Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a défenduhier le projet de loi de finances 2017. Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a défenduhier le projet de loi de finances 2017. C'est un "projet global et équilibré" a notamment indiqué le premier argentier du pays en ajoutant qu'"Il y a certainement dans ce texte un certain nombre d'augmentations à l'exemple de la TVA, les prix des produits énergétiques, mais de l'autre côté il y a énormément de dispositions pour améliorer, booster et valoriser la croissance économique". Dans une déclaration à la presse, en marge de la clôture des débats à l'APN sur le projet de loi en question, Baba Ammi dira aussi que malgré l'amenuisement des ressources financières du pays à cause de la chute du prix du baril de pétrole, la croissance économique "est restée à un niveau très élevé comparé avec nos voisins et même avec les pays pétroliers". Puisque, a encore précisé le ministre des Finances, « Nous allons arriver à un taux de croissance de 3,9% alors que la moyenne dans les pays de la région (les pays exportateurs de pétrole) a atteint 1, 9 %. Donc il y a quand même une très grande différence dans le comportement des économies ». Devant les députés, lorsque il a répondu à leurs préoccupations et interrogations, le ministre a tenu surtout a rassurer en mettant en exergue la volonté de l'Etat de poursuivre son soutien aux couches défavorisées puisque les transferts sociaux demeurent à des niveaux importants. Il a aussi évoqué l'important rôle joué par le Fonds de régulation de recettes (FRR ) qui a permis de combler durant des années le déficit du budget de l'Etat et de faire face aux chocs. Pour le ministre, le FRR, crée en 2001 et qui va disparaître l'année 2017, "n'est pas un fonds souverain". Hadji Baba Ammi , qui a surtout tenu a rassurer les députés sur les effets de l'augmentation de certaines taxes tout en reconnaissant que la situation est par trop difficile, a aussi indiqué que "les projets économiques n'ont pas été gelés". Cette vision du représentant du gouvernement, on s'en doute, n'est pas partagée par l'opposition. En effet, si les groupes parlementaires du FLN et du RND ont sans ambages apporté un soutien sans équivoque aux dispositions de ce projet de loi, il en est autrement des groupes parlementaires de l'opposition. Ainsi les chefs des groupes du FFS, du Parti des travailleurs et de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) n'ont pas été avares en critiques en mettant en garde contre la politique gouvernementale. Ramdane Taazibt, du groupe parlementaire du PT, a dénoncé l'augmentation des taxes qui seront payées par les citoyens. Il a reproché au gouvernement de ne pas collecter les taxes et les impôts des riches et de se rabattre presque exclusivement sur les salariés et les petites bourses. Il a de nouveau dénoncé l'oligarchie, le retour à l'endettement et a accusé certains d'avoir fait échouer les réformes du président de la République. Chaffa Bouaiche, chef du groupe parlementaire du FFS, a lui aussi mis en garde contre "le libéralisme sauvage" en estimant que "l'Algérie n'est pas la propriété de l'oligarchie". L'intervenant, qui s'est élevé contre les taxes qui touchent les citoyens en premier lieu, a chiffré l'évasion fiscale à 23 milliards de dollars et a tiré la sonnette d'alarme car pour lui "le gouvernement joue avec le feu". Il en a presque été de même pour Abderahmane Benferhat, chef du groupe parlementaire de l'AAV, qui a lui aussi dénoncé les pouvoirs de l'argent et les lobbies et s'est dit opposé au remplacement du monopole de l'Etat par le monopole du privé . C'est un "projet global et équilibré" a notamment indiqué le premier argentier du pays en ajoutant qu'"Il y a certainement dans ce texte un certain nombre d'augmentations à l'exemple de la TVA, les prix des produits énergétiques, mais de l'autre côté il y a énormément de dispositions pour améliorer, booster et valoriser la croissance économique". Dans une déclaration à la presse, en marge de la clôture des débats à l'APN sur le projet de loi en question, Baba Ammi dira aussi que malgré l'amenuisement des ressources financières du pays à cause de la chute du prix du baril de pétrole, la croissance économique "est restée à un niveau très élevé comparé avec nos voisins et même avec les pays pétroliers". Puisque, a encore précisé le ministre des Finances, « Nous allons arriver à un taux de croissance de 3,9% alors que la moyenne dans les pays de la région (les pays exportateurs de pétrole) a atteint 1, 9 %. Donc il y a quand même une très grande différence dans le comportement des économies ». Devant les députés, lorsque il a répondu à leurs préoccupations et interrogations, le ministre a tenu surtout a rassurer en mettant en exergue la volonté de l'Etat de poursuivre son soutien aux couches défavorisées puisque les transferts sociaux demeurent à des niveaux importants. Il a aussi évoqué l'important rôle joué par le Fonds de régulation de recettes (FRR ) qui a permis de combler durant des années le déficit du budget de l'Etat et de faire face aux chocs. Pour le ministre, le FRR, crée en 2001 et qui va disparaître l'année 2017, "n'est pas un fonds souverain". Hadji Baba Ammi , qui a surtout tenu a rassurer les députés sur les effets de l'augmentation de certaines taxes tout en reconnaissant que la situation est par trop difficile, a aussi indiqué que "les projets économiques n'ont pas été gelés". Cette vision du représentant du gouvernement, on s'en doute, n'est pas partagée par l'opposition. En effet, si les groupes parlementaires du FLN et du RND ont sans ambages apporté un soutien sans équivoque aux dispositions de ce projet de loi, il en est autrement des groupes parlementaires de l'opposition. Ainsi les chefs des groupes du FFS, du Parti des travailleurs et de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) n'ont pas été avares en critiques en mettant en garde contre la politique gouvernementale. Ramdane Taazibt, du groupe parlementaire du PT, a dénoncé l'augmentation des taxes qui seront payées par les citoyens. Il a reproché au gouvernement de ne pas collecter les taxes et les impôts des riches et de se rabattre presque exclusivement sur les salariés et les petites bourses. Il a de nouveau dénoncé l'oligarchie, le retour à l'endettement et a accusé certains d'avoir fait échouer les réformes du président de la République. Chaffa Bouaiche, chef du groupe parlementaire du FFS, a lui aussi mis en garde contre "le libéralisme sauvage" en estimant que "l'Algérie n'est pas la propriété de l'oligarchie". L'intervenant, qui s'est élevé contre les taxes qui touchent les citoyens en premier lieu, a chiffré l'évasion fiscale à 23 milliards de dollars et a tiré la sonnette d'alarme car pour lui "le gouvernement joue avec le feu". Il en a presque été de même pour Abderahmane Benferhat, chef du groupe parlementaire de l'AAV, qui a lui aussi dénoncé les pouvoirs de l'argent et les lobbies et s'est dit opposé au remplacement du monopole de l'Etat par le monopole du privé .