Une campagne de dénigrement est enclenchée depuis des semaines contre l'Algérie. Des personnalités politiques, des médias et des multinationales s'acharnent contre un pays qui n'a pas vu son « printemps arabe ». Une campagne de dénigrement est enclenchée depuis des semaines contre l'Algérie. Des personnalités politiques, des médias et des multinationales s'acharnent contre un pays qui n'a pas vu son « printemps arabe ». Ces derniers temps, le journal de droite Le Figaro a habillé sa Une par un titre qui en dit long : « Pourquoi l'Algérie fait peur à l'Europe ? ». Ce journal qui a jeté son dévolu décrit « un pays aux perspectives sombres » en soulignant que la « diplomatie française doit contribuer à identifier la relève et la soutenir». Le jeu malsain auquel s'est prêté ce journal n'est que la face visible de l'iceberg de la politique française qui a toujours eu deux poids deux mesures envers l'Algérie. Pourtant avec l'arrivée des socialistes depuis 2012, l'Algérie avait cru à un apaisement dans ses relations avec l'Hexagone. Mais avec les affaires, le jeu d'intérêt, le retournement des situations, on ne peut toujours pas compter sur une lune de miel durable. Et l'éditorial du Figaro l'a bien signifié en se déculpabilisant même de l'ingérence. D'autres médias occidentaux à l'image du New York Times n'a pas trouvé mieux ces derniers temps que de titrer à sa Une « Qui dirige en Algérie ? » où un bon paquet d'analyses résume une « lutte de clans au sommet », se focalisant sur la santé du Président et concluant à un instabilité politique prochaine. Ces prestigieux journaux qui se basent sur des sources souvent d'une opposition en mal d'être, tentent de discréditer le pouvoir en place et semant la confusion entre régime et Etat, donnant l'impression que « tout va mal » dans un pays qu'ils arrivent en même temps à placer en pays émergent. Mais ces analyses ne sont pas isolées de leur contexte qui veut que l'Algérie reste un pays stable par rapport à d'autres dans la carte géopolitique du Moyen-Orient. « L'Algérie est le seul pays qui a compris que le printemps arabe n'est qu'un plan pour le remodelage de la région dans le cadre du Grand Moyen-Orient cher à l'administration américaine » écrit un éditorialiste du journal l'Orient le Jour. Cela résume ce que certains magnats de la presse américaine comme le Financial Times et le Washington Post qui ont toujours acclamé « la démocratisation dans des pays qui étaient sous le joug de l'autoritarisme ». L'Algérie dans le collimateur Des personnalités politiques brandissent ces derniers temps « les agissements de certains pays occidentaux qui menaceraient indirectement l'Algérie ». La théorie du complot chère à certains est « travaillée » constamment par des relais politico-médiatiques pour resserrer l'étau autour du pouvoir en place. Si on examine les dernières déclarations du ministre des Affaires étrangères algérien, Ramtane Lamamra, « la guerre enclenchée en Libye et la montée du groupe Daech dans ce pays serait une menace pour déstabiliser toute la région ». L'Algérie reste bien entendu, visée puisque toutes les analyses convergent vers la hausse du trafic d'armes dans la bande frontalière de l'Est et les tentatives d'incursion de groupes terroristes qui veulent redoubler de férocité en exploitant la déroute de l'Etat libyen qui fait face à une guerre fratricide. Pour l'heure, l'Algérie qui entend camper sur ses positions de la solution politique et pacifique au sein de son voisin et même dans la zone du Proche-Orient dérange selon des analystes « la position des va-t-en guerre du bloc atlantique qui ne veut pas reculer sur ce point ». Les récentes déclarations des ONG internationales des droits de l'homme (Euromed, Amnesty International et HRW) sur le dossier des droits de l'homme appellent carrément à l'ingérence de l'Union européenne pour mettre la pression sur l'Etat algérien et le pousser à établir des concessions sur ce sujet en mettant de côté la souveraineté d'un pays. L'autre question qui agite les médias européens concerne la question sécuritaire au Sud et la résurgence de foyers de contestation dans certaines localités comme c'est le cas des chômeurs de Ouargla, et les tentatives de récupérer l'action du gaz de schiste il y a un an par des ONG et médias interposés. Un an après, le dossier semble clos alors que pour le gouvernement, le deal serait de conforter une assise de développement de cette région en revenant aux droits basiques que réclament les citoyens du Sud dont les chômeurs. Avec les nouvelles dispositions qu'a prises le gouvernement suite à divers incidents qui ont émaillé la région, la création d'emplois dans le segment pétrolier et autre est la mieux indiquée pour