflit, ainsi que sur la lutte antiterroriste, un possible cessez-lefeu et la reconstruction, a indiqué un participant. Un communiqué final sera publié aujourd'hui. Le royaume saoudien, qui soutient la rébellion face au régime Assad, espère des résultats concrets. Il a déclaré offrir "toutes les facilités possibles" pour permettre à l'opposition syrienne de parvenir, "de manière indépendante", à une plateforme commune en vue d'éventuelles négociations avec le régime syrien. Réunis en novembre à Vienne, des diplomates de 17 pays ont fixé un calendrier qui prévoit une rencontre d'ici au 1er janvier entre représentants de l'opposition syrienne et du régime, avant un cessez-lefeu, la formation d'un gouvernement de transition dans les six mois et l'organisation d'élections d'ici 18 mois. La prochaine réunion internationale pourrait se tenir le 18 décembre à New York. Selon Charles Lister, expert qui collabore au Brookings Doha Center, les rencontres de Ryad vont tenter d'"établir une structure politique unifiée entre l'opposition politique reconnue et l'opposition armée". Des groupes, soutenus par les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et le Qatar exigent un départ rapide de Assad, une condition rejetée par l'Iran et la Russie. Dans le même temps, l'opposition, basée en Syrie et tolérée par le régime, affirme que le sort de Assad doit être décidé par le peuple syrien.