Le projet de loi de finances 2017 est, depuis hier, en débat à l'APN. Il a en effet été présenté devant les députés par le ministre des Finances, Hadj Baba Ammi. Le projet de loi de finances 2017 est, depuis hier, en débat à l'APN. Il a en effet été présenté devant les députés par le ministre des Finances, Hadj Baba Ammi. Le premier argentier du pays a, longuement, étalé les chiffres de ce projet de loi en mettant notamment en exergue le contexte financier par trop difficile que traverse le pays et cela eu égard à la chute des prix du baril de pétrole. Ce projet de loi se caractérise particulièrement par l'introduction de nombreuses taxes en vue de pallier la chute drastique des ressources financières qui s'est répercutée sur le budget de l'Etat. Des taxes qui ne vont pas manquer d'avoir des incidences sur la flambée des prix de nombreux produits. C'est justement sur ce plan que les députés de l'opposition ont axé leurs interventions. Des prises de positions qui cadrent parfaitement avec la volonté de ces députés de dénoncer la politique économique du gouvernement qui, face à la crise financière : augmenter les impôts et taxes pour renflouer les caisses de l'Etat. "Des solutions de facilités qui pénalisent particulièrement et lourdement les Algériens" fait remarquer le député Djelloul Djoudi, chef du groupe parlementaire du parti des travailleurs (PT). Dans une déclaration à la presse ce député estime que "l'Etat n'a pas voulu chercher les moyens car en cherchant les moyens on trouve les solutions". Il a fait ainsi montre de ses inquiétudes en invoquant notamment la réduction du budget consacré au fonctionnement et à l'équipement. "Il n'y aura ni augmentation de salaires, ni recrutement alors que de nombreux projets qui génèrent de l'emploi sont gelés" dira encore Djeloul Djoudi qui craint, par conséquent, une "explosion sociale". Youcef Khebaba a aussi évoqué la question du gel des salaires. Cela au moment où le pouvoir d'achat des Algériens pour cause de l'augmentation de nombreux impôts va subir un grand coup. Ce même député a aussi parlé aussi du fonds de régulation des recettes qui a "été vidé" par le gouvernement en vue de combler le déficit du budget de l'Etat. Habib Zeghad abonde dans le même sens puisque, lors de son intervention en plénière, il a indiqué que "ce projet de loi va affamer les Algériens et protéger les corrompus". Lalhdar Benkhellaf député du front El Adala a, lui aussi, dénoncé les mesures de ce projet de loi en estimant que "c'est le citoyen qui va payer le prix fort de la mauvaise gestion du gouvernement". Un gouvernement, qui n'a pas été épargné même par les députés de la majorité parlementaire, à l'exemple de Dkhili. Ce député RND de la wilaya de Sétif a indiqué que "les décisions du gouvernement prises suite à la crise financière traduisant la panique et un manque de plan pour l'avenir". Mais ce député s'est vite rattrapé en louant les mesures du projet de loi. Une position amplement partagée par d'autres députés de la majorité parlementaire, à l'exemple de Baha Eddine Tliba, qui ont tous soutenus le gouvernement. Il est à noter que les députés du FFS ont brillé par leur absence lors de cette première journée de débat. Un débat qui s'achèvera aujourd'hui et pour lequel 190 députes se sont inscrits. Notons aussi que la commission des finances a introduit une vingtaine d'amendements qui ne vont pas changer grand-chose au contenu du projet de loi puisqu'ils sont de pure forme. Le premier argentier du pays a, longuement, étalé les chiffres de ce projet de loi en mettant notamment en exergue le contexte financier par trop difficile que traverse le pays et cela eu égard à la chute des prix du baril de pétrole. Ce projet de loi se caractérise particulièrement par l'introduction de nombreuses taxes en vue de pallier la chute drastique des ressources financières qui s'est répercutée sur le budget de l'Etat. Des taxes qui ne vont pas manquer d'avoir des incidences sur la flambée des prix de nombreux produits. C'est justement sur ce plan que les députés de l'opposition ont axé leurs interventions. Des prises de positions qui cadrent parfaitement avec la volonté de ces députés de dénoncer la politique économique du gouvernement qui, face à la crise financière : augmenter les impôts et taxes pour renflouer les caisses de l'Etat. "Des solutions de facilités qui pénalisent particulièrement et lourdement les Algériens" fait remarquer le député Djelloul Djoudi, chef du groupe parlementaire du parti des travailleurs (PT). Dans une déclaration à la presse ce député estime que "l'Etat n'a pas voulu chercher les moyens car en cherchant les moyens on trouve les solutions". Il a fait ainsi montre de ses inquiétudes en invoquant notamment la réduction du budget consacré au fonctionnement et à l'équipement. "Il n'y aura ni augmentation de salaires, ni recrutement alors que de nombreux projets qui génèrent de l'emploi sont gelés" dira encore Djeloul Djoudi qui craint, par conséquent, une "explosion sociale". Youcef Khebaba a aussi évoqué la question du gel des salaires. Cela au moment où le pouvoir d'achat des Algériens pour cause de l'augmentation de nombreux impôts va subir un grand coup. Ce même député a aussi parlé aussi du fonds de régulation des recettes qui a "été vidé" par le gouvernement en vue de combler le déficit du budget de l'Etat. Habib Zeghad abonde dans le même sens puisque, lors de son intervention en plénière, il a indiqué que "ce projet de loi va affamer les Algériens et protéger les corrompus". Lalhdar Benkhellaf député du front El Adala a, lui aussi, dénoncé les mesures de ce projet de loi en estimant que "c'est le citoyen qui va payer le prix fort de la mauvaise gestion du gouvernement". Un gouvernement, qui n'a pas été épargné même par les députés de la majorité parlementaire, à l'exemple de Dkhili. Ce député RND de la wilaya de Sétif a indiqué que "les décisions du gouvernement prises suite à la crise financière traduisant la panique et un manque de plan pour l'avenir". Mais ce député s'est vite rattrapé en louant les mesures du projet de loi. Une position amplement partagée par d'autres députés de la majorité parlementaire, à l'exemple de Baha Eddine Tliba, qui ont tous soutenus le gouvernement. Il est à noter que les députés du FFS ont brillé par leur absence lors de cette première journée de débat. Un débat qui s'achèvera aujourd'hui et pour lequel 190 députes se sont inscrits. Notons aussi que la commission des finances a introduit une vingtaine d'amendements qui ne vont pas changer grand-chose au contenu du projet de loi puisqu'ils sont de pure forme.