Trois soldats ont été tués et 14 autres blessés dimanche lors d'une attaque dans le sud-est à majorité kurde de la Turquie, attribuée au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), a annoncé l'armée. Trois soldats ont été tués et 14 autres blessés dimanche lors d'une attaque dans le sud-est à majorité kurde de la Turquie, attribuée au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), a annoncé l'armée. L'attaque s'est produite dans le district de Nusaybin, dans la province de Mardin, où l'armée mène une opération militaire d'envergure contre le PKK. L'armée a accusé le «groupe terroriste séparatiste», terme qu'elle emploie pour désigner le PKK sans le nommer. Selon l'agence de presse Dogan, les rebelles kurdes turcs ont tiré des roquettes sur une unité de démineurs de l'armée. Le chef militaire du PKK, Cemil Bayik, avait affirmé il y a une semaine que le groupe était prêt à « intensifier » les combats contre les forces de sécurité turques et accusé le président Recep Tayyip Erdogan de provoquer une « escalade ». Après plus de deux ans de cessez-le-feu, le conflit kurde a repris l'été dernier et sonné le glas des pourparlers de paix engagés à l'automne 2012 par le gouvernement avec le PKK pour mettre un terme à une rébellion qui a fait 40.000 morts depuis 1984. Le sud-est à majorité kurde de la Turquie vit au rythme des combats quotidiens entre forces de sécurité turques et rebelles. Plus de 350 soldats ou policiers en ont été victimes, selon les autorités, qui évoquent un chiffre invérifiable de plus de 5.000 morts dans les rangs du PKK. L'attaque s'est produite dans le district de Nusaybin, dans la province de Mardin, où l'armée mène une opération militaire d'envergure contre le PKK. L'armée a accusé le «groupe terroriste séparatiste», terme qu'elle emploie pour désigner le PKK sans le nommer. Selon l'agence de presse Dogan, les rebelles kurdes turcs ont tiré des roquettes sur une unité de démineurs de l'armée. Le chef militaire du PKK, Cemil Bayik, avait affirmé il y a une semaine que le groupe était prêt à « intensifier » les combats contre les forces de sécurité turques et accusé le président Recep Tayyip Erdogan de provoquer une « escalade ». Après plus de deux ans de cessez-le-feu, le conflit kurde a repris l'été dernier et sonné le glas des pourparlers de paix engagés à l'automne 2012 par le gouvernement avec le PKK pour mettre un terme à une rébellion qui a fait 40.000 morts depuis 1984. Le sud-est à majorité kurde de la Turquie vit au rythme des combats quotidiens entre forces de sécurité turques et rebelles. Plus de 350 soldats ou policiers en ont été victimes, selon les autorités, qui évoquent un chiffre invérifiable de plus de 5.000 morts dans les rangs du PKK.