Finalement, Ahmed Ouyahia a été élu avant-hier soir à l'écrasante majorité comme secrétaire général du RND. Finalement, Ahmed Ouyahia a été élu avant-hier soir à l'écrasante majorité comme secrétaire général du RND. Les congressistes ont choisi Ouyahia après une élection qui a enregistré une participation record de 1601 votants dont 19 absents avec 21 voix accordées seulement à Belkacem Mellah. Une victoire qui cautionne encore l'homme fort du parti. La victoire d'Ouyahia prévisible a été saluée avec grand fracas par les militants du parti en début de soirée. Après un dépouillement de voix qui a retenu le souffle des fidèles, tout le monde s'attendait à un passage avec force du SG par intérim du parti. On note que ce vote s'est déroulé avec transparence sans incidents. Il faut dire que le congrès extraordinaire du RND qui s'est ouvert jeudi dernier a attiré une grande affluence. Les 1600 congressistes ont répondu favorablement à l'invitation. L'élection au poste de SG et l'adoption du statut du parti et d'autres résolutions ont caractérisé la première journée des travaux. Mais tout le monde attendait l'allocution du SG par intérim Ahmed Ouyahia. D'emblée, le SG par intérim a tenu à clarifier les enjeux d'un tel congrès qui se voulait plutôt rassembleur. Après avoir rendu les hommages aux martyrs et à la presse, Ahmed Ouyahia a noté que «le congrès doit dépasser tous les égoïsmes pour épouser seulement l'intérêt du parti ». Pour Ouyahia « le rêve est de travailler avec l'alliance présidentielle » avant d'enclencher un autre message en invitant « à la sagesse de toute la classe politique pour stabiliser la situation sociale et économique ». Le SG par intérim a eu également à évoquer « les dangers qui guettent l'Algérie et là on salue l'ANP pour ses efforts dans sa lutte anti-terroriste » de même qu'Ouyahia a évité un discours fleuve en « s'écartant de toute démagogie et populisme ». En enchaînant que son souhait « est de dialoguer avec les opposants autour de tout projet et initiative respectueuse des institutions du pays ». Une sortie qui a surpris plus d'un dans une salle acquise à la cause. Ahmed Ouyahia n'a pas été indifférent aux questions économiques où il a signalé que « les réformes économiques sont vitales dans une conjoncture où la baisse de 70% des recettes du pétrole exige plus d'efforts et de consolidation des réformes ». L'occasion pour lui d'appuyer « l'UGTA et tous les travailleurs ainsi que les entreprises qui doivent être une source de richesses pour le pays ». Mais sur ce front, le SG par intérim du parti n'a eu de cesse de rappeler le soutien du parti au Président Bouteflika depuis son accession en 1999 à la magistrature du pays. Ce soutien indéfectible au chef de l'Etat trouve toute sa résonance pour les détracteurs d'Ouyahia dont le SG du FLN qui n'a pas cessé de l'attaquer depuis. En termes nuancés, l'homme fort du RND a répondu avec prudence sans écorchures à son rival. Il reste convaincu que « le parti trouvera toute sa stabilité une fois toutes les énergies libérées » a-t-il dit. Pas de dictature de la minorité Le SG par intérim a été clair. « Pas de dictature des minorités » faisant allusion à ceux qui ont tenté dans le sillage de l'opposition à Ouyahia ont claironné leur dissidence pour « dérives du SG ». Il s'agit tout particulièrement du groupe animé par Belkacem Melah, Farouk Zoghbi, Nouria Hafsi et l'ex-maire d'Alger-Centre, Tayeb Zitouni. Ces derniers à l'exception de Mellah ont été absents du congrès. Ahmed Ouyahia s'est interrogé en déclarant : « Comment limiter un congrès à une simple élection alors que le pays subit une pleine crise à tous les niveaux ? ». Selon lui, le « RND aura à s'exprimer sur des décisions politiques, économiques et sociales ». Ouyahia s'en