L'arrêté interministériel, portant sur les conditions et modalités d'octroi du crédit à la consommation, en prévision de son lancement effectif dès la semaine prochaine, a été signé avant-hier à Alger par les ministres, respectivement, du Commerce, des Finances et de l'Industrie et des Mines. L'arrêté interministériel, portant sur les conditions et modalités d'octroi du crédit à la consommation, en prévision de son lancement effectif dès la semaine prochaine, a été signé avant-hier à Alger par les ministres, respectivement, du Commerce, des Finances et de l'Industrie et des Mines. Composé de cinq articles, ce texte réglementaire fixe essentiellement la liste des produits industriels fabriqués ou assemblés localement éligibles au crédit à la consommation. Cette liste comprend 7 catégories de produits tels les voitures, les ordinateurs, les produits électroménagers, les meubles et quelques matériaux de construction. Intervenant lors de la cérémonie de signature de ce texte, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, a fait savoir que cette liste de produits "sera étendue en fonction de l'évolution de la sphère de production". Pour la réinstauration effective de ce type de prêt, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a souligné, pour sa part, que ce crédit se voulait non seulement un dispositif de consolidation du pouvoir d'achat des consommateurs mais aussi "une mesure de sauvegarde et d'expansion du produit national". Il a, cependant, souhaité que les ménages veillent à une gestion "vigilante et prudente" de leur budget domestique afin de ne pas se surendetter. De son côté, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalam Bouchouareb, a suggéré la mise en place d'un autre dispositif qui permettra de réorienter la consommation de la production locale par les institutions de l'Etat, et ce, afin d'accélérer davantage l'appareil de la production nationale. Réintroduit par l'article 88 de la loi de finances 2015, ce crédit est destiné exclusivement aux produits fabriqués ou assemblés localement. Les prêts bancaires peuvent, en fonction du choix de l'emprunteur, couvrir la totalité du prix du produit acquis mais seront assortis de taux d'intérêt non bonifiés. Les produits éligibles au crédit à la consommation ne sont pas conditionnés par un taux-plancher d'intégration du produit. Afin de s'assurer de la solvabilité du consommateur-emprunteur, une Centrale des risques des entreprises et ménages (Crem) a été mise en place par la Banque d'Algérie. Cet outil assure une gestion interbancaire des risques de crédits en intégrant dans son système tous les prêts contractés et les données relatives à la clientèle y compris les défauts de paiement. Les revenus de l'emprunteur devront assurer le remboursement du crédit durant les délais fixés par le décret exécutif relatif au crédit à la consommation, dont la durée est supérieure à trois mois et n'excédant pas les soixante mois. Composé de cinq articles, ce texte réglementaire fixe essentiellement la liste des produits industriels fabriqués ou assemblés localement éligibles au crédit à la consommation. Cette liste comprend 7 catégories de produits tels les voitures, les ordinateurs, les produits électroménagers, les meubles et quelques matériaux de construction. Intervenant lors de la cérémonie de signature de ce texte, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, a fait savoir que cette liste de produits "sera étendue en fonction de l'évolution de la sphère de production". Pour la réinstauration effective de ce type de prêt, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a souligné, pour sa part, que ce crédit se voulait non seulement un dispositif de consolidation du pouvoir d'achat des consommateurs mais aussi "une mesure de sauvegarde et d'expansion du produit national". Il a, cependant, souhaité que les ménages veillent à une gestion "vigilante et prudente" de leur budget domestique afin de ne pas se surendetter. De son côté, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalam Bouchouareb, a suggéré la mise en place d'un autre dispositif qui permettra de réorienter la consommation de la production locale par les institutions de l'Etat, et ce, afin d'accélérer davantage l'appareil de la production nationale. Réintroduit par l'article 88 de la loi de finances 2015, ce crédit est destiné exclusivement aux produits fabriqués ou assemblés localement. Les prêts bancaires peuvent, en fonction du choix de l'emprunteur, couvrir la totalité du prix du produit acquis mais seront assortis de taux d'intérêt non bonifiés. Les produits éligibles au crédit à la consommation ne sont pas conditionnés par un taux-plancher d'intégration du produit. Afin de s'assurer de la solvabilité du consommateur-emprunteur, une Centrale des risques des entreprises et ménages (Crem) a été mise en place par la Banque d'Algérie. Cet outil assure une gestion interbancaire des risques de crédits en intégrant dans son système tous les prêts contractés et les données relatives à la clientèle y compris les défauts de paiement. Les revenus de l'emprunteur devront assurer le remboursement du crédit durant les délais fixés par le décret exécutif relatif au crédit à la consommation, dont la durée est supérieure à trois mois et n'excédant pas les soixante mois.