Amnesty International Algérie vient de lancer une campagne de pétition nationale pour libérer les détenus politiques et autres militants. Intitulée « Marathon des lettres », cette campagne a récolté déjà 20.000 signatures. L'occasion est donnée aussi pour établir un bilan critique sur la situation de droits de l'homme en Algérie. Amnesty International Algérie vient de lancer une campagne de pétition nationale pour libérer les détenus politiques et autres militants. Intitulée « Marathon des lettres », cette campagne a récolté déjà 20.000 signatures. L'occasion est donnée aussi pour établir un bilan critique sur la situation de droits de l'homme en Algérie. Amnesty international Algérie a saisi l'opportunité de la journée internationale des droits de l'homme pour un bilan de la situation des droits de l'homme en Algérie. Sa présidente Hassina Oussedik dans une conférence de presse à Alger a déploré dans ce contexte « qu'en Algérie, il y a encore des personnes qui ont été arrêtes sur le simple fait d'émettre une opinion ou un avis dans un blog ». Ces personnes qui croulent actuellement en prison sont des journalistes dont Mohamed Tamalt et Hassan Bouras pour n'en citer que ceux-là, ont été condamnés à des peines de prison. Pour Mme Oussedik « nous sommes déçus qu'en cette année 2016, le bilan des droits de l'homme est lourd ». « Nous avons constaté que des lacunes sur la législation des droits de l'homme et ce malgré quelques progressions relevées». Elle cite pour preuve les réformes introduites dans la Constitution algérienne mais souligne que « l'article 41 pair de cette législation arrête des militants des droits de l'homme sous le prétexte d'atteinte aux valeurs et constantes nationales ». En poursuivant que « des personnes sont condamnées pour avoir écrit pacifiquement des graffitis ou des blogs », ce qui est indigne. Durant cette année, l'oratrice a chargé « l'Etat algérien de ne pas respecter ces engagements en faveur de la protection des droits de l'homme ». Et du moment qu'il a ratifié les conventions internationales sur les droits de l'homme et en signant la fameuse déclaration universelle des droits de l'homme, il y a quant même des dérives et des abus. Elle en veut pour preuve « l'interdiction des manifestations en Algérie » et c'est selon bon vouloir de l'Etat. « On a relevé qu'au cours des manifestations pacifiques, il y a des pratiques brutales de la part des services de sécurité » alors que ces « services doivent veiller à la sécurité des manifestants au cours de ces rassemblements ». Selon elle « les citoyens algériens doivent être alertes et vigilants en s'impliquant dans la protection des droits humains ». Elle invite les citoyens à signer des pétitions en faveur du respect des droits de l'homme à travers le slogan déjà lancé par cette ONG qui veut que les droits de l'homme soient une question personnelle qui concerne tous. L'intervenante a exigé que l'Etat doive clarifier les lois et leurs applications au sujet du respect des droits humains. A une question du Midi Libre, la présidente d'Amnesty International a martelé que « notre organisation défend le principe de liberté religieuse et de croyances en affirmant que personne ne doit être arrêtée sur la base de ces croyances ». De même qu'elle estime « la liberté d'expression comme garantie » par la Constitution et les journalistes sont dans leur droit de « collecte d'informations sans restrictions ». Une politique d'accueil envers les migrants africains Sur ce chapitre, Mme Oussedik que « tout Etat doit protéger les migrants quelque soit le pays où ils se déplacent sous la contrainte ». Revenant sur les dernières actualités, la conférencière a précisé que sa section « n'a pu vérifié le nombre des migrants africains qui ont été arrêtés » en déplorant que « c'est une violation des droits de l'homme » du fait que certains de ces migrants sont « probablement des réfugiés politiques et certains sont vulnérables et malades ». « Ce ne sont pas des marchandises » s'est-elle offusquée. Pour elle « l'Etat doit respecter ces réfugiés qui n'ont pas le choix que de venir ici ». Et d'ajouter que « l'Algérie a le devoir d'avoir une politique d'accueil envers tous les migrants africains » en citant le soutien de ces pays durant la guerre de Libération nationale. « C'est notre devoir à notre tour de les soutenir » indique-t-elle. Campagne internationale pour libérer les militants emprisonnés Sur le plan international, la responsable de la section algérienne d'Amnesty International a plaidé en faveur de la libération sans conditions des militants emprisonnés à travers le monde. Il s'agit du cas du photojournaliste égyptien Shawkan emprisonné pour avoir pris des photos. Eren Kerskin, avocate turque qui risque la prison pour avoir dénoncé l'injustice et de deux jeunes militants en Azerbaïdjan qui eux risquent la prison pour des graffitis. Il y a également du cas mondialement connu d'Edward Snowden, lanceur d'alerte