Louisa Hanoune n'a négligé aucun détail dans sa critique, estimant que "Bouteflika n'a pas tenu ses engagements. Cela s'appelle le respect du mandat". Louisa Hanoune n'a négligé aucun détail dans sa critique, estimant que "Bouteflika n'a pas tenu ses engagements. Cela s'appelle le respect du mandat". La porte-parole du Parti des travailleurs a, encore une fois, tiré à boulets rouges sur les hautes sphères de l'Etat et l'oligarchie, en mettant à l'index l'avant-projet de révision de la Constitution proposé par le président Bouteflika. Louisa Hanoune voit, dans cet avant-projet, des "titres et des slogans, des aberrations, des contradictions et quelques avancées contrariées". En effet, lors de l'ouverture des travaux du comité central de son parti, vendredi dernier, Louisa Hanoune n'a négligé aucun détail dans sa critique, estimant que "Bouteflika n'a pas tenu ses engagements. Cela s'appelle le respect du mandat", ajoutera-telle. La secrétaire générale du PT a d'abord critiqué la nature du système qui demeure "présidentialiste", selon elle, ne consacrant aucunement la séparation entre les pouvoirs. "On introduit dans la Constitution l'amélioration du climat des affaires. C'est l'oligarchie qui l'a ramené (...) La lutte contre la corruption, c'est bien. Mais c'est un slogan", affirme-t-elle avant de s'interroger sur l'affaire Sonatrach. Si elle salue la constitutionnalisation d'une instance indépendante pour la surveillance des élections, Louisa Hanoune fustige la nomination de ses membres par décret qui les transforme "en fonctionnaires". Elle s'interroge sur la "neutralité" de l'institution militaire lors des élections avant de relever la discrimination entre tamazight et l'arabe. Louisa Hanoune fustige la réintroduction de la limitation des mandats. "En 2008, on enlève ce verrou. En 2016, on le remet et on dit que ça fait partie des constantes nationales pour que les gens puissent y croire. Moi, je ne crois pas à ça ! J'aurais cru si on avait introduit le droit de la révocabilité du président de l'APC jusqu'au président de la République. C'est le peuple qui doit décider", tonne la secrétaire générale du PT. La secrétaire générale du PT dit "avoir honte. C'est une mascarade". Louisa Hanoune appelle à mettre fin à ces discours autour de l'Etat civil promis. Mme Hanoune critique même le fait que le président soit toujours ministre de la Défense. Pour la numero 1 du PT, "un référendum s'impose pour l'adoption de la révision constitutionnelle. D'autant plus que le cheminement même de la validation de l'avant-projet va dans ce sens, il doit passer par le Conseil des ministres présidé par le chef de l'Etat, puis le Conseil constitutionnel qui ne va pas, certainement, pas toucher un seul mot du texte et enfin, et là c'est l'étape la plus intéressante, le Parlement, notamment la chambre basse. Le vote sera acquis de toute manière grâce à la majorité absolue dont jouit le président de la République. Ce dernier a choisi, justement et aux antipodes de toute la stratégie des opposants-radicaux qui se base sur la délégitimation des institutions, la stabilité et surtout la légitimité de ces institutions de l'Etat : le Conseil constitutionnel et le Parlement avec ses deux chambres qui subissent des critiques très sévères mettant en cause leur représentativité même". Pour Louisa Hanoune "Si l'adoption de la révision constitutionnelle passe par les deux chambres du Parlement, cela voudrait dire que le président revient en arrière (par rapport aux promesses qu'il avait faites notamment en 2011). C'est le peuple qui doit trancher", assuret- elle. Quoi qu'il en soit, Louisa Hanoune pense que cette révision ne pourra pas cacher les "dérives économiques et politiques". La porte-parole du Parti des travailleurs a, encore une fois, tiré à boulets rouges sur les hautes sphères de l'Etat et l'oligarchie, en mettant à l'index l'avant-projet de révision de la Constitution proposé par le président Bouteflika. Louisa Hanoune voit, dans cet avant-projet, des "titres et des slogans, des aberrations, des contradictions et quelques avancées contrariées". En effet, lors de l'ouverture des travaux du comité central de son parti, vendredi dernier, Louisa Hanoune n'a négligé aucun détail dans sa critique, estimant que "Bouteflika n'a pas tenu ses engagements. Cela s'appelle le respect du mandat", ajoutera-telle. La secrétaire générale du PT a d'abord critiqué la nature du système qui demeure "présidentialiste", selon elle, ne consacrant aucunement la séparation entre les pouvoirs. "On introduit dans la Constitution l'amélioration du climat des affaires. C'est l'oligarchie qui l'a ramené (...) La lutte contre la corruption, c'est bien. Mais c'est un slogan", affirme-t-elle avant de s'interroger sur l'affaire Sonatrach. Si elle salue la constitutionnalisation d'une instance indépendante pour la surveillance des élections, Louisa Hanoune fustige la nomination de ses membres par décret qui les transforme "en fonctionnaires". Elle s'interroge sur la "neutralité" de l'institution militaire lors des élections avant de relever la discrimination entre tamazight et l'arabe. Louisa Hanoune fustige la réintroduction de la limitation des mandats. "En 2008, on enlève ce verrou. En 2016, on le remet et on dit que ça fait partie des constantes nationales pour que les gens puissent y croire. Moi, je ne crois pas à ça ! J'aurais cru si on avait introduit le droit de la révocabilité du président de l'APC jusqu'au président de la République. C'est le peuple qui doit décider", tonne la secrétaire générale du PT. La secrétaire générale du PT dit "avoir honte. C'est une mascarade". Louisa Hanoune appelle à mettre fin à ces discours autour de l'Etat civil promis. Mme Hanoune critique même le fait que le président soit toujours ministre de la Défense. Pour la numero 1 du PT, "un référendum s'impose pour l'adoption de la révision constitutionnelle. D'autant plus que le cheminement même de la validation de l'avant-projet va dans ce sens, il doit passer par le Conseil des ministres présidé par le chef de l'Etat, puis le Conseil constitutionnel qui ne va pas, certainement, pas toucher un seul mot du texte et enfin, et là c'est l'étape la plus intéressante, le Parlement, notamment la chambre basse. Le vote sera acquis de toute manière grâce à la majorité absolue dont jouit le président de la République. Ce dernier a choisi, justement et aux antipodes de toute la stratégie des opposants-radicaux qui se base sur la délégitimation des institutions, la stabilité et surtout la légitimité de ces institutions de l'Etat : le Conseil constitutionnel et le Parlement avec ses deux chambres qui subissent des critiques très sévères mettant en cause leur représentativité même". Pour Louisa Hanoune "Si l'adoption de la révision constitutionnelle passe par les deux chambres du Parlement, cela voudrait dire que le président revient en arrière (par rapport aux promesses qu'il avait faites notamment en 2011). C'est le peuple qui doit trancher", assuret- elle. Quoi qu'il en soit, Louisa Hanoune pense que cette révision ne pourra pas cacher les "dérives économiques et politiques".