Les cadres contestataires du RND devant être traduits devant les commissions de discipline ont répondu, hier, à Ahmed Ouyahia en évoquant une "mesure irresponsable visant à terroriser et faire peur aux militaires dans les bases". Les cadres contestataires du RND devant être traduits devant les commissions de discipline ont répondu, hier, à Ahmed Ouyahia en évoquant une "mesure irresponsable visant à terroriser et faire peur aux militaires dans les bases". "Les cadres traduits devant les commissions de discipline travaillent dans un groupe et ne sont pas isolés. Ils luttent avec un large groupe de militants fidèles aux principes pour lesquels le Rassemblement a été construit", indiquent-ils d'emblée dans leur communiqué signé notamment par Tayeb Zitouni et Smati Zoghbi. "La décision de traduire (ces cadres contestataires) devant des commissions de discipline est un nonévénement", affirment-ils. "C'est une fuite en avant qui va faire durer et approfondir la crise au sein du Rassemblement", prévient-ils. Pour eux, cette décision prouve que le parti manque d'instances capables de prendre en charge les idées de ses militants et cadres. "Elle montre aux militants en particulier et à l'opinion publique en général clairement la dictature de la direction actuelle en matière d'idées", accusent-ils. "La politique suivie de façon volontaire par Monsieur Ahmed Ouyahia, et qui consiste à faire entrer les cadres du parti dans des labyrinthes marginaux (...), a comme seule préoccupation de se renouveler en se représentant chaque fois durant deux décennies", poursuivent les cadres. Les contestataires affirment ne pas chercher une place ou des intérêts personnels et disent "travailler pour mettre en place des mécanismes de compétence, de transparence et d'expérience comme outils permettant de tirer au lieu de la médiocrité, la loyauté, le favoritisme et le business politico-financier". "Les cadres traduits devant les commissions de discipline travaillent dans un groupe et ne sont pas isolés. Ils luttent avec un large groupe de militants fidèles aux principes pour lesquels le Rassemblement a été construit", indiquent-ils d'emblée dans leur communiqué signé notamment par Tayeb Zitouni et Smati Zoghbi. "La décision de traduire (ces cadres contestataires) devant des commissions de discipline est un nonévénement", affirment-ils. "C'est une fuite en avant qui va faire durer et approfondir la crise au sein du Rassemblement", prévient-ils. Pour eux, cette décision prouve que le parti manque d'instances capables de prendre en charge les idées de ses militants et cadres. "Elle montre aux militants en particulier et à l'opinion publique en général clairement la dictature de la direction actuelle en matière d'idées", accusent-ils. "La politique suivie de façon volontaire par Monsieur Ahmed Ouyahia, et qui consiste à faire entrer les cadres du parti dans des labyrinthes marginaux (...), a comme seule préoccupation de se renouveler en se représentant chaque fois durant deux décennies", poursuivent les cadres. Les contestataires affirment ne pas chercher une place ou des intérêts personnels et disent "travailler pour mettre en place des mécanismes de compétence, de transparence et d'expérience comme outils permettant de tirer au lieu de la médiocrité, la loyauté, le favoritisme et le business politico-financier".