qui a révélé les programmes de surveillance de masse aux USA et qui reste menacé de prison. L'autre cas est celui d'un jeune étudiant camerounais EVO qui risque 20 ans de prison pour un SMS. Selon Mme Oussedik « il y a à travers le monde une récolte de 3,7 millions de signatures et de messages de solidarité et 53.000 en Algérie". Amnesty international Algérie a saisi l'opportunité de la journée internationale des droits de l'homme pour un bilan de la situation des droits de l'homme en Algérie. Sa présidente Hassina Oussedik dans une conférence de presse à Alger a déploré dans ce contexte « qu'en Algérie, il y a encore des personnes qui ont été arrêtes sur le simple fait d'émettre une opinion ou un avis dans un blog ». Ces personnes qui croulent actuellement en prison sont des journalistes dont Mohamed Tamalt et Hassan Bouras pour n'en citer que ceux-là, ont été condamnés à des peines de prison. Pour Mme Oussedik « nous sommes déçus qu'en cette année 2016, le bilan des droits de l'homme est lourd ». « Nous avons constaté que des lacunes sur la législation des droits de l'homme et ce malgré quelques progressions relevées». Elle cite pour preuve les réformes introduites dans la Constitution algérienne mais souligne que « l'article 41 pair de cette législation arrête des militants des droits de l'homme sous le prétexte d'atteinte aux valeurs et constantes nationales ». En poursuivant que « des personnes sont condamnées pour avoir écrit pacifiquement des graffitis ou des blogs », ce qui est indigne. Durant cette année, l'oratrice a chargé « l'Etat algérien de ne pas respecter ces engagements en faveur de la protection des droits de l'homme ». Et du moment qu'il a ratifié les conventions internationales sur les droits de l'homme et en signant la fameuse déclaration universelle des droits de l'homme, il y a quant même des dérives et des abus. Elle en veut pour preuve « l'interdiction des manifestations en Algérie » et c'est selon bon vouloir de l'Etat. « On a relevé qu'au cours des manifestations pacifiques, il y a des pratiques brutales de la part des services de sécurité » alors que ces « services doivent veiller à la sécurité des manifestants au cours de ces rassemblements ». Selon elle « les citoyens algériens doivent être alertes et vigilants en s'impliquant dans la protection des droits humains ». Elle invite les citoyens à signer des pétitions en faveur du respect des droits de l'homme à travers le slogan déjà lancé par cette ONG qui veut que les droits de l'homme soient une question personnelle qui concerne tous. L'intervenante a exigé que l'Etat doive clarifier les lois et leurs applications au sujet du respect des droits humains. A une question du Midi Libre, la présidente d'Amnesty International a martelé que « notre organisation défend le principe de liberté religieuse et de croyances en affirmant que personne ne doit être arrêtée sur la base de ces croyances ». De même qu'elle estime « la liberté d'expression comme garantie » par la Constitution et les journalistes sont dans leur droit de « collecte d'informations sans restrictions ». Une politique d'accueil envers les migrants africains Sur ce chapitre, Mme Oussedik que « tout Etat doit protéger les migrants quelque soit le pays où ils se déplacent sous la contrainte ». Revenant sur les dernières actualités, la conférencière a précisé que sa section « n'a pu vérifié le nombre des migrants africains qui ont été arrêtés » en déplorant que « c'est une violation des droits de l'homme » du fait que certains de ces migrants sont « probablement des réfugiés politiques et certains sont vulnérables et malades ». « Ce ne sont pas des marchandises » s'est-elle offusquée. Pour elle « l'Etat doit respecter ces réfugiés qui n'ont pas le choix que de venir ici ». Et d'ajouter que « l'Algérie a le devoir d'avoir une politique d'accueil envers tous les migrants africains » en citant le soutien de ces pays durant la guerre de Libération nationale. « C'est notre devoir à notre tour de les soutenir » indique-t-elle. Campagne internationale pour libérer les militants emprisonnés Sur le plan international, la responsable de la section algérienne d'Amnesty International a plaidé en faveur de la libération sans conditions des militants emprisonnés à travers le monde. Il s'agit du cas du photojournaliste égyptien Shawkan emprisonné pour avoir pris des photos. Eren Kerskin, avocate turque qui risque la prison pour avoir dénoncé l'injustice et de deux jeunes militants en Azerbaïdjan qui eux risquent la prison pour des graffitis. Il y a également du cas mondialement connu d'Edward Snowden, lanceur d'alerte qui a révélé les programmes de surveillance de masse aux USA et qui reste menacé de prison. L'autre cas est celui d'un jeune étudiant camerounais EVO qui risque 20 ans de prison pour un SMS. Selon Mme Oussedik « il y a à travers le monde une récolte de 3,7 millions de signatures et de messages de solidarité et 53.000 en Algérie".