prend au MAK et à BHL Dans son discours inaugural, Ahmed Ouyahia n'a pas épargné le MAK qu'il a qualifié « d'un mouvement connecté au criminel Bernard Henry levy qui a déjà fait effondrer un pays voisin », allusion à la Libye. C'est un message qu'il a délivré à l'opinion publique sur « les complots auxquels fait face l'Algérie avec le soutien de certaines parties à l'extérieur ». Bouchouareb évite les questions qui fâchent Le ministre de l'ndustrie, Abdeslem Bouchouareb a été irrité par une question sur le sort des projets de l'industriel Rebrab. « Moi j'ai une stratégie globale, je ne parle pas des personnes » a-t-il répliqué à la question d'un journaliste. Il ajoute qu'il est en train de travailler sur des projets qui peuvent créer des milliers d'emplois précisant dans la foulée sa prochaine tournée pour inaugurer des projets de cimenteries. Organisation maîtrisée de l'évènement Autour de l'évènement, les organisateurs ont démontré leur capacité à gérer un flux considérable de participants. Dès la matinée, les congressistes ont rejoint une salle archi-comble. Pas de brouhaha, ni retard ni anarchie, les intervenants parmi les délégués de wilayas ont été courts et précis. Belkacem Melah joue à la vedette Celui qui se considère comme un véritable rival, a prêté son image aux médias en tentant d'espérer une chance de décrocher le sésame. Interrogé par le Midi-Libre, Mellah estime que « la décision revient aux urnes » pour le choix d'un SG. Lui qui s'est dit « un militant de base qui a sillonné 27 wilayas » pour fédérer les élus du partis, ne perd pas de son aura d'un homme jovial et à la démarche nonchalante. « Pourquoi il y a toujours les mêmes têtes au parti comme ministres, députés et délégués ? ». Lui qui a forgé l'image d'un cadre du parti « qui écoute les jeunes » se dit ne rien attendre du « poste » de SG et même s'il échoue, il ne garde aucune animosité envers Ouyahia. Il se dit être « un membre fondateur du parti et non un fonctionnaire politique ». Les congressistes ont choisi Ouyahia après une élection qui a enregistré une participation record de 1601 votants dont 19 absents avec 21 voix accordées seulement à Belkacem Mellah. Une victoire qui cautionne encore l'homme fort du parti. La victoire d'Ouyahia prévisible a été saluée avec grand fracas par les militants du parti en début de soirée. Après un dépouillement de voix qui a retenu le souffle des fidèles, tout le monde s'attendait à un passage avec force du SG par intérim du parti. On note que ce vote s'est déroulé avec transparence sans incidents. Il faut dire que le congrès extraordinaire du RND qui s'est ouvert jeudi dernier a attiré une grande affluence. Les 1600 congressistes ont répondu favorablement à l'invitation. L'élection au poste de SG et l'adoption du statut du parti et d'autres résolutions ont caractérisé la première journée des travaux. Mais tout le monde attendait l'allocution du SG par intérim Ahmed Ouyahia. D'emblée, le SG par intérim a tenu à clarifier les enjeux d'un tel congrès qui se voulait plutôt rassembleur. Après avoir rendu les hommages aux martyrs et à la presse, Ahmed Ouyahia a noté que «le congrès doit dépasser tous les égoïsmes pour épouser seulement l'intérêt du parti ». Pour Ouyahia « le rêve est de travailler avec l'alliance présidentielle » avant d'enclencher un autre message en invitant « à la sagesse de toute la classe politique pour stabiliser la situation sociale et économique ». Le SG par intérim a eu également à évoquer « les dangers qui guettent l'Algérie et là on salue l'ANP pour ses efforts dans sa lutte anti-terroriste » de même qu'Ouyahia a évité un discours fleuve en « s'écartant de toute démagogie et populisme ». En enchaînant que son souhait « est de dialoguer avec les opposants autour