Le Maroc se distingue de nouveau par ses manoeuvres. Ce pays, qui ne recule devant rien pour imposer ses positions aux autres, a cette fois-ci voulu saborder le 4e Sommet arabo-africain en annonçant son retrait avanthier mardi. Le Maroc se distingue de nouveau par ses manoeuvres. Ce pays, qui ne recule devant rien pour imposer ses positions aux autres, a cette fois-ci voulu saborder le 4e Sommet arabo-africain en annonçant son retrait avanthier mardi. La cause ? La présence d'une délégation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) pour participer à cette conférence au sommet, dont les travaux devraient se tenir mercredi et jeudi à Malabo en Guinée équatoriale. Pour Rabat, décidément, cela est inadmissible alors que la RASD est membre de plein droit de l'Union africaine (UA). Un retrait qui s'est accompagné aussi d'une cascade d'autres retraits de quelques pays arabes qui passent pour être d'indéfectibles alliés du Maroc. Il s'agit d'un poids lourd du monde arabe, l'Arabie saoudite en l'occurrence, et les Emirats arabes unis. Ces deux pays ont réussi à entraîner dans leur sillage le Qatar, Bahreïn, le Sultanat d'Oman et la Jordanie. Selon certaines sources le Yémen et la Somalie en ont fait de même. C'est par le biais d'un communiqué officiel que le ministère marocain des Affaires étrangères a justifié le retrait par la présence d'une délégation de la RASD à ce sommet. "Le Maroc ne participera pas dans un sommet d'Etats arabes et africains en présence du Front Polisario. Ce dernier n'est pas membre de la Ligue arabe et n'est pas reconnu par plusieurs pays africains" a indiqué une source du ministère marocain des Affaires étrangères. Cette attitude du Maroc et de quelques pays arabes est intervenue suite à l'échec de toutes les tentatives de faire fléchir l'UA en l'amenant à accéder à leurs doléances. Mais l'UA, qui a soutenu que la RASD est un membre de plein droit de l'organisation n'a pas reculé en maintenant la présence d'une délégation sahraouie. Le soutien des pays du Golfe au Maroc sur le dossier sahraoui ne date pas d'hier. il a en effet été réitéré avec force au printemps dernier lorsque ces pays, réunis au sein du conseil de coopération du Golfe ont de nouveau appuyer, sans ambages aucun, les thèses de Rabat. Cette attitude ne manquera certainement pas de déplaire à l'Algérie. Ce d'autant qu'elle intervient dans un contexte marqué par le réchauffement des relations entre Alger et Ryad comme l'atteste la récente visite en Arabie saoudite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Il en est de même pour les Emirats arabes unis. D'ailleurs le président de la République, Abdelaziz Boutefika, a reçu en audience avant-hier mardi, le vice-président du Conseil des ministres, ministre des Affaires de la présidence des Emirats arabes unis. Mais qu'à cela ne tienne cette nouvelle manoeuvre marocaine en dit long sur sa détermination à privilégier ses seuls intérêts au détriment de l'ensemble des pays africains. Car, lors du précédent sommet, les Etats du Golfe avaient promis à l'Afrique un milliard de dollars d'ici à 2018. En faisant un pied de nez à l'ensemble du continent le Maroc pourrait hypothéquer sa demande d'adhésion à l'UA. Notons que c'est le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, qui a représenté l'Algérie à ce sommet. La cause ? La présence d'une délégation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) pour participer à cette conférence au sommet, dont les travaux devraient se tenir mercredi et jeudi à Malabo en Guinée équatoriale. Pour Rabat, décidément, cela est inadmissible alors que la RASD est membre de plein droit de l'Union africaine (UA). Un retrait qui s'est accompagné aussi d'une cascade d'autres retraits de quelques pays arabes qui passent pour être d'indéfectibles alliés du Maroc. Il s'agit d'un poids lourd du monde arabe, l'Arabie saoudite en l'occurrence, et les Emirats arabes unis. Ces deux pays ont réussi à entraîner dans leur sillage le Qatar, Bahreïn, le Sultanat d'Oman et la Jordanie. Selon certaines sources le Yémen et la Somalie en ont fait de même. C'est par le biais d'un communiqué officiel que le ministère marocain des Affaires étrangères a justifié le retrait par la présence d'une délégation de la RASD à ce sommet. "Le Maroc ne participera pas dans un sommet d'Etats arabes et africains en présence du Front Polisario. Ce dernier n'est pas membre de la Ligue arabe et n'est pas reconnu par plusieurs pays africains" a indiqué une source du ministère marocain des Affaires étrangères. Cette attitude du Maroc et de quelques pays arabes est intervenue suite à l'échec de toutes les tentatives de faire fléchir l'UA en l'amenant à accéder à leurs doléances. Mais l'UA, qui a soutenu que la RASD est un membre de plein droit de l'organisation n'a pas reculé en maintenant la présence d'une délégation sahraouie. Le soutien des pays du Golfe au Maroc sur le dossier sahraoui ne date pas d'hier. il a en effet été réitéré avec force au printemps dernier lorsque ces pays, réunis au sein du conseil de coopération du Golfe ont de nouveau appuyer, sans ambages aucun, les thèses de Rabat. Cette attitude ne manquera certainement pas de déplaire à l'Algérie. Ce d'autant qu'elle intervient dans un contexte marqué par le réchauffement des relations entre Alger et Ryad comme l'atteste la récente visite en Arabie saoudite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Il en est de même pour les Emirats arabes unis. D'ailleurs le président de la République, Abdelaziz Boutefika, a reçu en audience avant-hier mardi, le vice-président du Conseil des ministres, ministre des Affaires de la présidence des Emirats arabes unis. Mais qu'à cela ne tienne cette nouvelle manoeuvre marocaine en dit long sur sa détermination à privilégier ses seuls intérêts au détriment de l'ensemble des pays africains. Car, lors du précédent sommet, les Etats du Golfe avaient promis à l'Afrique un milliard de dollars d'ici à 2018. En faisant un pied de nez à l'ensemble du continent le Maroc pourrait hypothéquer sa demande d'adhésion à l'UA. Notons que c'est le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, qui a représenté l'Algérie à ce sommet.