Décidément, c'est l'ère de la polémique. Entre opposition et partis du pouvoir la guerre de tranchées fait rage. Le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, est ainsi particulièrement ciblé par les attaques. Décidément, c'est l'ère de la polémique. Entre opposition et partis du pouvoir la guerre de tranchées fait rage. Le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, est ainsi particulièrement ciblé par les attaques. IL faut dite que lui aussi, loin de garder les bras croisés, n'hésite à aucun moment pour charger les partis d'opposition. Il semble même affectionner et art de descendre en flammes les détracteurs du pouvoir. Ces derniers lui rendent bien la monnaie de sa pièce. Ainsi, après la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, c'est au tour du président du MSP, Abderrezak Makri, de fustiger Amar Saâdani. Lors d'un meeting organisé avant-hier à Alger le chef de file du MSP n'a pas hésité à lancer un défi au secrétaire général du vieux parti. Makri, qui est un des principaux ténors de l'opposition, a ainsi mis au défi Saâdani d'accepter la proposition de l'opposition relative à l'institution d'une instance indépendante de surveillance des élections. "Acceptes cette instance et on verra alors avec qui sera le peuple" a, notamment, indiqué Makri en précisant que "personne ne peut nous donnez des leçons sur le nationalisme". la rappelé la position de son parti lorsque le pays faisait face à la déferlante terroriste dans les années 90. "Nous nous sommes rangés du côté de l'Etat alors que le RND n'existait pas encore et que votre parti brillait par son absence" dira le chef de file du MSP qui répond ainsi aux critiques de Saâdani. Ce dernier rappelle souvent au MSP, comme il l'a d'ailleurs réitéré la semaine passée, d'avoir participé à la coalition gouvernementale. Comme quoi, le MSP était partie prenante dans les politiques initiées par le gouvernement alors que maintenant il s'attaque à l'exécutif et critique tout ce qu'il entreprend. Pour rappel, le MSP a participé à la coalition gouvernementale avec notamment le FLN et le RND à partir du milieu des années 90 et jusqu'en 2012. Il a aussi formé avec les deux partis suscités l'Alliance présidentielle. Une alliance, qui a duré de 2004 à 2012, lorsque le MSP a claqué la porte en passant dans le camp de l'opposition. Saâdani va-t-il relever ce défi ? "Fort peu probable" estiment d'ores et déjà les observateurs. Car ce serait souscrire à la principale revendication de l'opposition. Or, depuis que les partis de l'opposition, regroupés au sein de la CLTD et de l'ICSO, ont mis sur la table cette revendication de création d'une instance indépendante de surveillance des élections, le pouvoir et les partis qui le soutiennent ont toujours opposé une fin de non recevoir en arguant que les mécanismes déjà existants étaient amplement suffisants pour garantir des élections transparentes et démocratiques. Tout compte fait, cette nouvelle polémique vient s'ajouter à celle qui oppose Amar Saâdani à Louisa Hanoune depuis des semaines. Sur fond de l'affaire du général Hassan à laquelle est venue s'ajouter la lettre du général Toufik, Amar Saâdani et Louisa Hanoune se livrent une guerre sans merci où tous les coups sont permis. IL faut dite que lui aussi, loin de garder les bras croisés, n'hésite à aucun moment pour charger les partis d'opposition. Il semble même affectionner et art de descendre en flammes les détracteurs du pouvoir. Ces derniers lui rendent bien la monnaie de sa pièce. Ainsi, après la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, c'est au tour du président du MSP, Abderrezak Makri, de fustiger Amar Saâdani. Lors d'un meeting organisé avant-hier à Alger le chef de file du MSP n'a pas hésité à lancer un défi au secrétaire général du vieux parti. Makri, qui est un des principaux ténors de l'opposition, a ainsi mis au défi Saâdani d'accepter la proposition de l'opposition relative à l'institution d'une instance indépendante de surveillance des élections. "Acceptes cette instance et on verra alors avec qui sera le peuple" a, notamment, indiqué Makri en précisant que "personne ne peut nous donnez des leçons sur le nationalisme". la rappelé la position de son parti lorsque le pays faisait face à la déferlante terroriste dans les années 90. "Nous nous sommes rangés du côté de l'Etat alors que le RND n'existait pas encore et que votre parti brillait par son absence" dira le chef de file du MSP qui répond ainsi aux critiques de Saâdani. Ce dernier rappelle souvent au MSP, comme il l'a d'ailleurs réitéré la semaine passée, d'avoir participé à la coalition gouvernementale. Comme quoi, le MSP était partie prenante dans les politiques initiées par le gouvernement alors que maintenant il s'attaque à l'exécutif et critique tout ce qu'il entreprend. Pour rappel, le MSP a participé à la coalition gouvernementale avec notamment le FLN et le RND à partir du milieu des années 90 et jusqu'en 2012. Il a aussi formé avec les deux partis suscités l'Alliance présidentielle. Une alliance, qui a duré de 2004 à 2012, lorsque le MSP a claqué la porte en passant dans le camp de l'opposition. Saâdani va-t-il relever ce défi ? "Fort peu probable" estiment d'ores et déjà les observateurs. Car ce serait souscrire à la principale revendication de l'opposition. Or, depuis que les partis de l'opposition, regroupés au sein de la CLTD et de l'ICSO, ont mis sur la table cette revendication de création d'une instance indépendante de surveillance des élections, le pouvoir et les partis qui le soutiennent ont toujours opposé une fin de non recevoir en arguant que les mécanismes déjà existants étaient amplement suffisants pour garantir des élections transparentes et démocratiques. Tout compte fait, cette nouvelle polémique vient s'ajouter à celle qui oppose Amar Saâdani à Louisa Hanoune depuis des semaines. Sur fond de l'affaire du général Hassan à laquelle est venue s'ajouter la lettre du général Toufik, Amar Saâdani et Louisa Hanoune se livrent une guerre sans merci où tous les coups sont permis.