l'heure. La récupération politicienne de ce dossier a lamentablement échoué au profit de ceux qui s'attendaient à une révolte généralisée, un autre ingrédient de l'instabilité programmé par les forces externes. Ces derniers temps, le journal de droite Le Figaro a habillé sa Une par un titre qui en dit long : « Pourquoi l'Algérie fait peur à l'Europe ? ». Ce journal qui a jeté son dévolu décrit « un pays aux perspectives sombres » en soulignant que la « diplomatie française doit contribuer à identifier la relève et la soutenir». Le jeu malsain auquel s'est prêté ce journal n'est que la face visible de l'iceberg de la politique française qui a toujours eu deux poids deux mesures envers l'Algérie. Pourtant avec l'arrivée des socialistes depuis 2012, l'Algérie avait cru à un apaisement dans ses relations avec l'Hexagone. Mais avec les affaires, le jeu d'intérêt, le retournement des situations, on ne peut toujours pas compter sur une lune de miel durable. Et l'éditorial du Figaro l'a bien signifié en se déculpabilisant même de l'ingérence. D'autres médias occidentaux à l'image du New York Times n'a pas trouvé mieux ces derniers temps que de titrer à sa Une « Qui dirige en Algérie ? » où un bon paquet d'analyses résume une « lutte de clans au sommet », se focalisant sur la santé du Président et concluant à un instabilité politique prochaine. Ces prestigieux journaux qui se basent sur des sources souvent d'une opposition en mal d'être, tentent de discréditer le pouvoir en place et semant la confusion entre régime et Etat, donnant l'impression que « tout va mal » dans un pays qu'ils arrivent en même temps à placer en pays émergent. Mais ces analyses ne sont pas isolées de leur contexte qui veut que l'Algérie reste un pays stable par rapport à d'autres dans la carte géopolitique du Moyen-Orient. « L'Algérie est le seul pays qui a compris que le printemps arabe n'est qu'un plan pour le remodelage de la région dans le cadre du Grand Moyen-Orient cher à l'administration américaine » écrit un éditorialiste du journal l'Orient le Jour. Cela résume ce que certains magnats de la presse américaine comme le Financial Times et le Washington Post qui ont toujours acclamé « la démocratisation dans des pays qui étaient sous le joug de l'autoritarisme ». L'Algérie dans le collimateur Des personnalités politiques brandissent ces derniers temps « les agissements de certains pays occidentaux qui menaceraient indirectement l'Algérie ». La théorie du complot chère à certains est « travaillée » constamment par des relais politico-médiatiques pour resserrer l'étau autour du pouvoir en place. Si on examine les dernières déclarations du ministre des Affaires étrangères algérien, Ramtane Lamamra, « la guerre enclenchée en Libye et la montée du groupe Daech dans ce pays serait une menace pour déstabiliser toute la région ». L'Algérie reste bien entendu, visée puisque toutes les analyses convergent vers la hausse du trafic d'armes dans la bande frontalière de l'Est et les tentatives d'incursion de groupes terroristes qui veulent redoubler de férocité en exploitant la déroute de l'Etat libyen qui fait face à une guerre fratricide. Pour l'heure, l'Algérie qui entend camper sur ses positions de la solution politique et pacifique au sein de son voisin et même dans la zone du Proche-Orient dérange selon des analystes « la position des va-t-en guerre du bloc atlantique qui ne veut pas reculer sur ce point ». Les récentes déclarations des ONG internationales des droits de l'homme (Euromed, Amnesty International et HRW) sur le dossier des droits de l'homme appellent carrément à l'ingérence de l'Union européenne pour mettre la pression sur l'Etat algérien et le pousser à établir des concessions sur ce sujet en mettant de côté la souveraineté d'un pays. L'autre question qui agite les médias européens concerne la question sécuritaire au Sud et la résurgence de foyers de contestation dans certaines localités comme c'est le cas des chômeurs de Ouargla, et les tentatives de récupérer l'action du gaz de schiste il y a un an par des ONG et médias interposés. Un an après, le dossier semble clos alors que pour le gouvernement, le deal serait de conforter une assise de développement de cette région en revenant aux droits basiques que réclament les citoyens du Sud dont les chômeurs. Avec les nouvelles dispositions qu'a prises le gouvernement suite à divers incidents qui ont émaillé la région, la création d'emplois dans le segment pétrolier et autre est la mieux indiquée pour l'heure. La récupération politicienne de ce dossier a lamentablement échoué au profit de ceux qui s'attendaient à une révolte généralisée, un autre ingrédient de l'instabilité programmé par les forces externes.