de tout projet et initiative respectueuse des institutions du pays ». Une sortie qui a surpris plus d'un dans une salle acquise à la cause. Ahmed Ouyahia n'a pas été indifférent aux questions économiques où il a signalé que « les réformes économiques sont vitales dans une conjoncture où la baisse de 70% des recettes du pétrole exige plus d'efforts et de consolidation des réformes ». L'occasion pour lui d'appuyer « l'UGTA et tous les travailleurs ainsi que les entreprises qui doivent être une source de richesses pour le pays ». Mais sur ce front, le SG par intérim du parti n'a eu de cesse de rappeler le soutien du parti au Président Bouteflika depuis son accession en 1999 à la magistrature du pays. Ce soutien indéfectible au chef de l'Etat trouve toute sa résonance pour les détracteurs d'Ouyahia dont le SG du FLN qui n'a pas cessé de l'attaquer depuis. En termes nuancés, l'homme fort du RND a répondu avec prudence sans écorchures à son rival. Il reste convaincu que « le parti trouvera toute sa stabilité une fois toutes les énergies libérées » a-t-il dit. Pas de dictature de la minorité Le SG par intérim a été clair. « Pas de dictature des minorités » faisant allusion à ceux qui ont tenté dans le sillage de l'opposition à Ouyahia ont claironné leur dissidence pour « dérives du SG ». Il s'agit tout particulièrement du groupe animé par Belkacem Melah, Farouk Zoghbi, Nouria Hafsi et l'ex-maire d'Alger-Centre, Tayeb Zitouni. Ces derniers à l'exception de Mellah ont été absents du congrès. Ahmed Ouyahia s'est interrogé en déclarant : « Comment limiter un congrès à une simple élection alors que le pays subit une pleine crise à tous les niveaux ? ». Selon lui, le « RND aura à s'exprimer sur des décisions politiques, économiques et sociales ». Ouyahia s'en prend au MAK et à BHL Dans son discours inaugural, Ahmed Ouyahia n'a pas épargné le MAK qu'il a qualifié « d'un mouvement connecté au criminel Bernard Henry levy qui a déjà fait effondrer un pays voisin », allusion à la Libye. C'est un message qu'il a délivré à l'opinion publique sur « les complots auxquels fait face l'Algérie avec le soutien de certaines parties à l'extérieur ». Bouchouareb évite les questions qui fâchent Le ministre de l'ndustrie, Abdeslem Bouchouareb a été irrité par une question sur le sort des projets de l'industriel Rebrab. « Moi j'ai une stratégie globale, je ne parle pas des personnes » a-t-il répliqué à la question d'un journaliste. Il ajoute qu'il est en train de travailler sur des projets qui peuvent créer des milliers d'emplois précisant dans la foulée sa prochaine tournée pour inaugurer des projets de cimenteries. Organisation maîtrisée de l'évènement Autour de l'évènement, les organisateurs ont démontré leur capacité à gérer un flux considérable de participants. Dès la matinée, les congressistes ont rejoint une salle archi-comble. Pas de brouhaha, ni retard ni anarchie, les intervenants parmi les délégués de wilayas ont été courts et précis. Belkacem Melah joue à la vedette Celui qui se considère comme un véritable rival, a prêté son image aux médias en tentant d'espérer une chance de décrocher le sésame. Interrogé par le Midi-Libre, Mellah estime que « la décision revient aux urnes » pour le choix d'un SG. Lui qui s'est dit « un militant de base qui a sillonné 27 wilayas » pour fédérer les élus du partis, ne perd pas de son aura d'un homme jovial et à la démarche nonchalante. « Pourquoi il y a toujours les mêmes têtes au parti comme ministres, députés et délégués ? ». Lui qui a forgé l'image d'un cadre du parti « qui écoute les jeunes » se dit ne rien attendre du « poste » de SG et même s'il échoue, il ne garde aucune animosité envers Ouyahia. Il se dit être « un membre fondateur du parti et non un fonctionnaire politique ».