La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, donne une toute autre explication à propos de l'affaire dite de "Panama papers", mais s'agissant du nom du ministre algérien cité, elle estime que la justice doit faire son travail. Hanoune a aussi, de nouveau, chargé l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil, et a dénoncé l'accueil qui lui a été réservé lors de son retour au pays. La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, donne une toute autre explication à propos de l'affaire dite de "Panama papers", mais s'agissant du nom du ministre algérien cité, elle estime que la justice doit faire son travail. Hanoune a aussi, de nouveau, chargé l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil, et a dénoncé l'accueil qui lui a été réservé lors de son retour au pays. La justice algérienne doit bouger avec célérité » a indiqué Louisa Hanoune en parlant de la l'évocation du nom du ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalam Bouchouareb, dans l'affaire de « Panama papers ». La secrétaire générale du PT, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse, s'est aussi montrée perplexe face à ce qu'elle a appelé «le silence» des autorités. Sur cette affaire le ministre de l'Industrie a clairement indiqué qu'il n'avait absolument rien à se reprocher en accusant certaines parties de vouloir « nuire à l'Algérie en ternissant l'image de ses responsables ». Louisa Hanoune n'en a pas moins faitmontre de son scepticisme concernant cette affaire de « Panama papers » et s'est posée nombre de questions sur ses véritables tenants et aboutissants. « Cette affaire de Panama paper est un véritable séisme mondial » dira Louisa Hanoune tout en s'interrogeant sur le pourquoi de la divulgation de cette affaire maintenant et dans cette conjoncture internationale. « Il y a une volonté délibérée de faire dans l'amalgame en citant des noms et des symboles de certains pays » a –t-elle souligné en s'interrogeant sur l'absence de noms américains ou israéliens dans cette liste. En somme, pour elle, il s'agirait peut être d'un vaste complot dans le but de déstabiliser des pays. Par ailleurs Louisa Hanoune est revenue sur l'affaire de Chakib Khelil qui est rentré au pays il y a quelques semaines déjà. « Le fait qu'il soit reçu comme un champion est une provocation » dira la conférencière en précisant que « seule la justiceest à même de trancher sans l'intervention du pouvoir exécutif ». Pour elle, ainsi, « il aurait fallu que la justice se saisisse du dossier car le juge aurait dû le convoquer pour lui signifier l'annulation du mandat d'arrêt international ». Selon Louisa Hanoune si ce mandat est entaché d'irrégularité sur la forme il n'annule pas le fond de l'affaire. « On ne veut nullement interférer dans les questions relevant de la justice, mais il faut qu'elle fasse son travail » soutient la secrétaire générale du PT en plaidant pour que « cesse cette provocation ». Car, pour elle, « cet homme fuit la justice italienne et il est venu demander l'asile à son pays». Sur d'autres questions relevant de l'actualité nationale, Louisa Hanoune a tiré la sonnette d'alarme en estimant que « la situation socio économique est très grave ». Poursuivant sur sa lancée, elle a clairement affiché son opposition à la politique d'austérité prônée par le gouvernement pour faire face à l'amenuisement des ressources financières du pays suite à la chute des prix du baril de pétrole... Elle a aussi, dans ce même contexte, plaidé pour une loi de finances complémentaire 2016 pour corriger les déséquilibres et a mis en garde contre le recours à l'endettement extérieur. La justice algérienne doit bouger avec célérité » a indiqué Louisa Hanoune en parlant de la l'évocation du nom du ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalam Bouchouareb, dans l'affaire de « Panama papers ». La secrétaire générale du PT, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse, s'est aussi montrée perplexe face à ce qu'elle a appelé «le silence» des autorités. Sur cette affaire le ministre de l'Industrie a clairement indiqué qu'il n'avait absolument rien à se reprocher en accusant certaines parties de vouloir « nuire à l'Algérie en ternissant l'image de ses responsables ». Louisa Hanoune n'en a pas moins faitmontre de son scepticisme concernant cette affaire de « Panama papers » et s'est posée nombre de questions sur ses véritables tenants et aboutissants. « Cette affaire de Panama paper est un véritable séisme mondial » dira Louisa Hanoune tout en s'interrogeant sur le pourquoi de la divulgation de cette affaire maintenant et dans cette conjoncture internationale. « Il y a une volonté délibérée de faire dans l'amalgame en citant des noms et des symboles de certains pays » a –t-elle souligné en s'interrogeant sur l'absence de noms américains ou israéliens dans cette liste. En somme, pour elle, il s'agirait peut être d'un vaste complot dans le but de déstabiliser des pays. Par ailleurs Louisa Hanoune est revenue sur l'affaire de Chakib Khelil qui est rentré au pays il y a quelques semaines déjà. « Le fait qu'il soit reçu comme un champion est une provocation » dira la conférencière en précisant que « seule la justiceest à même de trancher sans l'intervention du pouvoir exécutif ». Pour elle, ainsi, « il aurait fallu que la justice se saisisse du dossier car le juge aurait dû le convoquer pour lui signifier l'annulation du mandat d'arrêt international ». Selon Louisa Hanoune si ce mandat est entaché d'irrégularité sur la forme il n'annule pas le fond de l'affaire. « On ne veut nullement interférer dans les questions relevant de la justice, mais il faut qu'elle fasse son travail » soutient la secrétaire générale du PT en plaidant pour que « cesse cette provocation ». Car, pour elle, « cet homme fuit la justice italienne et il est venu demander l'asile à son pays». Sur d'autres questions relevant de l'actualité nationale, Louisa Hanoune a tiré la sonnette d'alarme en estimant que « la situation socio économique est très grave ». Poursuivant sur sa lancée, elle a clairement affiché son opposition à la politique d'austérité prônée par le gouvernement pour faire face à l'amenuisement des ressources financières du pays suite à la chute des prix du baril de pétrole... Elle a aussi, dans ce même contexte, plaidé pour une loi de finances complémentaire 2016 pour corriger les déséquilibres et a mis en garde contre le recours à l'endettement extérieur.