Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, rencontrera aujourd'hui le président du FCE Ali Haddad et le patron de l'UGTA Abdelmadjid Sidi Said. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, rencontrera aujourd'hui le président du FCE Ali Haddad et le patron de l'UGTA Abdelmadjid Sidi Said. Au menu : débattre des modalités de mise en application de cette réforme notamment la détermination de la liste des métiers extrêmement pénibles qui ne sont pas concernés par la révision de l'âge de départ en retraite. L'UGTA installera le 19 septembre une commission pour définir cette liste et la soumettre au gouvernement, selon une source syndicale. Le dialogue des sourds se poursuit ainsi le gouvernement et les syndicats autonomes au sujet de la réforme des retraites. Les adversaires de cette réforme ne comptent pas rester les bras croisés. La coordination des syndicat autonomes a choisi la date du 24 septembre pour se concerter sur cet épineux dossier. Dans une déclaration à TSA hier, Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapest et membre de la coordination affirme : « Cette rencontre devait se tenir le 17 septembre avant d'être reportée au 24 septembre afin de permettre aux syndicat de bien ficeler ce dossier». Le 4 septembre, le Premier ministre s'était engagé à consulter les partenaires sociaux, mais les syndicats autonomes restent marginalisés. "Les partenaires auxquels Sellal a fait allusion sont connus. Il s'agit de l'UGTA et du FCE. Pour le gouvernement nous (NDLR: syndicats autonomes) ne sommes pas représentatifs. Ce qui est évidement faux", soutient notre interlocuteur. Selon Boudiba les syndicats autonomes ont tenu des séances de travail avec des experts et des spécialistes qui ont tous confirmé que "les difficultés dont fait face la Caisse nationale des retraites (CNR) n'ont rien à avoir avec la retraite proportionnelle. Les experts nous ont expliqué que l'argent de la caisse est utilisé à d'autre fins", soutient-il. De son côté, le gouvernement affirme que le départ à la retraite avant l'âge de 60 ans a entraîné un sérieux préjudice à la CNR, sans convaincre les syndicats autonomes. "La retraite anticipée est un acquis", insiste Boudiba qui s'interroge sur quelle base le gouvernement compte arrêter la liste des métiers "extrêmement pénibles". Les syndicats autonomes envisagent-ils de recourir à la grève en signe de protestation contre la réforme des retraites ? "Tout sera discuté durant la réunion du 24 septembre", répond le porte-parole du Cnapest. Rappelons qu'en juin dernier, les syndicats avait sollicité le président de la République et demandé de rencontrer le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour discuter du dossier relatif à l'âge de départ en retraite. Ils avaient annoncé leur intention de tenir des "mouvements de protestation à la rentrée sociale pour défendre les acquis des travailleurs et veiller à préserver les libertés individuelles comme stipulé par l'article 34 de la Constitution". Au menu : débattre des modalités de mise en application de cette réforme notamment la détermination de la liste des métiers extrêmement pénibles qui ne sont pas concernés par la révision de l'âge de départ en retraite. L'UGTA installera le 19 septembre une commission pour définir cette liste et la soumettre au gouvernement, selon une source syndicale. Le dialogue des sourds se poursuit ainsi le gouvernement et les syndicats autonomes au sujet de la réforme des retraites. Les adversaires de cette réforme ne comptent pas rester les bras croisés. La coordination des syndicat autonomes a choisi la date du 24 septembre pour se concerter sur cet épineux dossier. Dans une déclaration à TSA hier, Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapest et membre de la coordination affirme : « Cette rencontre devait se tenir le 17 septembre avant d'être reportée au 24 septembre afin de permettre aux syndicat de bien ficeler ce dossier». Le 4 septembre, le Premier ministre s'était engagé à consulter les partenaires sociaux, mais les syndicats autonomes restent marginalisés. "Les partenaires auxquels Sellal a fait allusion sont connus. Il s'agit de l'UGTA et du FCE. Pour le gouvernement nous (NDLR: syndicats autonomes) ne sommes pas représentatifs. Ce qui est évidement faux", soutient notre interlocuteur. Selon Boudiba les syndicats autonomes ont tenu des séances de travail avec des experts et des spécialistes qui ont tous confirmé que "les difficultés dont fait face la Caisse nationale des retraites (CNR) n'ont rien à avoir avec la retraite proportionnelle. Les experts nous ont expliqué que l'argent de la caisse est utilisé à d'autre fins", soutient-il. De son côté, le gouvernement affirme que le départ à la retraite avant l'âge de 60 ans a entraîné un sérieux préjudice à la CNR, sans convaincre les syndicats autonomes. "La retraite anticipée est un acquis", insiste Boudiba qui s'interroge sur quelle base le gouvernement compte arrêter la liste des métiers "extrêmement pénibles". Les syndicats autonomes envisagent-ils de recourir à la grève en signe de protestation contre la réforme des retraites ? "Tout sera discuté durant la réunion du 24 septembre", répond le porte-parole du Cnapest. Rappelons qu'en juin dernier, les syndicats avait sollicité le président de la République et demandé de rencontrer le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour discuter du dossier relatif à l'âge de départ en retraite. Ils avaient annoncé leur intention de tenir des "mouvements de protestation à la rentrée sociale pour défendre les acquis des travailleurs et veiller à préserver les libertés individuelles comme stipulé par l'article 34 de la Constitution".