L'ex-rébellion au Soudan du Sud a réaffirmé sa confiance en son chef, le vice-président Riek Machar, très discret depuis qu'il a dû fuir Juba lors des combats de début juillet, alors que le gouvernement cherche à entretenir la division en son sein. L'ex-rébellion au Soudan du Sud a réaffirmé sa confiance en son chef, le vice-président Riek Machar, très discret depuis qu'il a dû fuir Juba lors des combats de début juillet, alors que le gouvernement cherche à entretenir la division en son sein. L'ex-rébellion soupçonne le président Salva Kiir de vouloir se trouver un nouvel interlocuteur et de chercher à remplacer M. Machar par Taban Deng Gai, le ministre des Mines, issu du SPLM/A (IO, in opposition) dans le gouvernement d'union nationale. Le président Kiir et son entourage sont "frénétiquement occupés à essayer d'imposer Taban Deng Gai en remplacement" de Riek Machar, a-t-elle dénoncé. Taban Deng Gai, qui a été le principal négociateur des ex-rebelles pour l'accord de paix, a donné du crédit à ces accusations en estimant récemment que l'ex-rébellion ne se résumait pas à la seule personne de Riek Machar. "Le SPLM/A (IO) appelle le président Kiir et le général Paul Malong (le chef d'état-major de l'armée, ndlr) à cesser immédiatement leurs efforts militaires pour traquer Riek Machar, dans l'espoir vain d'installer Taban Deng Gai comme premier vice-président", a repris l'ex-rébellion. Ancien puissant commandant rebelle lors de la lutte d'indépendance contre Khartoum, et ex-gouverneur de l'Etat pétrolier d'Unité, Taban Deng Gai s'est aussi aligné sur le refus du président Kiir d'accepter un renfort des Casques bleus dans le pays. Cette position est en contradiction avec celle de l'ex-rébellion. Celle-ci a précisé dans le même communiqué soutenir le "renforcement du mandat" de la Mission des Nations unies au Soudan du Sud, et surtout la création d'une force régionale d'intervention avalisée par l'Union africaine mi-juillet lors de son sommet à Kigali. Le président Kiir a appelé jeudi Riek Machar à rentrer à Juba et dit attendre une réponse sous 48 heures, tout en s'engageant à "assurer sa sécurité". M. Machar a quitté Juba après les combats meurtriers qui ont opposé du 8 au 11 juillet ses troupes à celles de M. Kiir, et n'est plus apparu en public depuis. L'ex-rébellion soupçonne le président Salva Kiir de vouloir se trouver un nouvel interlocuteur et de chercher à remplacer M. Machar par Taban Deng Gai, le ministre des Mines, issu du SPLM/A (IO, in opposition) dans le gouvernement d'union nationale. Le président Kiir et son entourage sont "frénétiquement occupés à essayer d'imposer Taban Deng Gai en remplacement" de Riek Machar, a-t-elle dénoncé. Taban Deng Gai, qui a été le principal négociateur des ex-rebelles pour l'accord de paix, a donné du crédit à ces accusations en estimant récemment que l'ex-rébellion ne se résumait pas à la seule personne de Riek Machar. "Le SPLM/A (IO) appelle le président Kiir et le général Paul Malong (le chef d'état-major de l'armée, ndlr) à cesser immédiatement leurs efforts militaires pour traquer Riek Machar, dans l'espoir vain d'installer Taban Deng Gai comme premier vice-président", a repris l'ex-rébellion. Ancien puissant commandant rebelle lors de la lutte d'indépendance contre Khartoum, et ex-gouverneur de l'Etat pétrolier d'Unité, Taban Deng Gai s'est aussi aligné sur le refus du président Kiir d'accepter un renfort des Casques bleus dans le pays. Cette position est en contradiction avec celle de l'ex-rébellion. Celle-ci a précisé dans le même communiqué soutenir le "renforcement du mandat" de la Mission des Nations unies au Soudan du Sud, et surtout la création d'une force régionale d'intervention avalisée par l'Union africaine mi-juillet lors de son sommet à Kigali. Le président Kiir a appelé jeudi Riek Machar à rentrer à Juba et dit attendre une réponse sous 48 heures, tout en s'engageant à "assurer sa sécurité". M. Machar a quitté Juba après les combats meurtriers qui ont opposé du 8 au 11 juillet ses troupes à celles de M. Kiir, et n'est plus apparu en public depuis.