Recep Tayyip Erdogan a rejeté vertement les critiques des Occidentaux inquiets des purges de masse en cours deux semaines après le putsch raté. "Certains nous donnent des conseils. Ils se disent inquiets. Recep Tayyip Erdogan a rejeté vertement les critiques des Occidentaux inquiets des purges de masse en cours deux semaines après le putsch raté. "Certains nous donnent des conseils. Ils se disent inquiets. Mêlez-vous de vos affaires !", a lancé Erdogan depuis son palais présidentiel à Ankara. "Ces pays dont les leaders ne sont pas inquiets pour la démocratie turque, ni pour la vie de nos citoyens et leur avenir alors qu'ils sont tellement préoccupés par le sort des putschistes, ne peuvent pas être nos amis", a-t-il ajouté. Le grand "coup de balai" en Turquie s'est étendu vendredi au monde des affaires, avec de premières gardes à vue de dirigeants d'entreprise. Les médias sont également en première ligne. 17 journalistes dont des figures de premier plan ont été inculpés pour appartenance "à une organisation terroriste" et écroués. Plus de 130 médias ont été fermés par le gouvernement cette semaine et près de 90 mandats d'arrêts ont été émis contre des journalistes. Plus de 18.000 personnes ont été mises en garde à vue à un moment donné, dont près de 10.000 sont poursuivies et placées en détention préventiv. Accusé du putsch par le président Erdogan sans qu'aucune preuve publique n'ait été fournie, le prédicateur Fethullah Gülen a démenti tout rôle dans le coup d'Etat avorté, depuis son exil américain. Mais ses sympathisants présumés sont les victimes d'une chasse aux sorcières dans l'armée, les médias, la justice et l'éducation. Mêlez-vous de vos affaires !", a lancé Erdogan depuis son palais présidentiel à Ankara. "Ces pays dont les leaders ne sont pas inquiets pour la démocratie turque, ni pour la vie de nos citoyens et leur avenir alors qu'ils sont tellement préoccupés par le sort des putschistes, ne peuvent pas être nos amis", a-t-il ajouté. Le grand "coup de balai" en Turquie s'est étendu vendredi au monde des affaires, avec de premières gardes à vue de dirigeants d'entreprise. Les médias sont également en première ligne. 17 journalistes dont des figures de premier plan ont été inculpés pour appartenance "à une organisation terroriste" et écroués. Plus de 130 médias ont été fermés par le gouvernement cette semaine et près de 90 mandats d'arrêts ont été émis contre des journalistes. Plus de 18.000 personnes ont été mises en garde à vue à un moment donné, dont près de 10.000 sont poursuivies et placées en détention préventiv. Accusé du putsch par le président Erdogan sans qu'aucune preuve publique n'ait été fournie, le prédicateur Fethullah Gülen a démenti tout rôle dans le coup d'Etat avorté, depuis son exil américain. Mais ses sympathisants présumés sont les victimes d'une chasse aux sorcières dans l'armée, les médias, la justice et l'éducation.