Ahmed Ouyahia soutient les mesures contenues dans le projet de loi de finances 2017 pour faire face à la crise économique. Ahmed Ouyahia soutient les mesures contenues dans le projet de loi de finances 2017 pour faire face à la crise économique. « La chute des prix des hydrocarbures a fait perdre à l'Algérie les trois quart de ses revenus. Le pays se retrouve ainsi face à deux choix : soit recourir à l'endettement extérieur, soit augmenter les impôts », a-t-il expliqué dans un entretien hier à la Radio locale Tizi Ouzou, en marge du Conseil de wilaya tenu à huis clos par son parti dans cette ville. Code pénal bis Pour le patron du RND, le gouvernement a fait le bon choix en optant pour la hausse des impôts au lieu de l'endettement extérieur. « Si on recourt à la première solution on va hypothéquer le pays et si par contre on choisit la seconde, il faut savoir que pendant 14 années, avant l'année 2016, les impôts n'ont jamais connu de hausse en Algérie, chose qui ne s'est jamais faite nulle part ailleurs », a argumenté Ouyahia. « Si les impôts augmentent, cela ne signifie pas que la loi de finances 2017 est un code pénal bis comme certains le prétendent », a-t-il estimé. Le directeur de cabinet du président Bouteflika enchaîne en estimant qu'il faut dire la vérité aux Algériens. « Pour tenir un langage de vérité, la crise économique va durer longtemps. Même si la rencontre tenue en Algérie sur le pétrole a été une réussite, le baril de pétrole ne remontera plus à 80 dollars. Il oscillera au mieux entre 50 et 55 dollars », prévient-t-il. Mais Ouyahia demeure optimiste. Pour lui, l'Algérie a « toutes les cartes entre ses mains » pour sortir de la crise économique et de la dépendance des hydrocarbures . À condition de « croire en soi et redonner la valeur au travail », ajoute-t-il. « Nous devons tenir un langage de vérité et le peuple doit se retrousser les manches », at- il lancé tout en insistant sur « le maintien de la dimension sociale » de l'Algérie. Pour le secrétaire général du RND, la crise que traverse l'Algérie a aussi son « côté positif ». « C'est une clef importante, une opportunité non des moindres pour changer les mentalités, pour sortir de l'assistanat et passer à la revalorisation du travail, de la finance locale du développement local », a-t-il plaidé. « Il ne faut pas entretenir le mensonge » Ahmed Ouyahia a abordé également le projet de loi relatif à la réforme des retraites, qui fait l'objet de contestations de la part des syndicats autonomes. Pour lui, « il ne faut pas entretenir le mensonge ». « La Caisse de retraite se dirigeait vers une catastrophe. La retraite anticipée était un mécanisme adopté dans une conjoncture particulière. Aujourd'hui la situation n'est pas la même, l'Etat a décidé de mettre fin à la retraite anticipée pour alléger le fardeau sur la Caisse de retraite ». Il à rappeler que le samedi passé, Ahmed Ouyahia était à Sidi Bel-Abbès dans la matinée où il a tenu un conseil de wilaya avant de rejoindre l'après-midi Tlemcen. Vendredi, le patron du RND s'est rendu à Mostaganem puis à Oran pour le même motif. Ahmed Ouyahia est en mission d'inspection de ses troupes sur le terrain. Chaque week-end, il programme quatre visites à travers différentes wilayas pour veiller à la restructuration de son parti. Le RND supervise ainsi ses bataillons. En prévision du rendez-vous des législatives, le secrétaire général du parti intensifie ses sorties sur le terrain. L'homme fort du RND semble bien avoir tiré des leçons de son éloignement et des reproches faits à son successeur. Sachant que le parti a beaucoup souffert du manque de mobilisation et de discipline lors du mandat de Abdelkader Bensalah, .Ouyahia tente de faire de sa présence une priorité. Son rapprochement des militants, lui permettra de conforter ses liens et de sonder toute éventuelle action visant à déstabiliser le parti. « La chute des prix des hydrocarbures a fait perdre à l'Algérie les trois quart de ses revenus. Le pays se retrouve ainsi face à deux choix : soit recourir à l'endettement extérieur, soit augmenter les impôts », a-t-il expliqué dans un entretien hier à la Radio locale Tizi Ouzou, en marge du Conseil de wilaya tenu à huis clos par son parti dans cette ville. Code pénal bis Pour le patron du RND, le gouvernement a fait le bon choix en optant pour la hausse des impôts au lieu de l'endettement extérieur. « Si on recourt à la première solution on va hypothéquer le pays et si par contre on choisit la seconde, il faut savoir que pendant 14 années, avant l'année 2016, les impôts n'ont jamais connu de hausse en Algérie, chose qui ne s'est jamais faite nulle part ailleurs », a argumenté Ouyahia. « Si les impôts augmentent, cela ne signifie pas que la loi de finances 2017 est un code pénal bis comme certains le prétendent », a-t-il estimé. Le directeur de cabinet du président Bouteflika enchaîne en estimant qu'il faut dire la vérité aux Algériens. « Pour tenir un langage de vérité, la crise économique va durer longtemps. Même si la rencontre tenue en Algérie sur le pétrole a été une réussite, le baril de pétrole ne remontera plus à 80 dollars. Il oscillera au mieux entre 50 et 55 dollars », prévient-t-il. Mais Ouyahia demeure optimiste. Pour lui, l'Algérie a « toutes les cartes entre ses mains » pour sortir de la crise économique et de la dépendance des hydrocarbures . À condition de « croire en soi et redonner la valeur au travail », ajoute-t-il. « Nous devons tenir un langage de vérité et le peuple doit se retrousser les manches », at- il lancé tout en insistant sur « le maintien de la dimension sociale » de l'Algérie. Pour le secrétaire général du RND, la crise que traverse l'Algérie a aussi son « côté positif ». « C'est une clef importante, une opportunité non des moindres pour changer les mentalités, pour sortir de l'assistanat et passer à la revalorisation du travail, de la finance locale du développement local », a-t-il plaidé. « Il ne faut pas entretenir le mensonge » Ahmed Ouyahia a abordé également le projet de loi relatif à la réforme des retraites, qui fait l'objet de contestations de la part des syndicats autonomes. Pour lui, « il ne faut pas entretenir le mensonge ». « La Caisse de retraite se dirigeait vers une catastrophe. La retraite anticipée était un mécanisme adopté dans une conjoncture particulière. Aujourd'hui la situation n'est pas la même, l'Etat a décidé de mettre fin à la retraite anticipée pour alléger le fardeau sur la Caisse de retraite ». Il à rappeler que le samedi passé, Ahmed Ouyahia était à Sidi Bel-Abbès dans la matinée où il a tenu un conseil de wilaya avant de rejoindre l'après-midi Tlemcen. Vendredi, le patron du RND s'est rendu à Mostaganem puis à Oran pour le même motif. Ahmed Ouyahia est en mission d'inspection de ses troupes sur le terrain. Chaque week-end, il programme quatre visites à travers différentes wilayas pour veiller à la restructuration de son parti. Le RND supervise ainsi ses bataillons. En prévision du rendez-vous des législatives, le secrétaire général du parti intensifie ses sorties sur le terrain. L'homme fort du RND semble bien avoir tiré des leçons de son éloignement et des reproches faits à son successeur. Sachant que le parti a beaucoup souffert du manque de mobilisation et de discipline lors du mandat de Abdelkader Bensalah, .Ouyahia tente de faire de sa présence une priorité. Son rapprochement des militants, lui permettra de conforter ses liens et de sonder toute éventuelle action visant à déstabiliser le parti.