Les ministres des Transports, Finances et Commerce vont se réunir pour décider d'une éventuelle révision des tarifs des taxis. Les ministres des Transports, Finances et Commerce vont se réunir pour décider d'une éventuelle révision des tarifs des taxis. Les chauffeurs de taxi n'ont pas attendu leur tutelle pour réajuster leurs tarifs. La majorité des taxis interwilaya ont augmenté leurs prix sous prétexte de la hausse des tarifs des carburants pendant que d'autres soulignent que le ministère des Transports "doit baisser les charges pour garder les marges". Il règne ainsi une certaine cacophonie au sein de la corporation. Les taxis assurant les longs trajets n'ont pas hésité à augmenter leurs tarifs de 100 DA. Abdelaziz Boukerrou, président de l'Union nationale des chauffeurs de taxi (UNCT) estime que "l'augmentation des tarifs s'impose", soulignant que "les ministres des Transports, Finances et Commerce vont se réunir pour décider de la révision des prix". L'une des exigences de ce syndicat reste "la baisse des charges afin de maintenir les prix en l'état". Mais pour d'autres, il est "impératif de porter à la hausse les prix pour ne pas subir trop de pertes". Les syndicats de la corporation jugent que le prix du kilomètre - 3 DA - pour les taxis long trajet est "dérisoire". Pour ce qui est des taxis urbains, le syndicat revendique "la prise en charge des points liés au tarif du kilomètre, l'entretien du véhicule et le prix de l'attente". Mais il faut rappeler qu'il y a quelques jours, le même syndicat a approuvé une hausse de 20 % des prix pour les longs trajets estimant que "ces prix ne sont pas exagérés". A titre illustratif Alger Tizi-Ouzou est à 300 DA au lieu des 250 dinars, Alger-Béjaïa est à 700 DA au lieu de 600, alors que le trajet entre la capitale et Oran revient à 1.300 DA au lieu de 1.100 dinars. La corporation des taxis, qui se revendique de 130.000 chauffeurs à l'échelle nationale, est impatiente de mettre un terme aux dommages subis par les prix qui ne refléteraient pas les frais réels. Pour sa part, la Fédération du transport, affiliée à l'UGCAA, porte la contradiction en estimant que les "augmentations ne doivent pas dépasser les 10 %" en rappelant que le "ministère des Transports a promis d'accompagner les chauffeurs de taxi en prenant en charge les aspects des charges". Jusque-là, la fédération temporise en attendant la réponse décisive de la tutelle. Ce syndicat souligne que parmi les charges, "il y a les impôts qu'il faut réduire de 40% sans compter la taxe mensuelle de 3.500 DA dont les chauffeurs s'acquittent aupès des gestionnaires des gares routières pour les frais de stationnement". Cela étant, ces calculs, aussi justes soientils, ne prennent pas en considération les bourses des citoyens. Les chauffeurs de taxi savent bien que le prix du démarrage de la course se fait avec 20 DA et que la distance parcourue compense largement leurs frais. Cela dit, la concurrence s'annonce rude avec les nouvelles compagnies privées nouvellement créées. L'avantage est que l'usager a un la rge éventail de choix même en matière de prix. En dernier ressort, les syndicats veulent d'ailleurs uniformiser les tarifs. Les chauffeurs de taxi n'ont pas attendu leur tutelle pour réajuster leurs tarifs. La majorité des taxis interwilaya ont augmenté leurs prix sous prétexte de la hausse des tarifs des carburants pendant que d'autres soulignent que le ministère des Transports "doit baisser les charges pour garder les marges". Il règne ainsi une certaine cacophonie au sein de la corporation. Les taxis assurant les longs trajets n'ont pas hésité à augmenter leurs tarifs de 100 DA. Abdelaziz Boukerrou, président de l'Union nationale des chauffeurs de taxi (UNCT) estime que "l'augmentation des tarifs s'impose", soulignant que "les ministres des Transports, Finances et Commerce vont se réunir pour décider de la révision des prix". L'une des exigences de ce syndicat reste "la baisse des charges afin de maintenir les prix en l'état". Mais pour d'autres, il est "impératif de porter à la hausse les prix pour ne pas subir trop de pertes". Les syndicats de la corporation jugent que le prix du kilomètre - 3 DA - pour les taxis long trajet est "dérisoire". Pour ce qui est des taxis urbains, le syndicat revendique "la prise en charge des points liés au tarif du kilomètre, l'entretien du véhicule et le prix de l'attente". Mais il faut rappeler qu'il y a quelques jours, le même syndicat a approuvé une hausse de 20 % des prix pour les longs trajets estimant que "ces prix ne sont pas exagérés". A titre illustratif Alger Tizi-Ouzou est à 300 DA au lieu des 250 dinars, Alger-Béjaïa est à 700 DA au lieu de 600, alors que le trajet entre la capitale et Oran revient à 1.300 DA au lieu de 1.100 dinars. La corporation des taxis, qui se revendique de 130.000 chauffeurs à l'échelle nationale, est impatiente de mettre un terme aux dommages subis par les prix qui ne refléteraient pas les frais réels. Pour sa part, la Fédération du transport, affiliée à l'UGCAA, porte la contradiction en estimant que les "augmentations ne doivent pas dépasser les 10 %" en rappelant que le "ministère des Transports a promis d'accompagner les chauffeurs de taxi en prenant en charge les aspects des charges". Jusque-là, la fédération temporise en attendant la réponse décisive de la tutelle. Ce syndicat souligne que parmi les charges, "il y a les impôts qu'il faut réduire de 40% sans compter la taxe mensuelle de 3.500 DA dont les chauffeurs s'acquittent aupès des gestionnaires des gares routières pour les frais de stationnement". Cela étant, ces calculs, aussi justes soientils, ne prennent pas en considération les bourses des citoyens. Les chauffeurs de taxi savent bien que le prix du démarrage de la course se fait avec 20 DA et que la distance parcourue compense largement leurs frais. Cela dit, la concurrence s'annonce rude avec les nouvelles compagnies privées nouvellement créées. L'avantage est que l'usager a un la rge éventail de choix même en matière de prix. En dernier ressort, les syndicats veulent d'ailleurs uniformiser les tarifs.