Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhelfa, a justifié hier le recours de l'Etat à l'endettement, intérieur comme extérieur. « La dette n'est pas un risque, c'est l'usage qui est un risque », a affirmé le ministre dans un entretien accordé la Radio nationale chaîne III. Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhelfa, a justifié hier le recours de l'Etat à l'endettement, intérieur comme extérieur. « La dette n'est pas un risque, c'est l'usage qui est un risque », a affirmé le ministre dans un entretien accordé la Radio nationale chaîne III. « S'endetter pour bien utiliser cette dette, pour gagner et faire gagner de la croissance et de la dynamique économique. Une dette n'est pas une maladie, au contraire. Une dette bien utilisée est un instrument et un levier de croissance », a-t-il soutenu. L'Etat s'apprête ainsi à lancer, dans le courant du mois d'avril, un emprunt obligataire national, bonifié de 5%, pour financer des projets économiques majeurs, auquel sont invités à souscrire les acteurs économiques et les petits épargnants. Du creusement, de moitié, du déficit budgétaire du pays et de la chute de 30 milliards de dollars des recettes d'exportation tirées des hydrocarbures, l'invité se veut optimiste assurant que, contrairement à ce qui se dit ici et là, le pays n'est pas « dans le rouge » . Pour appuyer ses dires, il tient à rappeler que l'Algérie ne possède pas de dette visà- vis des marchés financiers étrangers et que, par ailleurs, elle dispose d'une épargne nationale conséquente sur laquelle, assure-t-il, elle peut compter pour maintenir son rythme de croissance. Le ministre des Finances signale que l'effort du gouvernement tend, désormais, à rechercher des moyens de financement « alternatifs» consistant à optimiser la fiscalité, les ressources financières disponibles dans le pays et à avoir recours à l'endettement, « qu'il soit interne ou externe ». M. Benkhalfa soutient que, durant l'année 2016, les fonds qui vont être tirés, par exemple, de la seule fiscalité ordinaire (3.200 milliards de dinars escomptés) vont être doublés, comparativement à ceux tirés, jusqu'alors, de la fiscalité pétrolière (1600 milliards de dinars). Durant son intervention, M. Benkhalfa précise, ainsi, que durant les quatre dernier mois de l'année 2016, les banques ont récolté environ 140 milliards DA tirés des paiements par chèque pour les achats de véhicules et l'acquisition de biens immobiliers, mais également par la mise conformité fiscale volontaire ciblant les opérateurs de l'informel. En parallèle, le ministre des Finances a tenu à couper court à la polémique concernant le caractère potentiellement illicite du taux d'intérêt de l'emprunt obligataire national annoncé par le gouvernement. Selon Benkhelfa, il s'agit d'un « partage de gains. L'argent qui vient de l'emprunt national est destiné au nouveau port, à la chaîne ferroviaire et à tous les investissements économiques qui rapportent à l'Etat 8/9%. L'Etat partage les gains avec les gens qui participent à l'emprunt », explique-t-il. L'emprunt obligataire national sera de plus ouvert aux entreprises et aux ménages, a annoncé le ministre. « Une économie sans emprunt, c'est comme une galette sans levain », a-t-il réitéré au sujet de l'endettement. « Quel est le pays qui n'est pas endetté ? Quelle est l'entreprise qui n'est pas endettée ? La dette n'est pas un tabou. C'est l'usage de la dette à laquelle il faut faire attention », a insisté encore le ministre des Finances. Enfin, au sujet de l'endettement sur les marchés internationaux annoncé pour Sonatrach et Sonelgaz, Abderrahmane Benkhelfa a affirmé que la dette de ces entreprises ne doit pas « emporter la garantie de l'Etat, parce que c'est l'entreprise qui s'endette et que c'est l'entreprise qui va rembourser ». Le ministre indique, encore, que des Portes ouvertes sur la fiscalité et les facilitations fiscales vont s'ouvrir au public à partir du 27 mars en cours. « S'endetter pour bien utiliser cette dette, pour gagner et faire gagner de la croissance et de la dynamique économique. Une dette n'est pas une maladie, au contraire. Une dette bien utilisée est un instrument et un levier de croissance », a-t-il soutenu. L'Etat s'apprête ainsi à lancer, dans le courant du mois d'avril, un emprunt obligataire national, bonifié de 5%, pour financer des projets économiques majeurs, auquel sont invités à souscrire les acteurs économiques et les petits épargnants. Du creusement, de moitié, du déficit budgétaire du pays et de la chute de 30 milliards de dollars des recettes d'exportation tirées des hydrocarbures, l'invité se veut optimiste assurant que, contrairement à ce qui se dit ici et là, le pays n'est pas « dans le rouge » . Pour appuyer ses dires, il tient à rappeler que l'Algérie ne possède pas de dette visà- vis des marchés financiers étrangers et que, par ailleurs, elle dispose d'une épargne nationale conséquente sur laquelle, assure-t-il, elle peut compter pour maintenir son rythme de croissance. Le ministre des Finances signale que l'effort du gouvernement tend, désormais, à rechercher des moyens de financement « alternatifs» consistant à optimiser la fiscalité, les ressources financières disponibles dans le pays et à avoir recours à l'endettement, « qu'il soit interne ou externe ». M. Benkhalfa soutient que, durant l'année 2016, les fonds qui vont être tirés, par exemple, de la seule fiscalité ordinaire (3.200 milliards de dinars escomptés) vont être doublés, comparativement à ceux tirés, jusqu'alors, de la fiscalité pétrolière (1600 milliards de dinars). Durant son intervention, M. Benkhalfa précise, ainsi, que durant les quatre dernier mois de l'année 2016, les banques ont récolté environ 140 milliards DA tirés des paiements par chèque pour les achats de véhicules et l'acquisition de biens immobiliers, mais également par la mise conformité fiscale volontaire ciblant les opérateurs de l'informel. En parallèle, le ministre des Finances a tenu à couper court à la polémique concernant le caractère potentiellement illicite du taux d'intérêt de l'emprunt obligataire national annoncé par le gouvernement. Selon Benkhelfa, il s'agit d'un « partage de gains. L'argent qui vient de l'emprunt national est destiné au nouveau port, à la chaîne ferroviaire et à tous les investissements économiques qui rapportent à l'Etat 8/9%. L'Etat partage les gains avec les gens qui participent à l'emprunt », explique-t-il. L'emprunt obligataire national sera de plus ouvert aux entreprises et aux ménages, a annoncé le ministre. « Une économie sans emprunt, c'est comme une galette sans levain », a-t-il réitéré au sujet de l'endettement. « Quel est le pays qui n'est pas endetté ? Quelle est l'entreprise qui n'est pas endettée ? La dette n'est pas un tabou. C'est l'usage de la dette à laquelle il faut faire attention », a insisté encore le ministre des Finances. Enfin, au sujet de l'endettement sur les marchés internationaux annoncé pour Sonatrach et Sonelgaz, Abderrahmane Benkhelfa a affirmé que la dette de ces entreprises ne doit pas « emporter la garantie de l'Etat, parce que c'est l'entreprise qui s'endette et que c'est l'entreprise qui va rembourser ». Le ministre indique, encore, que des Portes ouvertes sur la fiscalité et les facilitations fiscales vont s'ouvrir au public à partir du 27 mars en cours.