Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, est dans la tourmente. L'institution qu'il préside est en effet complètement paralysée. Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, est dans la tourmente. L'institution qu'il préside est en effet complètement paralysée. Presque un mois après le renouvellement partiel des membres de la chambre haute du Parlement, le blocage est total et Bensalah ne sait plus comment résoudre cette question tant il parait désarmé. Pourquoi cette situation de blocage ? C'est la rivalité entre les deux plus grands partis représentés au Sénat qui est à l'origine de ce blocage qui a empêché l'installation des nouvelles structures. Les deux partis n'arrivent pas à s'entendre sur la manière de se partager les postes de responsabilités qui leur reviennent de droit. Toutes les réunions se sont avérées vaines jusqu'à présent tant chaque parti estime avoir la majorité et prétend donc à plus de postes de responsabilités au sein des structures du Sénat. Si la présidence des 9 commissions ne semble pas poser grand problème puisque les trois groupes parlementaires, en l'occurrence le FLN, le RND et le tiers présidentiel, peuvent se partager équitablement en coupant la poire en trois à parts égales, il en est autrement des sièges au bureau. La pomme de discorde porte ainsi sur le nombre de sièges au bureau du Sénat, qui sont au nombre de cinq. C'est donc sur la question des vice-présidents que porte le litige. Chaque parti ambitionne d'avoir deux sièges, sachant que deux autres sièges sont occupés par les sénateurs du tiers présidentiel. Par voie de conséquence si un parti décroche deux sièges l'autre n'en obtiendra qu'un seul. Or, chaque parti soutient mordicus qu'il a la majorité et qu'il doit avoir les deux sièges. Ainsi le FLN déclare qu'il a 47 sièges au Conseil de la nation alors que son rival n'en a que 44. Chose que conteste le RND qui estime, quant à lui, que le FLN ne dispose en vérité que de 41 sièges. Le RND se base dans ses calculs sur les résultats publiés par le Conseil constitutionnel. Ce sont, selon le parti d'Ahmed Ouyahia, les seuls résultats qu'il faut prendre en compte dans la répartition des postes des structures de la chambre haute du Parlement. Cette logique, qui parait-il est implacable, est pourtant fortement contestée par le FLN. Ce dernier parti considère que cette vérité est contredite par la réalité. En effet dans ses calculs, le vieux parti comptabilise aussi les sénateurs qui n'ont pas été élus sur ses listes, mais qui, au final, ont rejoint ses rangs après. Cette guéguerre de chiffres s'est, ainsi, manifestée lors des résultats des dernières élections sénatoriales rendus publics par le Conseil constitutionnel. En effet, selon l'institution que préside Mourad Medelci, le FLN est arrivé en tête avec 23 sièges, suivi du RND avec seulement 18 sièges, alors que d'autres partis politiques, à l'exemple du FFS qui a décroché deux sièges ; n'ont obtenu que des résultats insignifiants. Le FLN a tout de suite contesté ces résultats. Son secrétaire général, Amar Saâdani, a ainsi indiqué que son parti a obtenu dans les faits 27 sièges puisque 4 sénateurs ont rejoint ses rangs. Un raisonnement réfuté par le RND qui estime que ces sénateurs sont des indépendants et même s'ils se sont ralliés politiquement au FLN, cela ne change en rien et seuls comptent les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel. Dans cette sourde bataille qui pénalise le fonctionnement du Sénat, Bensalah, qui est un cadre du RND, est resté à équidistance craignant sans doute de donner une autre tournure à cette guéguerre. Presque un mois après le renouvellement partiel des membres de la chambre haute du Parlement, le blocage est total et Bensalah ne sait plus comment résoudre cette question tant il parait désarmé. Pourquoi cette situation de blocage ? C'est la rivalité entre les deux plus grands partis représentés au Sénat qui est à l'origine de ce blocage qui a empêché l'installation des nouvelles structures. Les deux partis n'arrivent pas à s'entendre sur la manière de se partager les postes de responsabilités qui leur reviennent de droit. Toutes les réunions se sont avérées vaines jusqu'à présent tant chaque parti estime avoir la majorité et prétend donc à plus de postes de responsabilités au sein des structures du Sénat. Si la présidence des 9 commissions ne semble pas poser grand problème puisque les trois groupes parlementaires, en l'occurrence le FLN, le RND et le tiers présidentiel, peuvent se partager équitablement en coupant la poire en trois à parts égales, il en est autrement des sièges au bureau. La pomme de discorde porte ainsi sur le nombre de sièges au bureau du Sénat, qui sont au nombre de cinq. C'est donc sur la question des vice-présidents que porte le litige. Chaque parti ambitionne d'avoir deux sièges, sachant que deux autres sièges sont occupés par les sénateurs du tiers présidentiel. Par voie de conséquence si un parti décroche deux sièges l'autre n'en obtiendra qu'un seul. Or, chaque parti soutient mordicus qu'il a la majorité et qu'il doit avoir les deux sièges. Ainsi le FLN déclare qu'il a 47 sièges au Conseil de la nation alors que son rival n'en a que 44. Chose que conteste le RND qui estime, quant à lui, que le FLN ne dispose en vérité que de 41 sièges. Le RND se base dans ses calculs sur les résultats publiés par le Conseil constitutionnel. Ce sont, selon le parti d'Ahmed Ouyahia, les seuls résultats qu'il faut prendre en compte dans la répartition des postes des structures de la chambre haute du Parlement. Cette logique, qui parait-il est implacable, est pourtant fortement contestée par le FLN. Ce dernier parti considère que cette vérité est contredite par la réalité. En effet dans ses calculs, le vieux parti comptabilise aussi les sénateurs qui n'ont pas été élus sur ses listes, mais qui, au final, ont rejoint ses rangs après. Cette guéguerre de chiffres s'est, ainsi, manifestée lors des résultats des dernières élections sénatoriales rendus publics par le Conseil constitutionnel. En effet, selon l'institution que préside Mourad Medelci, le FLN est arrivé en tête avec 23 sièges, suivi du RND avec seulement 18 sièges, alors que d'autres partis politiques, à l'exemple du FFS qui a décroché deux sièges ; n'ont obtenu que des résultats insignifiants. Le FLN a tout de suite contesté ces résultats. Son secrétaire général, Amar Saâdani, a ainsi indiqué que son parti a obtenu dans les faits 27 sièges puisque 4 sénateurs ont rejoint ses rangs. Un raisonnement réfuté par le RND qui estime que ces sénateurs sont des indépendants et même s'ils se sont ralliés politiquement au FLN, cela ne change en rien et seuls comptent les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel. Dans cette sourde bataille qui pénalise le fonctionnement du Sénat, Bensalah, qui est un cadre du RND, est resté à équidistance craignant sans doute de donner une autre tournure à cette guéguerre.